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Une grossesse sans souci malgré le diabète, c’est possible !

Pour les femmes souffrant de diabète de type 1, être enceinte n’est pas toujours évident. Nous connaissons tous les dangers qu’une grossesse peut entraîner pour la santé de la mère et du bébé.

Heureusement, il existe de nombreux moyens de maintenir la glycémie sous contrôle pendant la grossesse. Notre invitée Charlotte Pots, mère de deux enfants, diabétique et coach de vie pour diabétiques, nous raconte son histoire et partage quelques conseils.

La grossesse est l’une des périodes les plus particulières de la vie ! Et soyons honnêtes… le diabète de type 1 la rend un tantinet plus compliquée. « Quand mon mari et moi rêvions de fonder une famille il y a treize ans, je me posais énormément de questions, comme bien d’autres personnes. Mon régime alimentaire et mon mode de vie étaient à cette époque très différents d’aujourd’hui. Tous les jours, mon diabète de type 1 était synonyme d’une glycémie fluctuante ; c’était un vrai casse-tête. Maintenant que je suis maman de Louis et Célestine (sans oublier le troisième : le petit monstre du diabète) et que je travaille comme coach de vie pour diabétiques, je sais qu’il est possible de vivre autrement. » Diabète ou pas, tout le monde mérite une grossesse paisible ! Voici quelques conseils :

1. Stabilisez votre glycémie avant la grossesse

Concrétiser un désir d’enfant ne se fait pas en deux temps trois mouvements quand on a le diabète ! Le partenaire, mais aussi le médecin, doivent donner leur feu vert. Pourquoi est-ce si important ? La glycémie influence le corps entier, en ce compris le système reproducteur. Il est donc conseillé de toujours discuter de son désir d’enfant à l’avance avec un médecin, lequel pourra vérifier si le taux de Hba1c (qui reflète la glycémie moyenne sur les trois derniers mois) est suffisamment sous contrôle, et ce, de préférence pendant les six mois qui précèdent la grossesse.

2. Les risques d’une glycémie trop élevée 

Une glycémie trop élevée augmente le risque de fausse couche et peut causer des problèmes pendant la grossesse. Mais pas de panique : les risques (dont nous entendons malheureusement souvent parler) ne sont pas dus au diabète, mais bien à la glycémie trop élevée. La différence est de taille ! Il est possible d’avoir une glycémie normale quand on est diabétique. Faites de la gestion de votre diabète une priorité au quotidien et demandez conseil à un professionnel de la santé si nécessaire. Cela reste difficile ? Ne vous laissez pas décourager : cela peut aller beaucoup mieux un jour qu’un autre. N’abandonnez pas et persévérez, pour vous et pour le bébé !

3. Apprenez à comprendre vos besoins en insuline 

La glycémie dépend de 101 facteurs : le stress, l’exercice physique, l’alimentation… et les hormones ! Une grossesse est l’équivalent d’une montagne russe hormonale. Rien d’étonnant donc si votre glycémie joue au yoyo. Chez les femmes souffrant du DT1 et dont les cellules bêta fonctionnent au ralenti, il se peut que le pancréas produise temporairement plus d’insuline. En plus de cela, la sensibilité à l’insuline est généralement plus haute que la normale au début de la grossesse et se restabilise après quelques mois. Mesurez régulièrement votre glycémie et surveillez vos besoins en insuline. Vous apprendrez ainsi à comprendre ce dont votre corps a besoin pendant la grossesse.

4. Pourquoi l’alimentation est-elle encore plus importante en cas de grossesse couplée à un diabète ? 

Ce que vous mangez est l’un des rares facteurs que vous pouvez contrôler à 100 % si vous avez le diabète. Les repas préparés, les aliments transformés, les sucres raffinés… ont un effet néfaste sur la gestion du diabète. En tant que diabétique, vous savez mieux que quiconque que votre corps a du mal à gérer les surplus de sucres et de glucides. Il est donc encore plus important de se contrôler pendant la grossesse ! Mais cela ne veut pas dire pour autant que vous devez toujours choisir la perfection. Même si vous avez le diabète de type 1 ou 2, vous méritez de relâcher la pression et de savourer une sucrerie de temps en temps. Faites-le en toute connaissance de cause et optez le plus possible pour une alimentation saine en dehors de ces moments. Surveiller votre consommation de glucides vous permet d’éviter une prise de poids extrême. Car si vous prenez trop de kilos de grossesse, le risque de résistance à l’insuline augmente, et ça, il vaut mieux l’éviter.

Découvrez les délicieuses recettes de Charlotte Pots et apprenez comment utiliser les édulcorants en cuisine : ils conviennent aux diabétiques, mais aussi aux femmes enceintes !

Punch d’automne à la stévia
Amour de cake

5. Faites des balades !  

Une courte promenade de 15 à 30 minutes fait des miracles pour éroder le pic de glycémie après le repas. Même quand on est enceinte jusqu’aux dents, la petite promenade quotidienne reste sûre et agréable. L’exercice, tout comme une alimentation saine, augmentent directement la sensibilité à l’insuline. C’est tout bénéfice !

6. Prenez soin de vous

Le diabète est un sport de haut niveau qui demande toute votre attention au quotidien. Et porter un bébé dans son ventre ne facilite pas toujours les choses. Il n’existe malheureusement pas de formule magique pour faire disparaître vos peurs, votre stress, vos doutes et votre sentiment de culpabilité.

Osez vous demander ce dont vous avez besoin. Peut-être avez-vous envie de lever le pied au travail ? Est-ce que les exercices de relaxation vous font du bien ? Avez-vous besoin du soutien de vos amis ou de votre famille ? Nous avons tous des besoins différents. Faites-vous passer avant tout le reste et n’hésitez pas à demander l’aide d’un professionnel. Et n’oubliez pas que vous faites de votre mieux. Vous pouvez déjà en être fière ! 

Charlotte Pots

Diabète de type 2 : quels édulcorants utiliser ?

Quiconque se voit diagnostiquer un diabète de type 2 est assailli d’informations sur l’alimentation, l’exercice physique et le poids corporel. Mais qu’en est-il des édulcorants ? Nous en avons discuté avec Michaël Sels.

Le diabète de type 2 est une maladie « de civilisation » dont le surpoids constitue un facteur déclencheur. Il est capital de prendre en compte l’alimentation dans son ensemble et pas seulement l’apport en sucres. En effet, les aliments pauvres en ou sans sucre ne sont pas forcément sains, explique Michaël Sels. Prenons l’exemple de chocolat ou de biscuits aux édulcorants : ils contiennent aussi des graisses, qui doivent également être évitées en cas de diabète de type 2.

Diabète de type 2 et sucres

Naturellement, les personnes diabétiques doivent savoir quelle quantité journalière de glucides elles peuvent consommer pour ne pas nuire à leur glycémie. En outre, il importe que cette quantité soit adaptée en fonction d’éventuels médicaments, continue Michaël Sels.

Il ne faut pas forcément manger sans sucre ou bannir les glucides de son alimentation. C’est le type de glucide qui importe : mieux vaut privilégier les glucides complexes, comme par exemple le pain (complet), le riz (complet) et les céréales (complètes). Bon à savoir aussi : les légumineuses contiennent des glucides, mais ont un effet bénéfique sur la santé et ont certainement leur place dans le régime alimentaire d’un(e) diabétique de type 2.

Il y a sucre et sucres : découvrez la différence ici !

En revanche, les sucres ajoutés doivent être limités au maximum, et c’est là que les édulcorants peuvent apporter une aide précieuse, ajoute Michaël Sels. Ils n’influencent pas le taux de sucre sanguin, ne provoquent pas de caries dentaires et contiennent peu ou pas de calories.

Les sucres tendance constituent-ils une alternative valable ? En savoir plus.

Vive les édulcorants !

Les diabétiques peuvent consommer tous les édulcorants disponibles sur le marché ! Ils peuvent opter pour des aliments sucrés aux édulcorants, mais doivent lire attentivement leur étiquette, en particulier le tableau nutritionnel et la quantité de glucides que renferme le produit. Sans oublier de regarder le nombre de calories qu’il contient et sa teneur en graisses saturées. Et quand ils réalisent eux-mêmes des préparations avec des édulcorants, ils doivent choisir une variante convenant à la recette !

Lisez aussi l’entretien avec Michaël Sels au sujet de la sécurité des édulcorants.

Diabète gestationnel et édulcorants : la parole à l’expert

Le diabète gestationnel survient uniquement pendant la grossesse. Bien que temporaire, il nécessite une prise en charge adaptée pour préserver la bonne santé de la mère et du fœtus. Nous avons demandé conseil à ce sujet au diététicien en chef de l’UZA Michaël Sels.

Comment apparaît le diabète gestationnel ?

Le diabète gestationnel ou diabète de grossesse est induit par des modifications hormonales au cours de la grossesse. L’équilibre hormonal est perturbé, de sorte que l’organisme ne parvient plus à transformer correctement les sucres provenant de l’alimentation, explique le diététicien Michaël Sels. De ce fait, la glycémie augmente, ce qui est dangereux pour la mère comme pour le bébé. Cela peut notamment influencer le poids du bébé à la naissance, poursuit Michaël Sels, car le fœtus peut prendre du poids trop rapidement, ce qui complique l’accouchement.

L’apparition de ce type de diabète dépend de divers facteurs. Par exemple, des antécédents de diabète dans la famille, une surcharge pondérale ou l’obésité de la femme avant la grossesse sont des facteurs déclencheurs, reprend Michaël Sels. Vu que le diabète, bien qu’il ne révèle souvent aucun symptôme, menace la santé tant de la mère que de l’enfant.

En Belgique, chaque femme enceinte est soumise à un test de tolérance au glucose. Elle avale une boisson contenant une quantité dosée de glucose, après quoi on étudie comment son corps réagit en mesurant la glycémie ou le taux de glucose sanguin (la quantité de glucose, ou sucre, dans son sang). Si un diabète est diagnostiqué, il est possible d’éviter tout risque en mettant en place un bon suivi médical et en suivant les conseils d’un diététicien. Après l’accouchement, le déséquilibre hormonal disparaît, mais la mère court un risque accru de développer un diabète de type 2, continue Michaël Sels.

Lire aussi : Le diabète gestationnel touche 1 grossesse sur 7

Que faire ?

Lorsque le diabète est diagnostiqué, il est essentiel de rétablir puis de maintenir une glycémie équilibrée, commente Michaël Sels. Pour cela, on élabore d’abord un régime alimentaire adapté, afin d’éviter la prise de médicaments (comme l’insuline). L’attention est principalement placée sur les sucres dans l’alimentation.

Michaël Sels souligne d’abord l’importance des glucides pendant une grossesse. Il ne faut pas fuir tous les glucides ! C’est le type de glucide qui importe. Les glucides complexes (pommes de terre, céréales, …) doivent être privilégiés. Leur digestion est plus lente, de sorte qu’ils n’induisent pas de pic de glucose dans le sang. En outre, le régime alimentaire doit comporter des aliments comme du lait et des produits laitiers (yaourt, fromage), des fruits et des légumes. Les fibres aussi sont importantes, poursuit Michaël Sels. Une alimentation riche en fibres (produits aux céréales non raffinées tels que pain, légumineuses, fruits et légumes) et en protéines (viande et poisson, par exemple) ralentit la digestion et donc l’assimilation des sucres alimentaires. Toujours selon Michaël Sels, il faut consommer chaque jour des fibres, élément essentiel d’une bonne alimentation.

Grossesse et édulcorants : le bon plan ?

C’est la consommation journalière de sucres ajoutés et rapides comme le sucre de table, mais aussi le miel ou le sirop, qui doit être limitée. Et les édulcorants sont ici d’une aide précieuse. Leur usage permet en effet de manger des aliments au goût sucré sans faire grimper en flèche la glycémie. De plus, ils n’apportent qu’une quantité négligeable de calories, un avantage pour les femmes en surpoids ou obèses qui doivent surveiller leur prise de poids pendant leur grossesse.

Les édulcorants sont-ils sans danger pour la maman et pour le bébé ? Oui, si on ne dépasse pas leur limite journalière. Un demi-litre de soda light par jour est sûr pour les deux, indique Michaël Sels, ou n’importe quelle quantité équivalente d’édulcorants. Déguster un mocktail maison bien frais, deux tranches de gâteau fait avec un édulcorant ou un produit light est permis quand on est enceinte. Toutes les sortes d’édulcorant disponibles sur le marché ont été analysées et approuvées, et peuvent donc être consommées pendant la grossesse. Choisissez votre aliment préféré ou réalisez une recette incluant l’édulcorant de votre choix. En savoir plus sur l’effet des édulcorants pauvres en calories sur le taux de glycémie.

En savoir plus sur l’effet des édulcorants pauvres en calories sur le taux de glycémie

Cake carotte quinoa

Voilà un gâteau bien curieux, mais néanmoins savoureux de notre blogueuse culinaire Marta Majewska - The Luscious Joys of Princess Misia! Un cake à l’huile d’olive, sans sucres ajoutés, mais à saveur ajoutée !

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Babka au chocolat

Le babka suédois vous connaissez ? Vu sa popularité grandissante, cette version sans sucres ajoutés était indispensable.

Le babka est une déclinaison du pain perdu et se rapproche, par sa texture, de la brioche. Il n’est pas seulement très beau, il est juste délicieux. Pour la farce, prévoyez 200 g d’une pâte à tartiner au chocolat sans sucre ou, encore mieux, réalisez-la vous-même en suivant la recette. 

Ingrédients (pour 12 portions)

Pour la pâte  

  • 300 g  de farine fermentante 
  • 50 g  de stevia cristal 
  • 7 g  levure sèche  
  • 2 oeufs de taille moyenne 
  • 60 ml d’eau 
  • Une pincée de sel 
  • 70 g de beurre mou 

Pour la pâte à tartiner 

  • 120 g  de noisettes épluchées 
  • 10 g  de poudre de cacao 
  • 75 g  stevia cristal 
  • 1 c. à s. d’huile de tournesl 
  • 1 c. à c. de  vanille 

Connaissez-vous la Dose Journalière Admissible pour les édulcorants?

Préparation

Pour la pâte à babka 

  • Verser la farine, la stévia cristal, la levure sèche et une pincée de sel dans le bol de votre mixer. Mixer quelques minutes tous ces ingrédients avec les crochets à pâte
  • Incorporer les œufs l’un après l’autre
  • Ajouter ensuite l’eau et mixer jusqu’à l’obtention d’une pâte collante 
  • Couper le beurre mou en petits dés. Réduire la vitesse du mixeur et ajouter les dés de beurre un à un
  • Mixer ensuite à vitesse moyenne pendant environ 10 minutes. Il est possible qu’il faille de temps à autre décoller la pâte des bords du bol. Si la pâte continue à rester trop collante, on peut ajouter quelques cuillères de farine, une à une, jusqu’à ce que la pâte se détache
  • .Enduire un grand bol d’huile neutre et y déposer la pâte. Mettre un peu d’huile également sur le dessus de la pâte et la recouvrir de film plastique. Faire reposer la pâte au frigo pendant une demi-journée, idéalement toute une nuit
  • Sortir la pâte du frigo, enduire votre plan de travail de farine et dérouler la pâte à l’aide d’un rouleau à pâtisserie pour en faire un rectangle d’une épaisseur d’1 cm. Etaler la pâte à tartiner au chocolat en enrouler la pâte sur le long côté
  • Ramener les bouts du rouleau vers le centre et les « tresser » ensemble. Mettre la pâte dans un moule et inciser la pâte sur le dessus avec un couteau pour décorer. 
  • Recouvrir d’un essuie de cuisine pendant une petite heure avant d’enfourner. 
  • Faire cuire environ 30 minutes à 180° C jusqu’à ce que le babka soit bien doré. Laisser refroidir quelques instants et servir aussitôt. 

Pour la pâte à tartiner au chocolat 

  • Griller les noisettes pendant 10 minutes à 160°C. Laisser refroidir. 
  • Mettre les noisettes et le reste des ingrédients dans un bol et mixer jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène. Cela peut prendre quelques minutes. 

Valeur calorique (pour une tranche de babka) = 251 kcal

10 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée)

Télécharger la recette ici!

Bundt cakes « citrouille »

Une nouvelle recette de foodie Simply Morane, idéale pour l’automne ou pour une soirée Halloween!

Morane a réalisé des minis citrouilles en utilisant cette fois-ci un édulcorant massique. Ces édulcorants massiques sont très intéressants en pâtisserie, car ils permettent de garder le même volume. On remplace 100 g de sucre par 100 g de cet édulcorant. L’intérêt? Le même dosage que le sucre, mais sans les calories!  

Ingrédients (pour 6 mini citrouilles ou 12 bundt cakes)

Pour le cake

  • 200 g de purée de potiron maison 
  • 50 g de compote de pommes sans sucres ajoutés 
  • 50 g de beurre fondu  
  • 80 g d’édulcorant à base d’érythritol 
  • 200 g de farine blanche 
  • 1 c. à c. de levure chimique 
  • 1 œuf 
  • 1 c. à c. bombée d’un mélange 4 épices  
  • zeste d’orange 

Pour le topping  

  • 3 c. à s. de skyr  
  • 3 c. à s. de lait  
  • 2 c. à c. d’édulcorant

L’érythritol est le seul édulcorant massique qui n’a pas de valeur calorique

Préparation

  • Préchauffer le four à 180° C 
  • Dans un bol mélanger la purée de potiron, la compote de pomme, l’œuf, l’édulcorant, le beurre fondu et les zeste d’une demi orange environ
    Pour la purée de potiron il faut juste cuire 1/4 de potiron ou 1/2 potimaron vapeur ou à l’eau (sans la peau) et le réduire en purée après cuisson 
  • Ajouter ensuite la farine avec la levure chimique, la càc de mélange 4 épices et la pincée de sel. Bien mélanger 
  • Disposer ce mélange dans des moules à muffins ou dans des moules ressemblant à des citrouilles 
  • Enfourner +- 15-20 minutes 
  • Laisser refroidir, couper le surplus de pâte pour pouvoir superposer les demi citrouilles 
  • Pour le topping, diluer le skyr avec le lait dans un bol et ajouter l’édulcorant 
  • Tremper le dessus des citrouilles 
  • Décorer avec des graines de courge, un peu de poudre de cannelle et un bâton de cannelle (facultatif). Bon appétit! 

Astuce: ces mini cakes « bundt » se conservent max. 3 jours  

Valeur calorique (pour une mini citrouille) =196 kcal

15.6 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée)

Télécharger la recette ici!

Retrouvez l’équilibre avec Simply Morane

Moi c’est Morane, je suis diététicienne depuis plus de 5 ans et je travaille à nouveau cette année avec la plateforme Edulcorants.eu. Je suis ravie de collaborer à cette initiative pour vous partager quelques informations sur ce sujet ainsi que des petites astuces pour la cuisine!

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Tout ce que vous devez savoir sur les polyols

Les polyols sont des édulcorants dits « de charge » ou « massiques ». Ils sont obtenus industriellement, mais ils sont aussi naturellement présents en petites quantités dans de nombreux fruits et légumes, comme les baies de sorbier ou les champignons. Leur pouvoir sucrant diffère entre 0,4 et 1 fois celui du sucre ou saccharose. Ils apportent des calories, mais savez-vous pourquoi ?

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Punch d’automne fruité à la stévia

Offrez-vous 5 minutes de « me-time » avec ce délicieux punch d’automne, la toute nouvelle recette de notre coach lifestyle en diabète, Charlotte Pots !

La fin de l’été approche à grands pas. Il est temps de passer à la vitesse supérieure. Le travail a repris à plein régime, les enfants sont de retour à l’école, les activités de toute nature ont redémarré… Pas si facile de reprendre le rythme, non ? Alors, dans tout ce rush, pensez à prévoir du temps pour vous, c’est tellement important. Et c’est d’autant plus vrai si, comme notre patiente et coach Charlotte, vous devez constamment garder votre glycémie à l’œil. Son mini-break idéal ? Se poser 30 minutes avec un délicieux punch (et un bon livre) ! On le prépare en un tournemain et il est incroyablement savoureux. 

Ingrédients (+/- 1 l ou 6 portions de 15 cl)  

  • Gingembre frais (+/- 5 cm selon vos goûts) 
  • Un bâtonnet de cannelle 
  • Quelques fleurs d’anis étoilé (selon vos goûts) 
  • 3 dl de thé au pamplemousse ou tout autre infusion aux fruits selon vos goûts (2 sachets) 
  • Quelques brins de verveine fraiche 
  • 5 dl de jus de pastèque  
  • 1 dl de jus de pamplemousse frais 
  • 1 dl de jus de citron vert frais 
  • 16 morceaux de pamplemousse frais (l’équivalent d’1/2 pamplemousse) 
  • 8 petites boules de pastèque 
  • Quelques gouttes de stévia liquide (quantité selon vos préférences/goûts)

La stévia est-elle un sucre naturel? 

Préparation: 

  • Faire infuser des rondelles de gingembre dans 1 tasse d’eau bouillante. Veiller à ce que le gingembre cuise suffisamment longtemps pour en faire ressortir un maximum le goût. 
  • Laisser refroidir cette préparation avant d’ajouter le bâton de cannelle, un peu d’anis étoilé, le pamplemousse séché et la verveine. 
  • Mélanger le thé au gingembre avec les jus de pamplemousse, citron vert et pastèque. 
  • Terminer la préparation en ajoutant les morceaux de fruits et la stévia liquide selon vos goûts ! Santé ! 

Valeur calorique (pour un verre de 15 cl) = 34 kcal

5 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée)

Téléchargez la recette ici!

Vous préférez boire votre punch chaud? Aucun problème! 
Dans ce cas, n’ajoutez pas les morceaux de fruits et ajoutez éventuellement un deuxième bâton de cannelle. 

Retrouvez d’autres conseils de la coach en diabète lifestyle Charlotte Pots!

Madeleines au citron et à la lavande

Notre influenceuse lifestyle An-Katrien a toujours eu un faible pour les ‘Madeleines’. Elle souhaitait toutefois apporter une petite touche de fraicheur et de nouveauté à cette recette bien connue. De quoi la rendre encore plus intéressante !

Après plusieurs essais, An-Katrien a finalement opté pour la fraicheur du citron et le parfum de la lavande : un résultat délicieux, idéal pour les diabétiques et instagrammable à souhait ! Pour cette recette, notre bloggeuse a utilisé de la poudre à base de stévia, idéale pour la pâtisserie. Cet édulcorant est très facile à utiliser puisqu’il suffit généralement de remplacer une cuillère de sucre par l’équivalent ou la moitié de poudre à la stévia (vérifier selon le produit utilisé) et le tour est joué. Ces madeleines peuvent constituer un snack idéal, accompagner votre thé ou être mis dans la boite à tartine des plus petits !

Ingrédients (pour 15 madeleines)

  • 2 oeufs
  • 50 à 100 g de stevia en poudre selon le produit (à la place de 100 g de sucre)
  • 1 c. à c. de zestes de citron
  • 2/3 c. à s. de lavande comestible (en magasin bio)
  • 100 g de beurre
  • 125 g de farine 
  • 1 c. à c. de poudre à lever

Sans sucres ou sans sucres ajoutés, ce n’est pas la même chose!

Préparation: 

  • Préchauffer le four à 190°C.
  • Mélanger l »édulcorant et les œufs pendant 5 minutes avec un batteur électrique jusqu’à l’obtention d’un mélange bien mousseux
  • Faire fondre le beurre, prélever les zestes d’un citron et émincer finement la lavande afin qu’elle puisse dégager tout son arôme
  • Ajouter les zestes de citron, la lavande moulue et le beurre fondu à l’appareil.
  • Incorporer à la spatule la farine et la poudre à lever.
  • Faire reposer l’appareil pendant environ 3 heures minimum au réfrigérateur. Il est aussi possible de préparer la pâte la veille et de cuire les madeleines le lendemain.
  • Remplir le moule à madeleine avec la pâte (ne pas excéder les 2/3 de chaque forme).
  • Faire cuire 10-12 minutes. Les madeleines sont cuites lorsqu’apparait un joli galbe sur le dessus.
  • Saupoudrer d’une peu de lavande fraiche pour garnir.

Valeur calorique (pour 1 madeleine) = 101 kcal 

6,7 g de sucre en moins (par rapport à la version sucrée) 

Télécharger la recette ici!

Des recettes aux édulcorants 100 % réussies : les trucs de Michaël Sels

Préparer des recettes sans sucre est bon pour la santé. Cependant, les réaliser avec des édulcorants nécessite un minimum de connaissances. Le chef cuisinier et nutritionniste Michaël Sels (diététicien en chef de l’UZA) partage son expérience pour des résultats parfaitement réussis.

Vous désirez recourir aux substituts de sucre parce que vous avez le diabète, parce que vous faites attention à votre poids et voulez réduire les calories, ou simplement parce que vous souhaitez limiter les sucres en général ? Le sucre ne se borne pas à sucrer, il remplit aussi d’autres fonctions dont il faut tenir compte quand on veut cuisiner de bons petits plats contenant moins de sucre. Découvrez, dans cet article, les conseils de Michaël Sels pour remplacer ses fonctions d’agent conservateur et de liant. Vous y trouverez une délicieuse recette de confiture aux framboises et aux graines de chia ainsi que la recette préférée du chef cuisinier et diététicien Michaël Sels : un gâteau aux pommes. Fort de ses nombreuses années d’expérience des alternatives sans sucre, il nous confie ci-dessous ses meilleurs conseils pour remplacer les autres fonctions du sucre :

Recettes aux édulcorants : une couleur et une saveur parfaites

Avez-vous déjà préparé un gâteau avec un édulcorant ? Dans ce cas, vous avez probablement remarqué qu’il ne brunit ou ne caramélise pas à la cuisson. Le sucre a, lui, la capacité très appréciable de caraméliser et de colorer. Cela est dû à la réaction de Maillard qu’il subit à des températures élevées et qui donne à la pâtisserie sa belle couleur dorée.

ASTUCE : Michaël Sels envisage plusieurs solutions. Le gâteau dorera encore si l’on ne garde que la moitié du sucre prévu dans la recette. Vous devez encore réduire la quantité de sucre ? Réalisez une pâte sans sucre, mais saupoudrez du sucre par-dessus pour que ce dernier caramélise. Et pour une préparation zéro sucre, incorporez quelques pointes de couteau de cacao en poudre à la pâte avant de la mettre dans le four. De cette façon, le cacao ne se goûtera pas mais le gâteau dorera !

RECETTE : Préparez votre muffin sans sucre comme d’habitude. Entre 5 et 10 minutes avant la fin de la cuisson, sortez-le du four et enduisez-le de 2 cuillerées à soupe de sirop (d’érable, p. ex.). Remettez-le dans le four pour les 5 à 10 minutes restantes, jusqu’à ce qu’il soit brun-doré.

« Il existe dans le commerce des mélanges qui font colorer et caraméliser », continue Michaël Sels. Chaque édulcorant ayant des caractéristiques différentes, les producteurs recherchent la meilleure combinaison d’ingrédients afin de développer un produit qui soit le plus facile possible à utiliser en cuisine. Ainsi, il y a sur le marché des produits contenant du tagatose, un édulcorant qui, lui, colore.

Pouvoir levant et sucrant

Au fil de ses années d’expérience, Michaël Sels a constaté qu’une préparation aux édulcorants lève moins que les recettes au sucre ordinaire. C’est que le sucre est effectivement un élément qui contribue à faire lever les pâtes.

ASTUCE : Son conseil ? Prenez de la farine fermentante, ou ajoutez un sachet de levure en poudre. Et si vous voulez essayer une recette qui comprend déjà ces ingrédients en supprimant le sucre ? Alors, versez un sachet de levure en poudre supplémentaire.

Plus important encore, le sucre est utilisé pour son pouvoir sucrant. Par chance, dit Michaël Sels, c’est aussi la fonction première des édulcorants. On les utilise pour leur pouvoir sucrant.

ASTUCE : Il existe de nombreux édulcorants sur le marché. Testez celui que vous préférez dans votre recette. Peut-être trouverez-vous qu’une recette s’accommode mieux de l’un et une autre recette d’un autre. Mettez toujours la quantité adéquate selon les instructions sur l’emballage. Cela peut grandement différer d’un produit à l’autre.

Aspartame, cyclamate, glycosides de stéviol (stévia) ou sucralose ? Basses calories, polyols ou substances intenses ? Qui est quoi ? Découvrez-le dans la rubrique « Édulcorants » !

Le bon volume et le bon poids, chaud comme froid

Ceci nous amène à la dernière fonction : le volume, et le poids qui va de pair. La quantité d’édulcorant à mettre est toujours indiquée sur l’emballage. Elle peut toutefois s’écarter du volume et/ou du poids de sucre, et de ce fait, le volume ou poids total de la pâte peut lui aussi différer.

ASTUCE : Michaël Sels conseille d’augmenter la part des autres ingrédients si nécessaire. Par exemple, pour un classique gâteau 4/4 (quatre quarts), il faut mettre 200 g de chaque ingrédient, mais les 200 g de sucre doivent être remplacés par 20 g d’édulcorant (en fonction de l’édulcorant choisi, vérifiez toujours sur l’emballage). Évidemment, au total, la pâte pèsera moins lourd que d’ordinaire. Mais en ajoutant par exemple 50 g de farine, 50 g de beurre et un œuf en plus, on arrive plus ou moins au poids voulu.

Vous remarquerez que la préparation d’une recette sans sucre n’est pas du tout pareille. Il est possible que la réaction entre les divers ingrédients diffère. Pas de panique : Michaël Sels l’affirme, la pâte aura probablement un autre aspect, mais ne sera pas moins bonne pour autant. Elle pourrait par exemple s’avérer plus ferme : c’est normal.

ASTUCE : La pâte est trop dure et difficile à mélanger ? Ajoutez un peu de liquide, par exemple 2-3 cuillerées à soupe de lait.

Quelle quantité d’édulcorants prenez-vous ? Qu’est-ce qui est admis ? Faites le test !

Préparations chaudes ou froides ? Les deux ! Dans les préparations froides comme le yaourt, le gâteau au fromage frais ou les glaçons, n’importe quel édulcorant fait l’affaire. Dans le cas de préparations chaudes, tenez compte des trucs ci-dessus, dont la réaction de Maillard et la coloration des gâteaux. De plus, certains produits, notamment ceux à base d’acésulfame K, ne peuvent chauffer à plus de 200 °C, explique Michaël Sels. Dès lors, lisez toujours les instructions d’emploi sur l’étiquette du produit.

RECETTE : Pour un glaçage maison sans sucre, mélangez du cream cheese, l’édulcorant de votre choix et un zeste de citron. Cela décorera délicieusement des cupcakes ou un gâteau à la carotte, par exemple. Vous pouvez même le colorer en ajoutant une cuillerée de jus de myrtilles.

Pour conclure, Michaël Sels nous donne un dernier conseil : mangez sain et équilibré. Même un gâteau sans sucre reste un gâteau et doit être consommé en petite quantité!

Gâteau au chocolat et betterave rouge

Voilà un gâteau pas comme les autres que vous propose notre blogueuse culinaire Marta Majewska - The Luscious Joys of Princess Misia! Non seulement il est sans sucres ajoutés, mais la betterave y apporte une touche moelleuse, douce, permettant de limiter l’apport en graisses, sans sacrifier le côté gourmand.

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My sweet caramel

Préparer du caramel à base d’édulcorants? Rien de plus simple! Les édulcorants à base de tagatose s’utilisent comme le sucre. Suivez cette recette pour préparer du caramel et utilisez-le de différentes manières !

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Cuisiner avec des édulcorants: les astuces du chef cuisinier Michaël Sels

Cuisiner avec des édulcorants ou avec du sucre, ce n’est pas du tout pareil. Bien qu’en finalité, la saveur sucrée soit la même, certains problèmes peuvent se poser en cours de préparation. Le chef cuisinier Michaël Sels nous confie ses trucs exclusifs pour des recettes parfaitement réussies.

L’usage d’édulcorants permet de réduire la consommation de sucres, ce qui est tout bénéfice pour la santé. Pas seulement pour les personnes diabétiques : cela profite à la santé publique en général. En effet, dans un régime alimentaire sain et équilibré, il est conseillé de limiter la consommation de sucres ajoutés, ce qui réduit dans la foulée la quantité de calories ingérées.  

Il convient de tenir compte de plusieurs aspects pour remplacer le sucre dans une recette. Même s’ils parviennent à imiter le goût du sucre, les édulcorants nécessitent une tout autre approche en cuisine. Il faut un minimum de connaissances pour réussir parfaitement une recette comprenant un édulcorant. Dans une interview, le chef cuisinier et nutritionniste Michaël Sels (diététicien en chef de l’UZ d’Anvers) nous a confié ses meilleurs trucs pour cuisiner sans sucre !  

Les fonctions du sucre

Afin de définir de quelle manière les édulcorants doivent être utilisés en cuisine, Michaël Sels propose d’examiner d’abord les différentes fonctions du sucre, car chaque fonction va nécessiter une solution différente. Il distingue 6 fonctions principales du sucre :

  • Conserver
  • Lier
  • Colorer
  • Lever (poudre à lever)
  • Relever le goût (sucré)
  • Donner du volume

Voulez-vous caraméliser quelque chose ? Dans ce cas, prenez du tagatose !

Conserver et lier

La première fonction essentielle est la conservation des aliments. Les produits contenant beaucoup de sucre se conservent longtemps. Michaël Sels donne l’exemple de la confiture : une recette ordinaire comporte 50 % de fruits et 50 % de sucre. Grâce à cette teneur élevée en sucre, la confiture peut être conservée des mois hors du réfrigérateur.

Mais comment conserver de la confiture à l’édulcorant ?  

Répartissez la confiture en petites portions, qui se conserveront jusqu’à 3 semaines dans le réfrigérateur. Vous avez beaucoup de fruits ? Congelez-les et préparez un peu de confiture à la fois, de manière à toujours avoir un pot sous la main.

L’exemple de la confiture illustre du reste aussi la deuxième fonction du sucre : son effet liant. Michaël Sels connaît une alternative parfaite !

Pour un goût naturel et un résultat succulent, on peut ajouter des graines de chia. Elles vont gélifier au contact de l’eau présente dans les fruits. Elles s’intègrent bien dans une confiture aux framboises ou aux groseilles. Vous préféreriez une autre solution ? Dans ce cas, essayez un autre agent liant comme de la gélatine ou, en version végétale, de l’agar-agar.

Ajoutez 1 cuillerée à soupe de graines de chia par 100 g de purée de fruits, mélangez-y un édulcorant de votre goût et chauffez. Versez dans des pots stérilisés, fermez-les bien et laissez-les jusqu’à 3 semaines dans le réfrigérateur une fois refroidis.

Vous aimeriez en savoir plus sur les sucres et leurs substituts ?

La recette préférée de Michaël Sels aux édulcorants

Michaël Sels aime les grands classiques. Sa recette préférée : le gâteau aux pommes. D’ailleurs, ajouter des fruits dans un gâteau préparé avec des édulcorants est un must absolu car cela aide à remplir plusieurs fonctions du sucre :

  • accentue naturellement le goût sucré
  • ajoute du volume
  • brunit à la cuisson

Ingrédients

  • 4 pommes
  • 250 g de farine fermentante
  • 3 œufs
  • 100 g de margarine
  • 200 g de yaourt islandais (Skyr)
  • 4 càs d’édulcorant à base de glycosides de stéviol (par ex. stévia)
  • 2 càs de pignons de pin

Préparation

  • Préchauffez le four à 185 °C.
  • Séparez les œufs.
  • Faites fondre la margarine et mélangez-la au yaourt et aux jaunes d’œuf.
  • Ajoutez l’édulcorant à la farine fermentante, versez ce mélange sec au mélange au yaourt et mélangez vigoureusement.  
  • Montez les blancs d’œuf en une neige ferme, puis incorporez délicatement celle-ci à la pâte à l’aide d’une spatule.  
  • Découpez les pommes en petits dés, puis ajoutez ceux-ci ainsi que les pignons de pin à la pâte et mélangez le tout.
  • Versez la pâte dans un moule à gâteau graissé, puis faites cuire le gâteau de 45 à 55 minutes au milieu du four.

Envie de découvrir une alternative aux autres fonctions du sucre ? Retrouvez la suite des conseils de Michaël Sels pour cuisiner avec peu ou pas de sucre, moins de calories, mais un goût tout aussi sucré ! Inscrivez-vous à notre newsletter pour ne rien manquer!

Cake aux amandes, poire et gingembre

Quoi de meilleur qu’un morceau de cake sortant du four ? Qui plus est quand les températures extérieures approchent de zéro… Alors restez bien calfeutrés dans votre petit nid et profitez de ce cake aux amandes, poire et gingembre qui ne contient ni gluten ni sucres ajoutés !

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Kilos émotionnels: de quoi s’agit-il?

Les kilos émotionnels désignent les kilos que l’on prend en raison d’une surconsommation liée aux émotions, par exemple sous l’emprise du stress.

Les émotions peuvent nous pousser à manger sans avoir réellement faim. Bien souvent il s’agit de denrées alimentaires riches en sucres et/ou en graisses. Pourquoi ? Parce que dans notre cerveau, les émotions influencent les neuromédiateurs de l’humeur, et ce sont eux qui vont ouvrir l’appétit. La nourriture est utilisée comme système d’autosatisfaction.

Alimentation émotionnelle

C’est particulièrement le cas sous l’effet du stress et d’autres émotions négatives (contrariété, tristesse, colère, ennui, idées noires…), qui poussent à manger, souvent du sucré, ce qui déclenche une sécrétion de dopamine qui produit un effet réconfortant : on appelle cela le circuit de la récompense. Et le cerveau retient. Ce qui fait que l’on peut avoir une forte envie de sucrée sous l’emprise du stress ou de contrariété, parce que l’on anticipe le plaisir qui découle de ce circuit de la récompense.

Comment éviter de manger et prendre du poids lorsque l’on mange sous l’emprise du stress ou d’autres émotions négatives ? Découvrez 6 conseils pour y parvenir.

  1. Gérer ses émotions, son stress : se poser la question sur ce que l’on ressent, ce qui se passe à l’instant.
  2. Pratiquer une activité comme la méditation ou le yoga.
  3. Se limiter à 3 repas équilibrés par jour. Cela permet de faire la distinction entre la faim et l’envie de manger.
  4. En cas de grignotage : remplacer les aliments sucrés/gras par des denrées plus légères (fruits, yaourt maigre, boisson light sans sucres…).
  5. Manger lentement, pour apprécier au mieux la nourriture et favoriser la satiété.
  6. Bouger ! l’activité physique évacue le stress, en plus de brûler des graisses !

En cas de besoin, faites-vous aider pour un professionnel de la santé!

Boissons light et poids corporel

L’eau est sans conteste la première boisson recommandée, surtout en cas d’excès de poids. Les boissons light, qui contiennent moins ou plus du tout de sucres, permettent aussi de limiter l’apport calorique, tout en bénéficiant de la saveur d’une boisson sucrée.

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Pour un environnement alimentaire sain en Europe

Pour manger sainement, il faut un environnement sain ! International Sweeteners association (ISA) a soutenu un évènement EURACTIV au cours duquel les participants ont discuté des mesures européennes visant à créer un environnement sain.

L’obésité et les maladies non transmissibles sont toujours en hausse, ce qui met la pression sur les gouvernements pour prendre des mesures afin de favoriser un environnement sain. Dans le cadre de la stratégie « de la ferme à la fourchette » (Farm to Fork Strategy  ou F2F), l’Union Européenne souhaite aller dans ce sens, en réfléchissant aux mesures alimentaires et de santé publique qui pourraient être prises. 

Moins de sucre, de graisses, de sel… 

Christine Schneider, rapporteur du parlement Européen sur la stratégie F2F, souligne à ce propos que l’industrie alimentaire a un rôle important à jouer pour permettre de manger sainement. Stineke Oenema (UN Nutrition) estime que la reformulation des denrées pour réduire certains ingrédients tels que le sucre, les graisses et le sel constitue une étape clé. Tout en précisant que ce n’est jamais un aliment pris isolément qui est sain ou pas, mais que c’est l’ensemble de l’alimentation qui importe. 

Les édulcorants basses calories peuvent apporter leur contribution à cette reformulation, pour aider à réduire les sucres des aliments et boissons, tout en gardant le plaisir du goût sucré. Valentian Nolli, du grossiste allemand METRO, ajoute que les denrées aliments doivent présenter certaines caractéristiques pour être acceptées par les consommateurs, notamment le goût. 

Vidéo : Lutter contre l’obésité avec des gestes simples 

Environnement alimentaire, excès de poids et édulcorants 

En permettant de réduire le sucre dans l’offre alimentaire, tout en maintenant la saveur sucrée tant appréciée, les édulcorants basses calorie peuvent jouer un rôle dans une alimentation saine et durable. 

A ce sujet, le Prof. Anne Raben (Université de Copenhague) rapporte que sur base des recherches menées au cours de ces 20 dernières années, il apparait que les édulcorants hypocaloriques et non caloriques peuvent être efficaces pour réduire l’apport calorique et le poids corporel lorsqu’ils sont utilisés pour remplacer le sucre dans l’alimentation. 

Lire le compte-rendu complet sur Euraktiv.

Référence : Creating healthy food environments – EU policies and key stakeholder contributions. Euraktiv, 15 juil 2021. 

Pourquoi les édulcorants sont utiles pour le poids?

En tête des méthodes pour perdre du poids, les Belges privilégient logiquement de changer leur alimentation en réduisant les calories. Les aliments sucrés sont souvent les premières cibles de cette démarche. C’est ici que les édulcorants basses calories peuvent trouver leur place, comme le décrit cet e-book dans sa revue de littérature sur les 5 questions les plus fréquemment posées.

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C’est quoi l’Edulcotest ?

Combien de denrées avec des édulcorants puis-je consommer par jour ? Pour le savoir, rien de plus simple, faites l’Educoltest ! Cet outil exclusif donne une vue réelle de votre niveau de sécurité sur base des aliments et boissons que vous consommez chaque jour, en précisant le type et la marque du produit.

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L’espérance de vie en recul à cause de la malbouffe ?

Notre espérance de vie n’a cessé d’augmenter de façon continue depuis plusieurs décennies, mais voilà que cela s’arrête, voire diminue. L’alimentation malsaine est-elle en cause ? Oui, en partie au moins. Explications.

Cela fait longtemps que notre espérance de vie a augmenté de quelques mois chaque année. Mais certains prétendent que notre environnement alimentaire malsain va ralentir, voire réduire, cette espérance de vie. Qu’en est-il ? Le Cebam (Belgian Center for Evidence-Based Medicine), qui traque notamment les fausses informations sur la santé qui circulent dans les médias, a fait le point sur ce sujet.

Le surpoids de plus en plus précoce

Dans cet article, l’auteur (Patrick Mullie) rappelle qu’en 2005 déjà, des scientifiques ont montré qu’aux États-Unis, l’obésité était responsable d’une diminution de l’espérance de vie moyenne de 1 an. Les personnes obèses vivent en effet de 5 à 20 ans de moins que celles de poids normal.

Alors que l’excès de poids et l’obésité continuent leur progression dans le monde, leur impact sur l’espérance de vie devrait également augmenter. D’autant qu’il n’y a jamais eu, dans l’histoire de l’humanité, autant d’enfants et d’adolescents en surpoids et/ou obèses. Or, plus l’obésité survient tôt, plus les problèmes de santé qui y sont associés apparaitront tôt aussi. Ainsi, selon les scientifiques, l’obésité à l’âge de l’adolescence (17 ans) entraîne une augmentation du risque de mortalité à l’âge adulte qui est multipliée :

  • par 3 pour les maladies cardiaques
  • par 7 pour les maladies rénales
  • par 10 pour le diabète.

A lire aussi : Tacler l’obésité: quelles sont les 10 astuces?

Comment améliorer l’espérance de vie ?

Entre 1980 et 2013, l’obésité dans le monde a augmenté de 29 % à 37 % chez les hommes, et de 30 % à 38 % chez les femmes. C’est ce qui explique que malgré les progrès de la médecine, l’espérance de vie se voit réduite.

Comment enrayer cette évolution négative de l’espérance de vie ? Cela passe par donc, en partie au moins, par la prévention de l’excès de poids et de l’obésité. L’auteur plaide pour que les aliments sains soient rendus économiquement plus attrayants, et les aliments moins sains plus chers.

Les édulcorants peuvent-ils jouer un rôle ?

Oui. En remplaçant le sucre dans les aliments et boissons sucrées, les édulcorants basses calories peuvent contribuer à limiter la quantité de calories ingérées, tout en profitant de la saveur sucrée.

A lire aussi : L’utilité des édulcorants basses calories pour le contrôle du poids

Référence : Gezondheid en wetenschap. 02/06/2021.

Des questions sur le diabète ? Un poids sain relève du défi ? Ou tout simplement besoin d’inspiration pour manger moins sucré ?