FAITES LE TEST !

L’extrait de stévia, l’édulcorant qui aime le sucre

L’édulcorant à base de la plante de stévia est de plus en plus utilisé. Il est cependant souvent associé au sucre. Pourquoi ? C’est surtout une question de goût…

Les édulcorants basses calories permettent de réduire, voire de supprimer complètement le sucre dans les aliments et les boissons. Mais tous ne peuvent pas le faire de la même manière. L’édulcorant à base de la plante de stévia (Stevia rebaudiana), approuvé dans l’Union Européenne fin 2011, est utilisé dans un nombre croissant de denrées, ainsi que comme édulcorant de table.

Mais bien que sa saveur sucrée soit 200 à 300 fois plus importante que celle du sucre, son goût n’est pas exactement le même. Un léger arrière-goût de réglisse peut se ressentir. Outre la quantité utilisée, le contexte dans lequel est utilisé l’édulcorant à base de stévia (comme l’acidité, la présence de sucres…) influence le goût final. La quantité d’édulcorant à base de stévia autorisée dans les boissons (70 à 100 mg de glycosides de stéviol par litre selon la boisson) ne permet pas d’obtenir la même saveur sucrée que celle d’une boisson rafraîchissante sucrée classique contenant environ 10 % de sucres.

Dans d’autres denrées, comme les yaourts aux fruits, l’extrait de stévia côtoie les sucres naturellement présents dans les fruits. C’est donc pour obtenir à la fois une intensité de saveur sucrée suffisante, mais aussi un goût plaisant dans les boissons, que l’édulcorant à base de stévia est généralement associé au sucre. Contrairement aux boissons light à 0 % de sucres, les boissons à base d’extrait de stévia contiennent des sucres (donc des calories), mais en quantité plus faible que les boissons confectionnées uniquement avec des sucres.

Le recours à l’extrait de stévia permet cependant d’atteindre une diminution de 30 % de la teneur en sucres dans les boissons, ce qui, légalement, autorise l’utilisation de la mention « light » ou « allégé en sucres ».

Voir aussi : Stevia: ce qu’il faut retenir en un coup d’oeil (infographie)

Super-smoothie

Pour bien commencer l’année, notre blogueuse culinaire Marta Majewska - The Luscious Joys of Princess Misia! vous a concocté une véritable « potion magique » riche en antioxydants, et édulcorée aux extraits de stévia. Tonus assuré !

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Nouveau consensus sur les avantages des édulcorants basses calories

Des experts internationaux de renom ont procédé à une nouvelle revue des données concernant les édulcorants basses calories. Ce travail, publié dans l’édition de décembre du Nutrition Bulletin, débouche sur un document de consensus qui met en avant les avantages que peut présenter l’utilisation des édulcorants basses calories.

Ce document de consensus a été réalisé par un groupe de 6 experts indépendants* et vient d’être publié dans la revue scientifique Nutrition Bulletin. Parmi eux, le Prof Adam Drewnowski (Université de Washington, États-Unis), rappelle à propos des édulcorants basses calories que «Tout le travail sur la toxicologie et la sécurité réalisé par les agences internationales atteste, de façon répétée, de leur sécurité et de leur efficacité ». Mais les édulcorants basses calories ne sont pas seulement sûrs, ils présentent certains avantages qui ont été passés en revue par les experts. Les principales conclusions de ce travail sont les suivantes :

  • Les édulcorants basses calories n’augmentent pas l’appétit et n’ont pas d’effet discernable sur la satiété.
  • Les édulcorants basses calories aident à réduire l’apport énergétique lorsqu’ils sont utilisés à la place d’ingrédients plus riches en énergie
  • Les édulcorants basses calories peuvent favoriser la perte de poids dans les conditions de vie réelle lorsqu’ils font partie d’un programme de perte de poids basé sur des modifications du comportement (alimentation et activité physique)
  • Les édulcorants basses calories peuvent avoir un effet bénéfique sur l’élévation des taux sanguins de sucre et d’insuline consécutive au repas chez les personnes saines ainsi que les personnes diabétiques.
  • Les édulcorants basses calories sont bénéfiques pour la santé dentaire.

Le document fait aussi référence à certaines perceptions erronées et désinformation concernant les édulcorants basses calories. Ainsi, à propos de certaines controverses sur leurs effets sur le poids, le Prof James Hill (Université du Colorado, États-Unis) déclare que « nous avons juste un très grand nombre d’études qui montrent que les édulcorants à basses calories sont des outils positifs, et non négatifs, pour la gestion du poids ».

*Sigrid Gibson (UK), Prof Adam Drewnowski (USA), Prof James Hill (USA), Prof Eeva Widström (Finland), Prof Hely Tuorila (Finland), Prof Anne Raben (Denmark).

Retrouvez les interviews des Prof. J.Hill et Prof. A. Drewnowski dans le communiqué de presse de ISA : http://www.sweeteners.org/en/resources/expert-opinion/consensus-statement-on-the-benefits-of-low-calorie-sweeteners

Petits pots au chocolat

Voilà une idée originale et gourmande pour un cadeau de fêtes de fin d’année, concoctée par notre blogueuse culinaire Marta Majewska – The Luscious Joys of Princess Misia!

Ingrédients

  • 60 g de poudre de cacao
  • 60 g d’édulcorant au tagatose
  • 60 g de chocolat au lait à la stevia
  • 4 marshmallows au maltitol*

Préparation

Mettre la poudre de cacao dans le fond d’un petit pot. Ajouter la poudre au tagatose. Couper le chocolat en petits morceaux et les ajouter dans le pot au-dessus des autres ingrédients. Terminer par la couche de marshmallows.

*Le maltitol est un édulcorant de masse de la famille des polyols, moins sucré que le sucre, mais aussi moins calorique (2,4 kcal/g au lieu de 4 kcal/g)

A déguster également : brownies au potiron

Le petit-déjeuner à l’honneur de la Journée Mondiale du Diabète

La Journée Mondiale du Diabète qui se déroule le 14 novembre 2014 a pour thème «Une vie saine et le diabète ». Cette année, l’accent est mis sur l’importance de bien commencer la journée, avec un petit-déjeuner sain.

La Journée Mondiale du Diabète (JMD), menée par la Fédération internationale du diabète (FID) (1) attire l’attention sur la menace sanitaire croissante que représente le diabète. Pour la période 2014-2016, c’est le thème «Une vie saine et le diabète » qui a été retenu. Les activités et supports pour 2014 mettent l’accent sur l’importance de commencer la journée par un petit-déjeuner sain afin de prévenir le développement du diabète de type 2 et de gérer efficacement tous les types de diabète de façon à éviter les complications.

Petit-déjeuner: l’avis de Laurent Crenier

« Le diabète affecte près de 400 millions de personnes, et engloutit près de 550 millions de dollars en dépenses de santé », explique le Dr Laurent Crenier, Secrétaire général de l’Association Belge du Diabète (ABD). « Plus de 70 % des cas de diabète peuvent être évités ou retardés par l’adoption de styles de vie sain, et le petit-déjeuner en fait partie », poursuit le Dr Crenier ». En effet, prendre un petit-déjeuner sain diminue le risque de développer le diabète de type 2 (2). À l’inverse, le fait de ne pas prendre de petit-déjeuner est associé à un gain de poids. « Or», rappelle le Dr Crenier, «l’excès de poids est l’un des principaux facteurs de risque de diabète de type 2 ».

Petit-déjeuner: une place pour les édulcorants ?

Le recours aux édulcorants intenses, dans le cadre d’une alimentation équilibrée, peut être une option intéressante pour contrôler l’apport calorique et le taux de sucre dans le sang, tout en continuant à profiter de la saveur sucrée. Soucieuse de la qualité des informations diffusées sur de telles thématiques, l’ABD a marqué depuis peu son soutien à l’initiative www.edulcorants.eu, qui offre des informations fiables et validées sur les édulcorants.

Références:
1. La FID regroupe plus de 230 associations nationales du diabète dans 170 pays et territoires.
2. Mekary, R. A., Giovannucci, E., Willett, W. C., van Dam, R. M., & Hu, F. B. (2012). Eating patterns and type 2 diabetes risk in men: breakfast omission, eating frequency, and snacking. American Journal of Clinical Nutrition, 95(5), 1182–1189. doi:10.3945/ ajcn.111.02820

Voir aussi : Qu’est-ce qu’un petit-déjeuner équilibré ?

Chocolat chaud sans sucres ajoutés

Une façon gourmande d’inviter le lait à la table du petit-déjeuner ou du goûter, sans le moindre apport calorique superflu.

Ingrédients (pour une portion)

  • 20 cl de lait demi-écrémé
  • 1 cuillère à café de cacao
  • 1 à 2 cuillères à café d’édulcorant en poudre au choix : soit à base de sucralose, de stevia, de tagatose…(équivalent à 1 à 2 cuillères à café de sucre)
  • cannelle en poudre (facultatif)

Préparation

  1. À l’aide d’un fouet, délayer le cacao (et la cannelle) dans le lait chaud.
  2. Ajouter l’édulcorant selon le goût sucré souhaité et servez

Variante : pour une version plus gourmande, remplacez la poudre de cacao par 30 g de chocolat sans sucres ajoutés, et réduisez la quantité d’édulcorants en poudre selon le goût sucré souhaité.

Qu’est-ce qu’un petit-déjeuner équilibré ?

Premier repas de la journée, le petit-déjeuner n’est pas « petit », puisqu’il devrait fournir 20 à 25 % de l’apport énergétique de la journée. Mais au fait, de quoi se compose un petit-déjeuner équilibré ?

La base d’un petit-déjeuner équilibré

Le petit-déjeuner s’élabore sur la base de 4 familles d’aliments :

  • Un féculent : pains, céréales pour petit-déjeuner… en privilégiant les céréales complètes
  • Un produit laitier ou une alternative végétale enrichie en calcium
  • Un fruit, de préférence frais, ou occasionnellement un jus de fruit
  • Une boisson : eau, café, thé, tisane…

La Journée mondiale du Diabète est l’occasion de rappeler que les conseils alimentaires pour les personnes diabétiques, qui portent une attention particulière aux sucres et aux graisses, sont largement valables pour tout un chacun en bonne santé et qui souhaite le rester !

10 conseils pour un petit-déjeuner équilibré

Ainsi, le Vigez et la Diabetes Liga donnent 10 conseils à ce propos :

  1. Mangez à intervalles réguliers.
  2. Ne sautez pas de repas.
  3. Faites quotidiennement trois repas avec des glucides. Les collations entre les repas et une collation du soir sont à envisager en fonction du traitement. Discutez-en avec votre diététicien(ne).
  4. Utilisez par groupe de repas des aliments issus de chaque niveau de la pyramide alimentaire, et respectez les proportions des différents groupes de la pyramide alimentaire.
  5. Buvez beaucoup. Chaque jour au moins 1,5 litre de liquide.
  6. Discutez de la consommation d’alcool avec votre médecin ou un diététicien(ne).
  7. Soyez modéré avec le sel et l’utilisation des graisses, notamment les graisses saturées.
  8. Mangez des légumes en suffisance.
  9. Faites de l’exercice régulier et adapté (l’exercice stimule la combustion du sucre et des graisses et réduit les besoins en insuline!).
  10. Maintenez un poids corporel sain

Brownies au potiron

Une recette de brownies à la fois gourmande et surprenante, où le potiron apporte moelleux et légèreté, et toujours sans sucres ajoutés.

Ingrédients

  • 185 g de ghi (beurre clarifié ou ghee) ou de beurre
  • 185 g de chocolat fondant (à la stevia)
  • 40 g de farine d’épeautre
  • 40 g de cacao en poudre
  • 400 g de potiron, bouilli et mixé
  • 3 oeufs
  • 185 g d’édulcorant au tagatose

Préparation

  1. Préchauffer le four à 180°C.
  2. Couper le beurre en cubes et le mettre dans une petite casserole. Y ajouter le chocolat préalablement brisé en morceaux.
  3. Faire fondre lentement au bain-marie.
  4. Mélanger dans un bol l’édulcorant au tagatose, la farine d’épeautre, le cacao en poudre, les œufs et le beurre/chocolat fondu.
  5. Ajouter la purée de potiron et bien mélanger le tout avec une cuillère en bois.
  6. Recouvrir un moule à cuire de papier sulfurisé et verser la pâte obtenue.
  7. Cuire au four 25 à 30 minutes.
  8. Vérifier la cuisson à l’aide d’une pique qui doit ressortir propre du brownie une fois qu’il est cuit

A déguster aussi : soupe de carottes au cumin

DIETS-EFAD : les édulcorants peuvent aider au contrôle du poids

Dans le cadre de la conférence de la Fédération Européenne des associations de diététiciens (EFAD), qui s’est tenu du 9 au 12 octobre à Athènes, un panel d’experts internationaux s’accorde à reconnaitre l’intérêt potentiel des édulcorants basses calories dans le contrôle du poids.

Il existe une certaine confusion à propos des édulcorants basses calories et de leurs effets sur le poids. Certaines études ont en effet suggéré qu’ils pouvaient être associés à un gain de poids ou à l’obésité.

Cependant, précise le Prof James Hill (University of Colorado) lors d’une session consacrée aux édulcorants basses calories*, les données les plus solides à propos de la relation entre les édulcorants basses calories et le poids corporel viennent des études humaines telles que les essais randomisés contrôlés et des études prospectives de cohortes. Hill et son équipe ont récemment démontré, dans une telle étude humaine (1), que les édulcorants basses calories pouvaient améliorer la perte de poids obtenue avec un programme de perte de poids basé sur le changement de comportement. Une autre analyse ayant passé en revue les études humaines de qualité (2) conclut que l’utilisation des édulcorants basses calories est associée à une légère perte de poids.

Pour Hill, l’ensemble de ces données ne montre donc aucun effet négatif des édulcorants basses calories sur le poids corporel, et suggère qu’ils peuvent aider à la perte de poids.

Cette position est aussi partagée par France Bellisle (Université Paris 13). La spécialiste du comportement alimentaire explique que dans le passé, les édulcorants basses calories ont été accusés d’augmenter la faim et l’apport alimentaire, et de contribuer de ce fait à la prise de poids. Cependant, précise Bellisle, l’abondante littérature scientifique collectée ces 40 dernières années, en particulier les études récentes portant sur l’appétit, les apports, la préférence pour la saveur sucrée et le contrôle du poids, soutiennent la notion selon laquelle les édulcorants basses calories peuvent s’avérer bénéfiques chez les consommateurs préoccupés par leur poids.

Aimilia Papakonstantinou (Agricultural University of Athens) ajoute qu’en dépit du fait que les édulcorants basses calories n’ont pas d’effet « baguette magique », ils peuvent aider à la perte ou au maintien du poids, ainsi qu’au contrôle du taux de sucre dans le sang, ce qui est particulièrement intéressant dans le cas du diabète.

*Low calorie sweeteners — A fundamental choice in weight management and diabetes, organisé par International Sweeteners Association (ISA) dans le cadre de la conference EFAD, Athènes, 9-12 octobre 2014

Références
(1)Peters, John C., Holly R. Wyatt, Gary D. Foster, Zhaoxing Pan, Alexis C. Wojtanowski, Stephanie S. Vander Veur, Sharon J. Herring, Carrie Brill, and James O. Hill. « The effects of water and non‐nutritive sweetened beverages on weight loss during a 12‐week weight loss treatment program. » Obesity 22, no. 6 (2014): 1415-1421.
(2)Miller PE, Perez V. Low-calorie sweeteners and body weight and composition: a meta-analysis of randomized controlled trials and prospective cohort studies. Am J Clin Nutr 2014;100:765–77

Les édulcorants influencent-ils la flore intestinale ?

Une nouvelle étude conduite chez la souris suggère que l’administration aux quantités maximales autorisées de trois édulcorants perturbe les niveaux de glucose dans le sang en modifiant la flore intestinale.

L’Association Internationale des Edulcorants (ISA) réfute fermement les allégations selon lesquelles les édulcorants basses calories pourraient contribuer au développement d’un diabète et/ou de l’obésité : allégations formulées dans l’étude de Suez et al (1).

Il existe un large faisceau de preuves scientifiques qui démontrent clairement que les édulcorants basses calories ne sont pas associés à un risque accru d’obésité et de diabète, tout comme ils n’ont pas d’effet sur l’appétit, le niveau de glucose dans le sang ou le gain de poids. Les références de ces études peuvent être consultées ci-dessous.

Comme le montrent les nombreuses études revues par des pairs (2-8), en apportant la saveur sucrée, mais sans les calories, les édulcorants basses calories peuvent aider à la gestion du poids et peuvent être appréciés par les personnes atteintes de diabète. Ils ont aussi une contribution utile dans une alimentation saine et équilibrée.

Références

(1) Suez et al. Nature http://dx.doi.org/10.1038/nature13793 (2014).
(2) “Substituting LCS options for their regular-calorie versions results in a modest weight loss and may be a useful dietary tool to improve compliance with weight loss or weight maintenance plans.” Low-calorie sweeteners and body weight and composition: a meta-analysis of randomized controlled trials and prospective cohort studies, Miller and Perez, Am J Clin Nutr. 2014 Sep;100(3):765-77. doi: 10.3945/ajcn.113.082826. Epub 2014 Jun 18.
(3) “Low-energy sweeteners do not have any of the adverse effects predicted by in vitro, in situ or knockout studies in animals.” Sweet-taste receptors, low energy sweeteners, glucose absorption and insulin release, Renwick et al., Br J Nutr. 2010 Nov;104(10):1415-20. doi: 10.1017/S0007114510002540. Epub 2010 Jul 12.
(4) “Artificial sweeteners, especially in beverages, can be a useful aid to maintain reduced energy intake and body weight and decrease risk of type-2 diabetes and CVD compared with sugars.” Artificial sweeteners: a place in the field of functional foods? Focus on obesity and related metabolic disorders, Raben et al., Curr Opin Clin Nutr Metab Care. 2012 Nov;15(6):597-604. doi: 10.1097/MCO.0b013e328359678a
(5) The ingestion of the low calorie sweeteners aspartame, acesulfame-k, cyclamate and saccharin, have no effect of the level of plasma insulin or on the blood glucose level. The influence of Sweetener Solutions on the Secretion of Insulin and the Blood Glucose Level, Haertel et al., Ernahrungsumschau, 40 (1993) 4, pp.152-155
(6) “Regular consumption of LNCSB [Low/no calorie sweetened beverage] is common in successful weight loss maintainers for various reasons including helping individuals to limit total energy intake.” Low/No calorie sweetened beverage consumption in the national weight control registry, Catenacci et al., Obesity (Silver Spring). 2014 Jul 10. doi: 10.1002/oby.20834. [Epub ahead of print],
(7) “Ingestion of aspartame- or saccharin-sweetened beverages by fasting subjects, with or without diabetes, did not affect blood glucose homeostasis.” Response to single dose of aspartame or saccharin by NIDDM patients, Horwitz et al., Diabetes Care. 1988 Mar;11(3):230-4.
(8) “Our study does not provide evidence to suggest that a short-term consumption of DBs, compared with water, increases preferences for sweet foods and beverages.” Does diet-beverage intake affect dietary consumption patterns? Results from the Choose Healthy Options Consciously Everyday (CHOICE) randomized clinical trial, Piernas et al., Am J Clin Nutr. 2013 Mar;97(3):604-11. doi: 10.3945/ajcn.112.048405. Epub 2013 Jan 30.

Une palette plus large de boissons pour l’édulcorant à base de stévia

L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) est d’accord pour étendre la catégorie des denrées pouvant contenir des glycosides de stéviol extraits de la plante Stevia au café, thé et infusions.

L’édulcorant à base de stévia – ou glycosides de stéviol, extraits de la plante Stevia Rebaudiana – est autorisé dans l’Union Européenne depuis 2010. Comme pour chaque édulcorant basses calories, la réglementation spécifie quels aliments et boissons peuvent en contenir et en quelles quantités.

Cette procédure vise à garantir que la consommation de l’édulcorant est parfaitement sûre pour les consommateurs, y compris en cas de consommation importante. Pour l’instant, le café, le thé et les infusions ne font pas partie des denrées pouvant être édulcorées avec des glycosides de stéviol. Mais cela devrait changer à l’avenir.

En effet, la Commission européenne a demandé à l’EFSA de se prononcer sur l’élargissement de la gamme des produits pouvant être édulcorés avec des glycosides de stéviol, pour y inclure café, thé, chicorée, infusions d’herbes et de fruits, y compris sous leur forme de boissons instantanées. L’Autorité a donc procédé à une simulation pour situer le niveau de consommation de glycosides de stéviol qu’engendrerait un tel élargissement, en prenant en compte les niveaux de consommation dans les différents pays de l’Union Européenne.

Cet exercice montre que la sécurité de consommation de cet édulcorant reste assurée, ce qui conduit le Panel de l’EFSA à émettre un avis en faveur de l’extension de la catégorie des denrées pouvant être édulcorées avec des glycosides de stéviol. A noter que les Indiens du Paraguay utilisent la plante stévia – dont sont extraits les glycosides de stéviol – dans leurs infusions depuis plus de 2000 ans !

Référence : EFSA Journal 2014 ;12(5):3639[23pp.].

Retrouvez ici l’interview du Prof Marie-Louise Scippo sur ce sujet

Le Prof Marie-Louise Scippo (Université de Liège) est membre du collège du Conseil Supérieur de la Santé, membre du comité scientifique de l’AFSCA et membre de la Belgian Nutrition Society.

Soupe de carottes rôties au cumin

Une entrée simple et bon marché, dont l’exceptionnelle douceur réchauffera le cœur de vos convives, concoctée par notre blogueuse culinaire Marta Majewska – The Luscious Joys of Princess Misia!

Ingrédients (+/- 4 personnes)

  • 800 g de carottes, épluchées et coupées en morceaux
  • 1 l de bouillon de légumes
  • 1 cuillère à soupe de cumin en poudre
  • 1 cuillère à café de tagatose
  • 1 oignon émincé
  • 2 gousses d’ail pressées
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • 4 cuillères à soupe de raisins secs et graines
  • 150 ml de crème de soja (hors finition)

Préparation

  1. Préchauffer le four à 180˚C.
  2. Mélanger les carottes, l’oignon et l’ail avec l’huile d’olive.
  3. Ajouter le tagatose.
  4. Cuire les légumes au four pendant 35 à 45 minutes jusqu’à ce qu’ils commencent à brunir.
  5. Mettre les légumes rôtis dans une grande casserole, ajouter le bouillon de légumes et porter à ébullition.
  6. Mettre à feu doux et laisser mijoter encore 15 minutes.
  7. Ajouter la crème de soja et passer au mixeur.
  8. Ajouter, si nécessaire, un peu de bouillon pour rendre la soupe plus liquide.
  9. Garnir d’un peu de crème de soja et d’une cuillère de mix « raisins secs et graines » avant de servir.

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