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Confiture de mûres aux graines de chia

Cette recette de confiture de mûre express sans sucres ajoutés, concoctée par Chloé De Smet, diététicienne holistique, va rendre vos petits déjeuners délicieusement gourmands.

Ingrédients (pour 450 g) 

  • 500 g de mûres 
  • 2 c. à s. d’édulcorant à base de stevia en poudre (+ ½ c. à s.  soupe au choix) 
  • 1,5 c. à s. de graines de chia 
  • Quelques zestes très fins de citron vert 
  • Quelques gouttes de jus de citron vert au choix 

Combien d’édulcorant à base de stevia peut-on consommer quotidiennement en toute sécurité?

Préparation 

  • Faire chauffer les mûres dans une casserole à feu doux pour les faire ramollir (10 à 15 minutes à couvert). 
  • Couper le feu, ajouter 2 c. à s. de stevia en poudre. 
  • Écraser les mûres à la fourchette et laisser un peu refroidir. 
  • Ajouter les graines de chia et les zestes de citron vert, bien mélanger. 
  • Au besoin, ajouter encore ½ c. à s. de stevia et quelques gouttes de jus de citron. 
  • Verser dans un pot à confiture, refermer et réserver au réfrigérateur quelques heures avant de consommer. 
  • Les graines de chia vont gonfler et absorber une partie du jus, permettant ainsi à la confiture de prendre. 
  • Cette confiture se conserve une dizaine de jours au frigo. 

Astuce: servir avec une tranche de pain complet au graines, tartiné de ricotta. Ajouter quelques cuillères à café de cette confiture avant de déguster ! 

Valeur calorique = 21 kcal par portion (2 c. à c.) 

12,5 g de sucre en moins (par rapport à la version sucrée) 

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Pâte à tartiner choco noisettes

Bienvenue à Yasmine @tartesyaya ! Notre nouvelle foodie vous propose ici une alternative aux pâtes à tartiner traditionnelles. Sans ajout d’huiles ni de sucres, cette version est une bonne option pour les diabétiques et toutes les personnes qui souhaitent réduire leur consommation de sucres ajoutés. Sans lactose et sans gluten de surcroit ! De quoi faire pleins d’heureux.

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Aspartame dans les médias : faut-il s’inquiéter ? Non !

L’aspartame a récemment défrayé la chronique, parce qu’il a été classé comme « cancérogène possible ». Pourtant, l’OMS a simultanément réaffirmé sa sécurité d’utilisation.

Voilà de quoi semer la confusion. Nous faisons le point avec Christophe Matthys, Hôpital Universitaire de Leuven et Professeur de Nutrition Humaine à la KU Leuven.

De nombreux médias ont diffusé des informations alarmantes sur l’aspartame et le cancer. Faut-il éviter cet édulcorant ?

Les médias ont effectivement envoyé de nombreux messages contradictoires. Une branche de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) dit « c’est une substance possiblement cancérogène » (au même titre que les légumes en saumure et l’aloé vera), alors qu’une autre dit que la consommation d’aspartame reste sure, dans le respect de certaines quantités. Donc, on peut continuer à utiliser l’aspartame !

L’aspartame a été classé comme « possiblement cancérogène », mais l’OMS a récemment réaffirmé son innocuité. Comment expliquez-vous cela ?

Il y a deux instances au sein de l’OMS : l’IARC et le JECFA. Il faut bien faire la distinction entre le travail de ces deux agences : l’IARC évalue le caractère cancérogène des substances et elle les classe en fonction du niveau de preuves, mais sans tenir compte de l’exposition. Le JECFA évalue la sécurité d’utilisation des additifs alimentaires, en tenant compte de l’exposition, pour dire si « oui » ou « non » un additif peut être autorisé, et à quelle quantité. La grande confusion vient du fait que l’IARC à classé l’aspartame comme « possiblement cancérogène », alors que le JECFA a reconfirmé que l’aspartame, consommé dans le cadre de la DJA, était parfaitement sûr.

Jusqu’à quelle quantité l’aspartame est-il considéré comme sûr ?

La Dose Journalière de l’aspartame est établie à 40 mg par kilo de poids corporel et par jour. Pour atteindre ce seuil de sécurité, une personne de 70 kg devrait boire une quinzaine de canettes de boisson light/zéro. Mais il faut savoir que cette évaluation repose sur la teneur maximale en aspartame autorisée dans les boissons. Or, les analyses des produits faites par l’institut Sciensano ont montré que la plupart des produits n’utilisent jamais le niveau maximal autorisé. Cela signifie qu’en Belgique, pratiquement personne n’atteint les quantités quotidiennes maximales.

À la suite des récentes communications sur l’aspartame, avec mon équipe à l’hôpital, nous avons examiné la situation, et nous avons décidé de continuer à utiliser l’aspartame. Nous l’utilisons évidemment pour les patients avec un diabète de type 1 ainsi que ceux avec un diabète de type 2. Cela nous permet de maintenir une certaine saveur sucrée dans leur alimentation.

Existe-t-il un risque de surconsommation d’aspartame chez certains patients ?

En théorie, oui, mais nous avons mené nos propres recherches et avons été en mesure de montrer que chez les patients avec un diabète de type 1, à qui il a été recommandé de consommer des édulcorants, il n’y a pas de dépassement des limites, et ce y compris chez les enfants.

Les professionnels de la santé ont-ils un rôle à jouer dans l’interprétation de certains messages alarmants ?

C’est sûr et certain ! Dans notre groupe, à l’Hôpital Universitaire de Leuven, nous avons 50 diététicien.ne.s actifs ainsi que deux membres du personnel scientifique ; nous regardons et interprétons les données et tâchons de communiquer par l’intermédiaire de nos réseaux sociaux (Instagram et Facebook), pour fournir des informations scientifiquement correctes, que ce soit pour les patients, mais aussi les collègues. Les diététiciens relayent aussi ces informations durant leurs consultations. Ils ont vraiment un rôle très important pour informer correctement les patients sur de tels sujets.

Que fait-il en retenir ?

Vous pouvez continuer à consommer des édulcorants, surtout si cela vous a été recommandé par un.e diététicien.ne, un médecin ou un autre professionnel de la santé.

Les additifs alimentaires sont sous haute sécurité

Les additifs alimentaires – dont les édulcorants basses calories font partie – sont-ils sûr ? Oui, pour autant que l’on respecte les avis des agences de sécurité alimentaire. Le Prof Marie-Louise Scippo, professeure à l’Université de Liège dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments, nous en dit plus sur la façon dont la sécurité alimentaire des additifs est assurée.

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L’aspartame est-il cancérigène ? Pas si vite !

Bien que l’aspartame ait été classé « possiblement cancérogène » par l’International Agency for Research on Cancer (IARC), la sécurité de l’aspartame vient d’être réaffirmée par l’OMS le 14 juillet 2023. Le Professeur Jan Tytgat, toxicologue à la KU Leuven, explique comment interpréter le travail de l’IARC et du JECFA.

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Barres au yaourt et myrtilles

Ces petits en-cas glacés sont en vogue cette été et on comprend bien pourquoi ! Ils sont super faciles à préparer et, en cas de fortes chaleurs, ils seront synonymes de fraîcheur. Conservez-les au surgélateur pour en avoir toujours un à portée de main !

Ingrédients (pour 12 barres) : 

  • 200 g de myrtilles 
  • 125 g de yaourt à la grecque 
  • 1 c.à.s. d’édulcorant à base de tagatose (1:1) 

Pour l’enrobage au chocolat: 

  • Option 1 : 200 g de chocolat fondant sans sucres + 1 c. à s. d’huile de coco 
  • Option 2 :  60 g d’huile de coco + 35 g de poudre de cacao + 50 g d’édulcorant à base de tagatose (1:1) 
  • 6 c. à s. de granola sans sucres 

Le tagatose contient-il des calories ?

Préparation : 

  • Mélanger le yaourt à la grecque et l’édulcorant dans un bol. Ajouter les myrtilles et mélanger délicatement. 
  • Répartir le mélange sur une plaque recouverte de papier sulfurisé en formant 6 grandes barres ou 12 plus petites. 
  • Mettre pendant minimum 1 heure au surgélateur. 

Pour l’enrobage en chocolat : 

  • Si vous utilisez le chocolat sans sucre : faire fonder le chocolat au micro-ondes ou au bain marie avec l’huile de coco jusqu’à l’obtention d’une pâte bien lisse et coulante. 
  • Si vous utilisez la poudre de cacao : faire fondre l’huile de coco dans un bol. Ajouter la poudre de cacao et mélanger. Ajouter enfin l’édulcorant et mélanger. Faire fondre à nouveau si besoin pour que l’édulcorant soit bien fondu également. 
  • Tremper les barres au yaourt dans le liquide obtenu. Bien égoutter (faire couler le surplus). Remettre les barres ensuite sur le papier sulfurisé et saupoudrer de granola avant que l’enrobage ne durcisse. 
  • Mettre les barres au surgélateur ou au réfrigérateur pour une dizaine de minutes jusqu’à ce que le chocolat soit bien pris. Enjoy ! 

Valeur calorique = 118 kcal par portion (*)

5 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée) 

(*) recette – option 1

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Tout ce que vous devez savoir sur les polyols

Les polyols sont des édulcorants dits « de charge » ou « massiques ». Ils sont obtenus industriellement, mais ils sont aussi naturellement présents en petites quantités dans de nombreux fruits et légumes, comme les baies de sorbier ou les champignons. Leur pouvoir sucrant diffère entre 0,4 et 1 fois celui du sucre ou saccharose. Ils apportent des calories, mais savez-vous pourquoi ?

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Les additifs alimentaires sont sous haute sécurité

Les additifs alimentaires – dont les édulcorants basses calories font partie – sont-ils sûr ? Oui, pour autant que l’on respecte les avis des agences de sécurité alimentaire. Le Prof Marie-Louise Scippo, professeure à l’Université de Liège dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments, nous en dit plus sur la façon dont la sécurité alimentaire des additifs est assurée.

L’aspartame, une des substances les plus étudiées au monde, a fait beaucoup parler de lui en juillet 2023. Une des structures de l’OMS, le CIRC, a ajouté l’aspartame à la liste des substances peut-être cancérigènes, liste dans laquelle figurent également l’aloe vera et les légumes en saumure (Pickled vegetables) . Dans ce classement, c’est la catégorie avec le niveau de preuve de cancérogénicité le plus bas. Simultanément, une autre structure attachée à l’OMS et qui étudie le risque spécifique lié aux additifs alimentaires, a conclu que l’aspartame était toujours considéré comme sûr dans l’alimentation. Comment peut-on en arriver à des informations qui peuvent apparaître contradictoires ? C’est l’occasion de nous pencher sur la procédure pour assurer la sécurité alimentaire des additifs avecMarie-Louise Scippo, professeure à l’Université de Liège.

1. Comment la sécurité alimentaire des additifs est-elle organisée en Europe ?

« En Europe », explique la Prof M-L Scippo,  « il existe une législation très complète concernant la sécurité sanitaire des aliments, y compris des additifs. Pour prendre certaines décisions – d’autoriser ou non certains aliments, additifs, de tolérer ou non certains résidus de pesticides, à quelle quantité etc. – la Commission Européenne s’appuie sur le travail et l’avis émis par l’EFSA, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments.  C’est le cas pour tous les additifs alimentaires : pour chacun d’entre eux, l’EFSA évalue d’abord sa sécurité et émet un avis scientifique. Tous les avis de l’EFSA sont accessibles publiquement sur son site. La Commission Européenne se base ensuite sur l’avis de l’EFSA pour autoriser ou non un additif. Si un additif n’est pas sûr pour la santé du consommateur, il n’est pas autorisé par la Commission Européenne »

2. Comment détermine-t-on si un additif est sûr ?

« L’EFSA regroupe des scientifiques indépendants de plusieurs pays d’Europe, qui évaluent régulièrement les dangers chimiques et biologiques associés à la chaîne alimentaire. Ils sont organisés en panels. Il existe un panel spécifique pour les additifs alimentaires. Pour un additif donné, les experts de ce panel regroupent toutes les données disponibles concernant la toxicité de l’additif, pour établir une dose journalière admissible ou DJA. La DJA représente la quantité de l’additif que le consommateur peut ingérer chaque jour de sa vie sans risque pour sa santé. La DJA découle d’études sur animaux de laboratoire, pour lesquels on détermine une dose sans effet. Cette dose est divisée par un facteur de sécurité de 100 pour être tout-à-fait certain qu’il n’y aura pas d’effet chez l’homme. La DJA est exprimée en mg d’additif ingéré par kg de poids corporel du consommateur par jour ».

« Si un additif n’est pas sûr pour la santé du consommateur, il n’est pas autorisé par la Commission Européenne ».

3. Est-ce qu’il arrive qu’un additif soit autorisé, puis interdit ?

« Oui cela peut arriver. Les additifs alimentaires autorisés sont réévalués régulièrement par l’EFSA pour tenir compte de l’évolution des connaissances scientifiques. A chaque réévaluation, un nouvel avis est émis par l’EFSA et publié sur son site. L’EFSA peut par exemple revoir une DJA à la baisse, ou conclure qu’il n’est pas possible d’établir une DJA pour l’Homme et donc de garantir sa sécurité. Dans ce cas, la Commission Européenne décide d’interdire l’additif. Cela a par exemple été le cas récemment pour un colorant, le dioxide de titane ou E171 »

Je vérifie ma consommation d’édulcorants avec l’édulcotest!

4. Comment cela se passe-t-il au niveau mondial ?

« Au niveau mondial, il existe un organe dédié à l’évaluation des risques liés au additifs alimentaires. Il s’agit d’un comité mixte d’experts de l’OMS (Organisation Mondiale de la santé) et de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), plus communément appelé le JECFA. Dans ses évaluations, l’EFSA tient compte des travaux du JECFA.

5. Des substances classées cancérogènes « possibles ou probables » par certains organismes sont pourtant autorisées, comment est-ce possible ?

« Il faut distinguer danger et risque. Le danger est l’agent qui présente une toxicité potentielle, quelle que soit la dose, tandis que le risque découle du niveau d’exposition au danger. Lorsqu’il existe une dose journalière acceptable ou DJA, le risque est négligeable pour le consommateur si son exposition reste inférieure à la DJA ».

« Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) est une agence de l’OMS dont la mission est la recherche sur le cancer au service de sa prévention. Le CIRC ne s’intéresse pas spécifiquement à la chaîne alimentaire, mais à tous les facteurs de risque de cancer comme l’alcool, le tabac, l’obésité, les expositions environnementales et professionnelles etc. Une de ses branches a notamment pour mission de classer en différents groupes des composés chimiques de tout horizon, que ces composés soient de synthèse ou d’origine naturelle. Le groupe 1 concerne les cancérogènes avérés pour l’Homme, le groupe 2A reprend les agents probablement cancérigènes pour l’Homme, et le groupe 2B, les agents peut-être cancérigènes pour l’Homme. Cette classification est indépendante de la dose à laquelle l’effet est observé. Certaines substances peuvent être toxiques à haute dose mais pas du tout à une dose d’exposition normale ».

« Tout en tenant compte des travaux du CIRC, l’EFSA et le JECFA réalisent une évaluation des risques relatifs à l’exposition alimentaire  (ce qui n’est pas du ressort du CIRC) ».

6. Qu’est-ce qui s’est passé récemment pour l’aspartame ? 

« D’une part, le CIRC a classé l’aspartame dans le groupe 2B comme peut-être cancérigène pour l’Homme. D’autre part, le JECFA vient également de réévaluer pour la 3ème fois la sécurité de l’aspartame et a confirmé sa DJA actuelle de 40 mg par kg de poids corporel et par jour* ».

« Le CIRC et le JECFA ont publié un communiqué de presse conjoint le 14 juillet dernier avec ces informations ».

« Selon les données actuelles, il n’y a donc pas d’inquiétude à continuer à consommer de l’aspartame, tant que cette consommation ne dépasse pas la DJA ».

(*) 40 mg d’aspartame par kilo de poids corporel et par jour, cela correspond à plus de 12 canettes de cola light/zero par jour pour une personne de 60 kg.

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C’est quoi l’Edulcotest ?

Combien de denrées avec des édulcorants puis-je consommer par jour ? Pour le savoir, rien de plus simple, faites l’Educoltest ! Cet outil exclusif donne une vue réelle de votre niveau de sécurité sur base des aliments et boissons que vous consommez chaque jour, en précisant le type et la marque du produit.

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L’aspartame est-il cancérigène ? Pas si vite !

Bien que l’aspartame ait été classé « possiblement cancérogène » par l’International Agency for Research on Cancer (IARC), la sécurité de l’aspartame vient d’être réaffirmée par l’OMS le 14 juillet 2023. Le Professeur Jan Tytgat, toxicologue à la KU Leuven, explique comment interpréter le travail de l’IARC et du JECFA.

La presse a diffusé des nouvelles négatives à propos de l’aspartame, un des édulcorants les plus utilisés et l’une des substances les plus étudiées au monde. Est-ce vraiment si grave ? Nous avons posé la question au professeur Jan Tytgat, célèbre toxicologue à la KU Leuven. Il nuance : cela ne signifie pas qu’il faille arrêter de consommer des produits contenant de l’aspartame. Ce n’est pas parce que l’International Agency for Research on Cancer (IARC) considère une substance comme possiblement cancérogène qu’il a un risque réel pour la santé. Précisons que peu après les fuites sur le rapport de l’IARC, la sécurité de l’aspartame a été réaffirmée par le Comité mixte d’experts de l’OMS et de la FAO sur les additifs alimentaires (JECFA) le 14 juillet 2023.

Toute l’info sur l’aspartame

Cancérigène avéré ou possible, c’est très différent

L’IARC est un organisme qui émane de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Il évalue le caractère cancérigène de nombreuses substances. Cette agence distingue 4 niveaux selon le niveau de preuves, basées sur des données chez l’animal et l’humain.

GroupeExemples
Groupe 1 : Cancérogène pour l’hommeAlcool, charcuteries
Groupe 2A : Probablement cancérogène pour l’homme Viande rouge, boissons très chaudes
Groupe 2B : Possiblement cancérogène pour l’homme (ou cancérogène possible)Légumes au vinaigre (pickled vegetables), aloe vera, aspartame
Groupe 3 : Ne peut pas être classé quant à sa cancérogénicité pour l’hommeSélénium

L’IARC a ajouté l’aspartame au groupe 2B. Mais il faut bien faire la distinction entre un danger (le caractère cancérigène d’une substance) et le risque (de développer un cancer). Le Professeur Tytgat illustre cette différence en prenant comme exemple un serpent dangereux dans un zoo. Le danger d’une morsure peut s’avérer mortel, mais ce serpent est parfaitement sécurisé de manière à ne pouvoir mordre personne. « Le risque est donc pratiquement nul. On peut appliquer le même principe aux substances alimentaires ».

christophe-matthys

Question à Christophe Matthys, Professeur de Nutrition Humaine, KU Leuven

A propos des informations sur l’aspartame, possiblement cancérigène, parues dans la presse : faut-il s’inquiéter ?

« La réponse est clairement non, pour autant que votre consommation d’aspartame ne soit pas excessive. Dans les récentes informations de l’OMS sur ce sujet, il faut bien faire la différence entre :

– L‘aspartame considéré comme « possiblement cancérogène » par une agence de recherche sur le cancer (IARC), avec un niveau de preuve limité chez l’Homme.
– L’évaluation du risque réel que cela représente, aux quantités consommées.

Dans sa dernière évaluation du risque, l’OMS (via le JECFA) conclut qu’il n’y a pas de risque aux quantités autorisées, à savoir 40 mg/kg de poids corporel (la Dose Journalière Admissible ou DJA). Cela correspond à plusieurs litres de boisson light. Nos propres données à l’hôpital montrent que même des enfants diabétiques – qui sont parmi les grands consommateurs de boissons sans sucres, édulcorées à l’aspartame – restent sous la DJA, même si leur poids est inférieur à celui des adultes, il n’y a donc vraiment pas de quoi s’inquiéter. »

Alcool et viande rouge

Ainsi, poursuit le scientifique, « le fait qu’une substance soit considérée comme cancérigène signifie qu’en principe, elle pourrait bel et bien présenter un danger, mais en réalité, le risque que ce danger ait un impact réel dépend d’autres facteurs. Prenons le cas de l’alcool, cancérigène pour l’homme (groupe 1, cancérogène) : le risque de développer un cancer va dépendre de l’exposition au danger, et donc notamment de la quantité et de la fréquence de consommation d’alcool ».

Idem pour la viande rouge (groupe 2A, probablement cancérogène), ou encore les légumes au vinaigre (groupe 2B, possiblement cancérogène) : « tout est question de quantité et de fréquence de consommation ». Pour toutes ces substances et tous ces aliments, la classification en groupe 1, groupe 2A ou groupe 2B dépend toujours de l’ensemble de l’évidence dont on dispose. « Mais même si cette évidence est concluante et qu’un aliment se trouve en groupe 1, comme la charcuterie et l’alcool, cela ne signifie pas pour autant que déguster un verre de vin rouge avec un jambon fumé va nécessairement nous donner un cancer ».

Plus d’info dans notre rubrique santé et sécurité

Quelle est la différence entre le travail de l’IARC et l’Autorité Européenne de sécurité des aliments (EFSA) ?

L’IARC est un organisme de recherche qui évalue et classe les substances en fonction de leur cancérogénicité, c’est-à-dire leur potentiel théorique de contribuer au développement d’un cancer. Ce n’est pas une agence qui a en charge la sécurité alimentaire. Au niveau de l’OMS, c’est le Comité d’experts FAO/OMS sur les additifs alimentaires (JECFA) qui examine la sécurité des additifs. Chez nous, l’EFSA est l’autorité de l’Union Européenne qui évalue le risque lié à l’exposition à une substance, de manière à garantir la sécurité alimentaire.

L’EFSA évalue notamment les édulcorants basses calories pour l’Europe. « Pour garantir la sécurité alimentaire, elle suit un protocole bien précis, pour arriver à établir la Dose Journalière Admissible (DJA), c’est-à-dire la quantité maximale qui peut être ingérée quotidiennement en toute sécurité. Pour chaque édulcorant, l’EFSA détermine les types de produits qui peuvent le contenir ainsi que la quantité maximale d’édulcorant dans chaque produit. L’EFSA effectue en outre un monitoring pour s’assurer que la consommation d’édulcorants basses calories reste dans les limites de sécurité pour la population ».

En savoir plus sur la Dose Journalière Admissible

L’aspartame est souvent décrié. Est-ce que cet édulcorant est toujours sûr ?

« L’aspartame fait l’objet de controverses depuis des années. Certaines données animales l’ont présenté comme cancérigène, mais après avoir été examinées par l’EFSA, ces données ont été jugées non fiables et l’EFSA a maintenu ses recommandations. L’aspartame est donc toujours considéré comme sûr, pour autant que l’on respecte la DJA. La DJA de l’aspartame a été fixée à 40 mg/kg de poids corporel, et la consommation moyenne en Europe n’est que de 2 à 4 mg/kg de poids corporel, ce qui est parfaitement rassurant ».

La déclaration de l’aspartame comme possiblement cancérigène n’est-elle pas finalement source de confusion pour les consommateurs ?

« Oui, dans une certaine mesure, d’où l’importance de bien comprendre que l’IARC n’est pas une autorité de sécurité alimentaire, et que ce sont d’autres structures qui sont chargées de veiller à ce que ce qui est autorisé à la mise sur le marché soit parfaitement sûr, dans les conditions d’utilisation précisées ».

A lire aussi : L’aspartame est-il sans danger ?

Je vérifie ma consommation d’édulcorants avec l’édulcotest!

Sources : Reuters, 29 juin 2023

Les additifs alimentaires sont sous haute sécurité

Les additifs alimentaires – dont les édulcorants basses calories font partie – sont-ils sûr ? Oui, pour autant que l’on respecte les avis des agences de sécurité alimentaire. Le Prof Marie-Louise Scippo, professeure à l’Université de Liège dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments, nous en dit plus sur la façon dont la sécurité alimentaire des additifs est assurée.

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Biscottis aux pistaches

Des biscottis aux pistaches à l’italienne? On adore ! Et que dire d’une version sans sucres ajoutés ? C’est encore mieux. Yasmine de @tarteyaya a réussi à trouver l’équilibre du crunch parfait, idéal pour accompagner votre tasse de café ou de thé. Ces petits bicsuits sont faciles à réaliser et ont un look irrésistible. Cette version home made est juste parfaite.

Matériel

  • Platine
  • Papier cuisson sulfurisé
  • Bol

Ingrédients (pour 16 biscuits – 250 g au total) 

  • 125 g de poudre d’amandes
  • 60 g pistaches (non salées)
  • 50 g d’édulcorant à base de glycosides de stéviol (1:1)
  • 1/2 c. à c. de poudre à lever
  • 1 pincée de sel
  • 1 oeuf
  • En option: 1 c. à c. d’extrait d’amande

Les édulcorants basses calories ont-ils une influence sur le transit intestinal ?

Préparation 

  • Préchauffer le four à 180 °C.
  • Mettre tous les ingrédients secs dans un bol: la poudre d’amandes, les pistaches entières, l’édulcorant et la pincée de sel.  
  • Battre l’oeuf et y ajouter, au choix, l’extrait d’amande.  
  • Ajouter ce mélange aux ingrédients secs et pétrir à la main.
  • Former un long cylindre avec la pâte obtenue et le déposer sur le papier sulfurisé.
  • Enfourner pendant 20 à 25 minutes jusqu’à ce que le biscuit soit bien doré.
  • Laisser quasi totalement refroidir (il peut être un peu tiède) et couper en petites tranches.
  • Déposer les tranches à nouveau sur le papier cuisson et enfourner encore +/- 12 minutes pour que les biscuits soient bien croquants.  

Valeur calorique = 76 kcal par portion

3 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée) 

Telecharger la recette ici!

Retrouvez l’équilibre avec Simply Morane

Moi c’est Morane, je suis diététicienne depuis plus de 5 ans et je travaille à nouveau cette année avec la plateforme Edulcorants.eu. Je suis ravie de collaborer à cette initiative pour vous partager quelques informations sur ce sujet ainsi que des petites astuces pour la cuisine!

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Pâte à tartiner choco noisettes

Bienvenue à Yasmine @tartesyaya ! Notre nouvelle foodie vous propose ici une alternative aux pâtes à tartiner traditionnelles. Sans ajout d’huiles ni de sucres, cette version est une bonne option pour les diabétiques et toutes les personnes qui souhaitent réduire leur consommation de sucres ajoutés. Sans lactose et sans gluten de surcroit ! De quoi faire pleins d’heureux.

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L'aspartame est-il sans danger ?

Il existe beaucoup d’informations alarmistes qui évoquent les soi-disant dangers de l’aspartame. Mais en réalité, l’aspartame est l’un des ingrédients les plus étudiés de la chaîne alimentaire, et sa sécurité est bien établie par les autorités compétentes, notamment l’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) pour l’Europe.

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Diabète et édulcorants : quelles sont les recommandations ?

Les recommandations nutritionnelles européennes pour les personnes diabétiques indiquent qu’il peut être bénéfique de remplacer le sucre par des édulcorants basses calories pour les personnes atteintes de diabète ou qui ont un risque de développer la maladie. Les édulcorants ne constituent donc pas un danger pour ces personnes ! Quels édulcorants faut-il choisir de préférence ? Pour en savoir plus, n’hésitez pas à poursuivre votre lecture.

Pas moins d’un demi-milliard de diabétiques… 

La prévalence du diabète augmente dans le monde entier. On estime que pas moins de 537 millions d’adultes (entre 20 et 79 ans) souffrent de diabète, et principalement de type 2. Le nombre de patients devrait atteindre les 783 millions d’ici 2045 si rien ne change au cours de ces prochaines années. Une chose est sûre : il faut plus que jamais miser sur la prévention ! Les complications peuvent par ailleurs être évitées par le biais d’un traitement efficace de la maladie, surtout en cas de diagnostic précoce. Un changement de mode de vie, incluant une meilleure alimentation et davantage d’activité physique, peut aider à mieux contrôler le diabète. À cet égard, les édulcorants peuvent offrir une solution pour les personnes diabétiques. 

Les édulcorants basses calories, un plus pour les diabétiques 

L’alimentation influence l’évolution du diabète. Le diagnostic doit, par conséquent, indubitablement s’accompagner de conseils alimentaires. Les recommandations nutritionnelles européennes pour les personnes diabétiques ont ainsi été revues en 2023 par le DNSG (Diabetes and Nutrition Study Group – Groupe d’étude sur le diabète et la nutrition) de l’EASD (European Association for the Study of Diabetes – Association européenne pour l’étude du diabète). Pour ce faire, il s’est penché sur les recherches scientifiques existantes, ainsi que celles concernant la consommation d’édulcorants basses calories ou d’édulcorants intenses par les personnes diabétiques. Que mentionnent ces recommandations nutritionnelles concernant les sucres, les édulcorants et le diabète ?  

  1. D’après les recommandations pour les personnes diabétiques, la consommation de sucres ajoutés ne devrait pas dépasser 10 % de l’apport énergétique totalCette limite correspond aux recommandations nutritionnelles pour la population belge adulte. Ainsi, une personne qui a besoin d’un apport quotidien moyen de 2 000 kcal ne devrait pas consommer plus de 50 g de sucres ajoutés par jour.  
  1. Les édulcorants basses calories peuvent servir à ne pas dépasser la limite journalière autorisée de sucres ajoutésLa substitution des sucres par des édulcorants basses calories a un impact positif sur la santé des personnes atteintes de diabète. Voilà pourquoi ces édulcorants figurent dans les recommandations nutritionnelles pour les personnes diabétiques, tout comme les boissons à base d’édulcorants basses calories qui sont bénéfiques lorsqu’elles remplacent les boissons édulcorées au sucre.  

Quelles sont les recommandations en matière d’édulcorants pour les personnes diabétiques ? 

  • La consommation de sucres ajoutés ne doit pas représenter plus de 10 % de l’apport énergétique total. 
  • Les édulcorants basses calories peuvent être consommés en remplacement du sucre dans l’alimentation et les boissons. 

Ces recommandations sont basées sur les résultats d’études scientifiques (revues systématiques et méta-analyses).  L’avis de l’EASD met également en lumière l’incidence de la consommation de boissons à base d’édulcorants basses calories sur la santé des diabétiques en remplacement des boissons édulcorées au sucre. Chez ces personnes, ces boissons permettent de faire baisser leur poids et les facteurs de risque cardiométaboliques. Elles sont également associées à une baisse du risque d’obésité et de problèmes cardiovasculaires. 

Cet ebook compile 5 idées concernant édulcorant et  diabète. Il contient aussi des conseils et astuces pratiques pour vous aider à mieux comprendre comment les édulcorants peuvent aider à contrôler votre poids et votre glycémie. 

5 raisons de remplacer le sucre si l’on est diabétique  

Les édulcorants basses calories ont un goût sucré, mais ils ne modifient pas la glycémie, que ce soit chez les personnes saines ou diabétiques. En 2011, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a d’ailleurs conclu que : « La consommation de denrées alimentaires/boissons contenant des édulcorants à la place du sucre entraîne une hausse de la glycémie inférieure à celle qu’entraîne la consommation de denrées alimentaires/boissons contenant du sucre ». Les édulcorants basses calories peuvent être substitués au sucre pour limiter la consommation totale de glucides pendant un repas. Et lorsqu’ils sont utilisés à la place du sucre et dans le cadre d’un programme de perte ou de maintien du poids, les édulcorants basses calories peuvent par ailleurs aider à réduire la quantité totale d’énergie fournie par la nourriture.  

Consultez ici nos recommandations en matière de diabète et découvrez nos savoureuses recettes allégées en sucres. 

Les édulcorants sont utilisés pour diverses raisons dans les aliments et recettes : ils sont en effet bénéfiques pour les personnes désirant réduire leur consommation de sucres en général, mais aussi pour les diabétiques. Voici les 5 principales raisons pour lesquelles les diabétiques utilisent des édulcorants basses calories comme la stevia et l’aspartame : 

  1. Ils aident à réduire la consommation totale de sucres.  
  2. Ils n’affectent pas la glycémie
  3. Ils n’apportent que peu ou pas de calories et aident à limiter l’apport calorique. 
  4. Ils peuvent s’avérer de précieux alliés dans le contrôle du poids
  5. Ils constituent aussi une alternative au sucre au niveau du goût. 

Pour en savoir plus sur ce sujet et sur l’incidence des édulcorants basses calories, lisez l’article initial de l’Association internationale des édulcorants ! 

Quels édulcorants choisir si vous êtes diabétique ? 

Il existe des tas d’édulcorants différents, mais quels sont ceux adaptés aux personnes atteintes de diabète ? Les diabétiques peuvent consommer l’ensemble des édulcorants basses calories ou édulcorants intenses. Affichant une saveur sucrée, ils remplacent les sucres ajoutés dans les plats et préparations, mais aussi dans les boissons. Voici quelques exemples d’édulcorants intenses : 

Ces édulcorants utilisés en faible dose permettent d’obtenir le même goût sucré que le sucre. Leur valeur calorique est insignifiante et en plus, ils ne modifient pas la glycémie. Voilà pourquoi ils sont parfaitement adaptés aux personnes diabétiques.  

Voici quelques fausses croyances concernant l’alimentation et le diabète 

Les édulcorants sont-ils dangereux en cas de diabète ?  

Non, les édulcorants ne sont pas dangereux pour les diabétiques. Nous sommes nombreux à nous inquiéter pour rien. Les édulcorants ont tout à fait leur place dans le régime alimentaire de ces personnes. Mieux encore, ils peuvent les aider à gérer la maladie, voilà pourquoi ils figurent dans les recommandations nutritionnelles pour les personnes diabétiques.  

Les études scientifiques indiquent à chaque fois les avantages des édulcorants et leur non-dangerosité. La consommation d’édulcorants est sûre, tant que la dose journalière admissible n’est pas dépassée. Saviez-vous que les Belges se trouvent nettement en dessous de la DJA ? Cliquez ici pour en savoir plus. 

Vous ne connaissez pas votre consommation d’édulcorants ?

Faites le test ! 

Référence : The Diabetes and Nutrition Study Group (DNSG) of the European Association for the Study of Diabetes (EASD), Diabetologia, Evidence-based European recommendations for the dietary management of diabetes (2023).  

L'aspartame est-il sans danger ?

Il existe beaucoup d’informations alarmistes qui évoquent les soi-disant dangers de l’aspartame. Mais en réalité, l’aspartame est l’un des ingrédients les plus étudiés de la chaîne alimentaire, et sa sécurité est bien établie par les autorités compétentes, notamment l’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) pour l’Europe.

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Sorbet citron au « sucre de bouleau »

Notre bloggeuse @simplymorane nous propose cette recette rafraichissante pour l’été : un sorbet citron au « sucre de bouleau » ou xylitol. La recette est très facile à préparer, avec uniquement 3 ingrédients, et elle est savoureuse !

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Cheesecake vegan aux abricots

Un véritable cheesecake sans produits laitiers ? Et oui, c’est possible! Découvrez sans tarder cette fantastique recette de Yasmine @tartesyaya: un cheesecake onctueux, crèmeux à souhait, et qui plus est vegan. Sans oublier la petite touche de fraicheur grâce à la compote d’abricots! De quoi profiter pleinement de l’été avec une recette 100% végétale et sans sucres ajoutés.

Matériel

  • Un moule démontable de +/- 18 cm diamètre 
  • Papier cuisson sulfurisé 
  • Hâchoir ou petit blender 

Ingrédients (pour 12 personnes) 

Pour le fond 

  • 150 g de noix de pécan 
  • 30 g d’érythritol  
  • 40 g de margarine à cuisiner (végétale) 

Pour l’appareil 

  • 400 g d’alternative végétale au fromage frais 
  • 250 g d’alternative végétale au yaourt, goût coco  
  • 30 g de maïzena 
  • 120 g d’értythritol  
  • 1 c. à c. d’extrait de vanille 
  • 1 c. à s. de zeste d’orange 

Pour la compote d’abricots  

  • 200 g d’abricots 
  • 1 c. à s. de maïzena  

L’érythritol contient-il des calories ?

Préparation 

Pour le fonds 

  • Beurrer le moule avec un peu de margarine. Couper une forme identique au moule dans le papier sulfurisé et le poser dans le fond du moule. Recouvrir également le tour du moule de morceaux de papier sulfurisé ; cela permettra au cheesecake de ne pas coller au moule et d’avoir une belle forme après le démoulage. 
  • Hâcher grossièrement les noix de pécan à l’aide du hachoir ou du blender. Verser le résultat dans un bol et y mélanger l’érythritol
  • Faire fondre la margarine au micro-onde (600 W pendant 50 sec.). Verser sur les noix de pécan moulues. Bien mélanger à la cuillère et répartir dans le fond du moule. Appuyer avec le dos de la cuillère pour bien former le fond du cheesecake. 
  • Préchauffer le four à 160°C.  

Pour l’appareil 

  • Mettre les alternatives végétales au fromage frais et au yaourt (goût coco) dans un bol et mixer. Ajouter la maïzena et mixer à nouveau. Ajouter alors l’érythritol, l’extrait de vanille et le zeste d’orange. Mixer jusqu’à obtention d’une pâte bien homogène. 
  • Verser l’appareil sur le fond de noix de pécan et lisser le dessus avec le dos d’une cuillière. 
  • Enfourner pendant +/- 50 minutes jusqu’à ce que le dessus du cheesecake soit bien doré. 
  • Laisser refroidir avant de démouler. Mettre au réfrigérateur pour que le cheesecake soit bien ferme (min. 6 heures avant de servir). 

Pour la compote d’abricots 

  • Éplucher les abricots et les couper en morceaux. Les mettre dans un poêlon. 
  • Faire chauffer en mélangeant régulièrement avec une spatule en bois pour que les fruits ne collent pas. Ajouter la maizena tout en remuant. Les abricots vont ‘fondre’ tout doucement. 
  • Verser la préparation dans un hachoir et mixer finement. Remettre la compote dans le poêlon et faire cuire jusqu’à ce que la compote épaississe un peu. 
  • Laisser refroidir. Garnir le dessus du cheesecake de compote d’abricots. Mettre au réfrigérateur. 

Valeur calorique = 232 kcal par portion

12.5 g de sucre en moins (par rapport à la version sucrée) 

Telecharger la recette ici!

Cookies végan & sans gluten

Envie d’un plaisir sucré sans utiliser de sucre, tout en profitant d’un bon apport en fibres alimentaires, magnésium et vitamine E ? Alors craquez pour ces cookies végan proposés par la blogueuse Sophie Chalier, de Tomate-Cerise.

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Sorbet citron au « sucre de bouleau »

Notre bloggeuse @simplymorane nous propose cette recette rafraichissante pour l’été : un sorbet citron au « sucre de bouleau » ou xylitol. La recette est très facile à préparer, avec uniquement 3 ingrédients, et elle est savoureuse !

Ingrédients (pour 400 ml ou 14 boules)

  • le jus de 3 citrons bio + zeste d’1 citron bio
  • 160 g de sucre de bouleau
  • 400 ml d’eau

Qu’est-ce que le xylitol ou sucre de bouleau ?


Préparation

  • Prélever le zeste d’1 citroen et presser ensuite les 3 citrons. Ajouter le « sucre de bouleau » ou xylitol et l’eau et bien mélanger.
  • Verser la préparation bien froide dans la turbine mode sorbet.
  • Après +/- 30 minutes, mettre le sorbet dans un pot, mettre au congélateur 30 minutes à 1 heure avant de déguster.

Valeur calorique = 29 kcal par boule

11 g de sucre en moins (par rapport à la version sucrée) 

Téléchargez la recette ici!

Crêpes ricotta citron aux fraises

Fêtez le printemps avec ces crêpes à la ricotta super délicieuses proposées par Ellen de Kokerellen. Un must de légéreté. La ricotta rend la pate particulièrement douce et donne aux crêpes une saveur proche du beurre qui se combine idéalement avec les zestes de citron et les fraises marinées.

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Detox Juice au citron et gingembre

Voici un super remontant, mais aussi, tout simplement, une délicieuse boisson proposée par notre blogueuse culinaire Marta Majewska - The Luscious Joys of Princess Misia! Avec, de surcroît, pratiquement pas la moindre calorie.

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Tout ce que vous devez savoir sur les polyols

Les polyols sont des édulcorants dits « de charge » ou « massiques ». Ils sont obtenus industriellement, mais ils sont aussi naturellement présents en petites quantités dans de nombreux fruits et légumes, comme les baies de sorbier ou les champignons. Leur pouvoir sucrant diffère entre 0,4 et 1 fois celui du sucre ou saccharose. Ils apportent des calories, mais savez-vous pourquoi ?

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Pâte à tartiner choco noisettes

Bienvenue à Yasmine @tartesyaya ! Notre nouvelle foodie vous propose ici une alternative aux pâtes à tartiner traditionnelles. Sans ajout d’huiles ni de sucres, cette version est une bonne option pour les diabétiques et toutes les personnes qui souhaitent réduire leur consommation de sucres ajoutés. Sans lactose et sans gluten de surcroit ! De quoi faire pleins d’heureux.

Notre plateforme accueille une nouvelle bloggeuse : Yasmine, maman de deux enfants dont un petit garçon diabétique de type 1. Quoi de plus normal pour elle de mettre son amour de la cuisine et de la pâtisserie au service de son fils. Toute l’équipe lui souhaite la bienvenue et est convaincue que ses recettes et astuces seront utiles à toutes les personnes diabétiques ou simplement en recherche d’une alimentation plaisir moins sucrée ! Découvrez sa pâte à tartiner choco noisettes!

Matériel 

  • Hâchoir ou petit blender 
  • Bocal hermétique (ou un ancien pot à confiture) 

Ingrédients  

Pour 180 g ou 7 portions de 2 c. à c.

  • 50 g de noisettes (grillées) sans la peau 
  • 50 g de cacahuètes (grillées) sans la peau 
  • 5 g de poudre de cacao non sucrée 
  • 50 g d’édulcorant liquide (1 : 1) à base d’érythritol 
  • 25 g de lait d’amande non sucré 
  • 1 c. à c. d’extrait de vanille 
  • Une pincée de sel 

Peut-on prendre en dessert en cas de diabète ?

Préparation

  1. Mettre les noisettes et les cacahuètes dans l’appareil utilisé et hâcher finement. Poursuivre l’opération jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène. Les graisses sont issues des noix; il est donc important de mixer suffisamment longtemps jusqu’à ce que la pâte obtenue commence à « briller ».
  2. Ajouter ensuite la poudre de cacao et l’édulcorant et mixer jusqu’à incorporation totale des ingrédients. 
  3. Ajouter enfin le lait d’amande, l’extrait de vanille et la pincée de sel. Mixer à nouveau. 
  4. Cette pâte à tartiner se conserve jusqu’à 10 jours au réfrigérateur dans un bocal/pot hermétique.  

Le saviez-vous?

Chaque portion (2 c. à c.) de cette pâte à tartiner choco noisettes contient 7,5 g de graisses, c’est pourquoi la valeur énergétique n’est pas négligeable. Cependant, ces graisses proviennent des noisettes et des cacahuètes dans la recette, des ingrédients qui ont toute leur place dans une alimentation saine et équilibrée et qui apportent principalement des graisses insaturées (dites “bonnes graisses”). Saviez-vous qu’une portion de cette pâte à tartiner choco noisettes apporte uniquement 0,9 g de sucres et ne contient pas de sucres ajoutés ? 

Valeur calorique = 93 kcal par portion

7 g de sucre en moins (par rapport à la version sucrée) 

Téléchargez la recette ici!

En savoir plus sur Yasmine, c’est par ici!

Gâteau au chocolat et betterave rouge

Voilà un gâteau pas comme les autres que vous propose notre blogueuse culinaire Marta Majewska - The Luscious Joys of Princess Misia! Non seulement il est sans sucres ajoutés, mais la betterave y apporte une touche moelleuse, douce, permettant de limiter l’apport en graisses, sans sacrifier le côté gourmand.

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C’est quoi l’Edulcotest ?

Combien de denrées avec des édulcorants puis-je consommer par jour ? Pour le savoir, rien de plus simple, faites l’Educoltest ! Cet outil exclusif donne une vue réelle de votre niveau de sécurité sur base des aliments et boissons que vous consommez chaque jour, en précisant le type et la marque du produit.

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L’OMS publie un rapport sur les édulcorants

L’Organisation Mondiale de la Santé a publié son rapport sur les orientations nutritionnelles à adopter à l’égard des édulcorants face au défi de l’obésité. L’instance estime que les édulcorants ne sont pas la solution.

La consommation excessive de sucres est impliquée dans l’excès de poids et l’obésité, qui touchent près de 40 % de la population adulte dans le monde. En 2015, l’Organisation Mondiale de la Santé a émis des recommandations invitant à limiter la consommation de sucres libres.

Les édulcorants sont couramment utilisés pour réduire les sucres libres dans les denrées tout en permettant de garder la saveur sucrée. Ils contribuent donc à réduire l’apport calorique lié aux sucres qu’ils remplacent, ce qui peut constituer une aide – comme l’ont montré de nombreuses études – pour favoriser le contrôle du poids. Mais est-ce que les édulcorants sont pour autant une solution à long terme pour lutter contre l’obésité ?

C’est précisément ce qu’ont cherché à établir les experts du groupe d’orientation nutritionnelle (NUGAG) de l’OMS, qui fournit des recommandations aux États pour la mise en place de politiques nutritionnelles. Le rapport conclut qu’actuellement, il n’existe pas de preuves convaincantes en faveur des édulcorants en tant que levier pour lutter contre l’obésité à long terme, ou pour prévenir des maladies non transmissibles.

A lire aussi : A quoi correspondent les « sucres libres »?

L’obésité, une maladie multifactorielle

En d’autres termes, l’instance recommande de ne pas compter sur les édulcorants pour lutter contre l’obésité, qui continue à progresser dans le monde. L’obésité est reconnue comme une maladie multifactorielle, et aucun aliment ou ingrédient ne peut être considéré à lui seul comme la cause de l’obésité. Dans le même sens, aucun aliment ou ingrédient, pas plus que les édulcorants basses calories, ne peuvent représenter une solution magique pour lutter contre cette maladie.

Précisons que le rapport de l’OMS ne concerne pas la population des personnes atteintes de diabète, chez qui les édulcorants basses calories peuvent être utiles pour le contrôle de la glycémie.

 A Lire aussi : Obésité : mieux manger pour la prévenir

Les édulcorants basses calories sont sûrs

Le rapport de l’OMS n’a pas non plus pour vocation d’évaluer la sécurité d’utilisation des édulcorants basses calories. Ceci est en effet du ressort d’instances telles le Comité mixte FAO/OMS d’experts sur les additifs alimentaires (JECFA), ou encore, pour l’Union Européenne, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA). Un édulcorant n’est autorisé dans les denrées alimentaires que s’il est parfaitement sûr. Et c’est pour garantir cette sécurité que l’EFSA détermine la quantité de chaque édulcorant qui peut être consommée pendant toute une vie (c’est la DJA), et précise aussi dans quelles denrées et en quelles quantités chaque édulcorant peut être utilisé. Pour savoir si votre consommation d’édulcorants est sûre, faite l’édulcotest.

Parole d’experts: il faut nuancer !

Trois experts se sont exprimés à propos du rapport de l’OMS sur la VRT (télévision flamande). Ils confirment que les édulcorants ne sont pas un remède miracle. Quand on parle de maladies non transmissibles comme l’obésité et les maladies cardiovasculaires, l’alimentation et le style de vie restent primordiaux. Il ne suffit pas de limiter la consommation de sucres pour résoudre ces pathologies.

 “Nous mangeons trop de sucres depuis des années. Les édulcorants ont été inventés pour contribuer à limiter cette surconsommation. Aujourd’hui, nous savons que les édulcorants sont sûrs mais qu’ils n’induisent pas nécessairement un comportement alimentaire plus sain. C’est la raison pour laquelle certaines pathologies continuent à se développer » Michaël Sels, responsable du service de diététique (UZA Universitair Ziekenhuis Antwerpen).

Par ailleurs, les experts pointent du doigt le comportement des personnes qui consomment des aliments contenant des édulcorants. Ceux-ci peuvent contribuer à limiter l’apport en calories ; mais certains consommateurs compensent ce moindre apport en sucres et calories, par exemple, en en consommant davantage ou en accompagnant ces aliments par d’autres produits riches en sucres et en graisses. Cette surconsommation réduit à néant l’effet des édulcorants.

“Il n’y a pas de lien direct entre l’utilisation d’un substitut du sucre et les risques pour la santé. Nous devons tenir compte d’autres facteurs tels que l’hérédité, l’activité physique, le comportement en matière de tabac ou d’alimentation.” Evelyne Mertens, experte en nutritiion à la KU Leuven

À long terme, il ne suffit pas de remplacer les produits riches en sucres par leurs alternatives sans sucres pour réduire le risque de surcharge pondérale. C’est tout le comportement alimentaire qui doit être adapté.

 “Pour maigrir, il faut ingérer moins de calories. Uniquement substituer les sucres par des édulcorants sans rien changer à son alimentation n’est pas la solution.” Patrick Mullie, expert en nutrition VUB

A lire aussi : Que disent les experts?

Des résultats selon le type d’étude

Le site « Gezondheid en wetenschap » qui analyse régulièrement des informations parues dans les médias, a également examiné le rapport de l’OMS. Il relève que :

  •  la recommandation est dite « conditionnelle », c’est-à-dire que les preuves d’une limitation des édulcorants basses calories ne sont pas concluantes.
  • Que si les études observationnelles ne montrent pas d’utilité des édulcorants, les études d’intervention – qui ont plus de poids d’un point de vue scientifique –   montrent généralement un effet bénéfique des édulcorants lorsqu’ils replacent le sucre.

Il précise en outre que les personnes qui consomment des édulcorants artificiels mangent généralement plus et ont davantage envie de sucreries. Il conclut que les édulcorants artificiels ne sont pas déconseillés parce qu’ils seraient nocifs, mais parce que leur utilisation ne permet pas de perdre du poids.

A lire aussi : Etudes d’intervention et études d’observation, quelle différence ?

Retrouvez également l’avis de l’International Sweeteners Organisation ISA sur le rapport de l’OMS ici

Référence :

Use of non-sugar sweeteners: WHO Guideline. 2023. ISBN 978-92-4-007361-6 (electronic version)

L'aspartame est-il sans danger ?

Il existe beaucoup d’informations alarmistes qui évoquent les soi-disant dangers de l’aspartame. Mais en réalité, l’aspartame est l’un des ingrédients les plus étudiés de la chaîne alimentaire, et sa sécurité est bien établie par les autorités compétentes, notamment l’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) pour l’Europe.

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L’aspartame est-il sans danger ?

Il existe beaucoup d’informations alarmistes qui évoquent les soi-disant dangers de l’aspartame. Mais en réalité, l’aspartame est l’un des ingrédients les plus étudiés de la chaîne alimentaire, et sa sécurité est bien établie par les autorités compétentes, notamment l’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) pour l’Europe.

Les « dangers » de l’aspartame

L’internet regorge d’informations sur la santé. Ce n’est pas étonnant, puisque la santé fait partie des sujets les plus recherchés par les internautes. Mais dans ce domaine, les informations pseudoscientifiques et autres fake news sont présentes en masse, sur le web comme sur les réseaux sociaux. Les édulcorants basses calories, dont l’aspartame, n’y échappent pas. Des maux de tête aux saignements de nez, du diabète aux tumeurs cérébrales, les soi-disant dangers de l’aspartame se comptent par dizaines. Pourtant, mis à part en cas d’une maladie rare bien précise (la phénylcétonurie), l’aspartame est unanimement reconnu comme sûr, pour autant bien entendu qu’il soit consommé dans le cadre de la DJA

Ma consommation d’aspartame est-elle sûre ? Je vérifie avec l’édulcotest

L’aspartame peut-il déclencher un cancer ?

C’est ce que l’on peut lire dans une certaine presse de façon régulière, et plus particulièrement fin juin 2023. C’est une extrapolation pseudoscientifique du fait que l’International Agency for Research on Cancer (IARC) classe désormais l’aspartame dans le groupe de substances « cancérogène possible pour l’homme », aux côtés des légumes en saumure ou encore de l’aloe vera. Une substance peut présenter un danger (cancérogène), mais ce qui importe, c’est le risque réel encouru, qui dépend de l’exposition à ce danger. Ainsi, le danger pour un piéton de se faire renverser par une voiture est mortel, mais le risque encouru va dépendre de nombreux facteurs, comme la fréquence de circulation des voitures, le fait de traverser la route sur un passe piéton ou pas…  

Pour l’aspartame c’est la même chose : une substance peut être considérée comme possiblement cancérogène à forte dose, et ne pas faire courir de risque dans des conditions d’utilisations bien précises, ce qui est le cas de l’aspartame. D’ailleurs, peu après les fuites sur la nouvelle classification de l’IARC, l’Organisation Mondiale de la Santé, par le biais de son comité mixte d’experts de l’OMS et de la FAO sur les additifs alimentaire (le JECFA), a réaffirmé la sécurité de l’aspartame. 

En savoir plus sur l’aspartame

Pour qui l’aspartame est-il dangereux ?

L’aspartame est dangereux uniquement pour les personnes souffrant d’une maladie métabolique rare, la phénylcétonurie. Dans cette maladie, un acide aminé issu de l’aspartame, la phénylalanine, qui se retrouve également couramment dans l’alimentation, n’est pas bien régulée, et son accumulation dans le sang devient toxique pour le cerveau et le système nerveux. La consommation de phénylalanine – qui se retrouve dans les protéines de notre alimentation (viande, poisson, œufs, produits laitiers, légumes secs…) doit donc être limitée, et l’aspartame est dans ce cas précis à éviter.

Aspartame : quels sont les dangers du méthanol ?

Dans l’organisme, l’aspartame est transformé en 3 composés : l’acide aspartique, la phénylalanine et le méthanol. Tous les 3 sont naturellement présents dans une alimentation courante sans aspartame. Le méthanol est parfois accusé de causer la cécité, car à partir d’une certaine quantité, il est toxique pour le nerf optique (entre autres). Mais comme dit l’adage qui se vérifie en science : c’est la dose qui fait le poison ! Même l’eau, en excès, peut devenir dangereuse. Du méthanol est produit en très petites quantités dans l’organisme à partir d’aliments tels que les fruits et légumes, qui ne sont pas pour autant mauvais pour la santé ! À titre de comparaison, 1 verre d’une boisson light édulcorée à l’aspartame donnera 6 fois moins de méthanol qu’un verre de jus de tomate.

En savoir plus : que devient l’aspartame dans le corps

Sur quoi repose la sécurité de l’aspartame ?

 Sa sécurité repose sur des centaines réalisées depuis plus de 40 ans. Des instances internationales comme le Comité international mixte FAO/OMS d’experts sur les additifs alimentaires (JECFA) ont évalué l’aspartame et le considèrent comme sûr. En Europe, c’est l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA), qui examine les additifs alimentaires, dont les édulcorants basses calories font partie. Le principe est simple : ne sont autorisés dans l’Union Européenne que les additifs qui sont considérés comme sûrs, et qui portent un nom de code européenne à 3 ou 4 chiffres, précédé de la lettre « E ».

Quelle est la quantité d’aspartame sans danger ?

La quantité d’un additif qui peut être consommée pendant toute sa vie en toute sécurité est donnée par la Dose Journalière Admissible ou DJA. Pour l’aspartame, celle-ci est depuis longtemps de 40 mg par kilo de poids corporel et par jour. Bien que l’aspartame ait été examiné et autorisé depuis des décennies, l’EFSA a procédé en 2013 à une réévaluation complète, pour voir s’il y avait lieu de modifier cette DJA à la lumière des données plus récentes. Il n’en a rien été : dans son avis final, l’EFSA réaffirme que l’aspartame est sûr pour la consommation humaine, et confirme que la DJA est inchangée.

Quelles sont les conditions pour qu’un édulcorant soit mis sur le marché ?

L’aspartame rend-il obèse ?

Certaines informations associent l’aspartame à l’obésité. Lorsque l’on regarde la consommation de boissons light, d’édulcorants basses calories, dont l’aspartame, on voit qu’elle est plus élevée chez les personnes obèses que les personnes de poids sain. Certains en déduisent erronément que c’est la preuve que les boissons light et/ou les édulcorants basses calories favorisent le développement de l’obésité… Alors qu’en réalité, il s’agit d’un lien causal inverse. Les personnes obèses sont plus nombreuses que celles qui ne le sont pas à vouloir limiter leur apport calorique, dont la consommation de sucre fait partie. Et pour ce faire, elles remplacent plus souvent des boissons sucrées par des boissons light sans sucres, et d’autres produits dans lesquels le sucre a été remplacé par des édulcorants basses calories.

5 mythes sur les boissons light

L’aspartame est-il utile en cas d’obésité ?

Les édulcorants basses calories comme l’aspartame permettent de réduire l’apport calorique. De ce fait, ils peuvent jouer un rôle dans la lutte contre l’épidémie d’obésité. Actuellement, plus d’1 adulte européen sur 2 est en excès de poids, ce qui représente un défi de santé majeur. Par ailleurs, le diabète de type 2 connait lui aussi un développement fulgurant. Ici aussi, l’excès de poids et l’obésité jouent un rôle important dans la mesure où ils augmentent le risque de diabète.

Le recours aux édulcorants basses calories tels que l’aspartame, peut s’avérer bénéfique. Tant lorsque l’excès de poids est là, que pour prévenir la prise de poids, et donc certaines de ses complications. Ils n’affectent pas les taux d’insuline et de glucose dans le sang et leur contenu calorique est très faible ou nul.

Toutes les informations sur l’aspartame ou E 951

Référence : EFSA Journal. Scientific Opinion on the re-evaluation of aspartame (E 951) as a food additive, 10 December 2013.

Des questions sur le diabète ? Un poids sain relève du défi ? Ou tout simplement besoin d’inspiration pour manger moins sucré ?