FAITES LE TEST !

Chicons caramélisés aux pommes et fromage bleu

L’amertume naturelle des chicons adoucie par la caramélisation, le tout sans ajouter le moindre gramme de sucre, c’est ce que nous a concocté notre blogueuse culinaire « Everyday Marta »! dans une version rehaussée par du bleu.

Ingrédients (pour 2 personnes)

  • 4 chicons
  • 2 c. à s. de beurre
  • 1 c. à s. de poudre au sucralose
  • 1 c. à s. de vinaigre de vin blanc
  • Poivre et sel
  • 150 g de fromage bleu
  • ½ pomme, coupée en tranches

 

Préparation

Nettoyer les chicons, enlever les feuilles extérieures brunâtres et couper la base. Saler et poivrer.

Faire fondre le beurre dans une casserole et faire brunir les chicons à feu vif de tous les côtés. Déglacer le jus de cuisson avec un peu d’eau et le vinaigre de vin blanc. Couvrir la casserole et poursuivre la cuisson des chicons, à feu doux, pendant 8 à 10 minutes.

Saupoudrer alors les chicons de poudre au sucralose et les faire caraméliser à feu vif.

Servir les chicons accompagnés de tranches de pomme et de morceaux de fromage bleu.

 

Lutter contre l’obésité avec des gestes simples

EN VIDEO! Contrôler son poids est une démarche du quotidien. Non pas en se pesant tous les jours mais en restant attentif aux variations de son poids, afin de rectifier à temps les dérapages qui peuvent devenir incontrôlables. Pas à pas, des astuces peuvent aider à prévenir l’obésité. Retrouvez-les dans cette vidéo!

Afin de sensibiliser sur l’urgence de lutter contre l’épidémie mondiale d’obésité, l’International Sweeteners Association (ISA) a développé cette vidéo animée visant à encourager les personnes ayant des problèmes de contrôle du poids à prendre des mesures simples pour un poids corporel plus sain. Des gestes remplis de bon sens qui font déjà la différence sur la balance et ne bouleversent pas la vie quotidienne. Car les kilos non gagnés ne sont déjà plus à perdre !

Parmi ces petits changements, les édulcorants hypocaloriques trouvent aussi leur place. En fournissant peu ou pas de calories, leur utilisation dans les aliments et les boissons à la place du sucre peut aider à réduire l’apport de calories que nous consommons. Et réduire notre apport calorique quotidien dans le contexte d’une alimentation saine et d’un mode de vie actif est une étape clé du succès pour le contrôle du poids à long terme.

Est-ce que nous consommons trop d’édulcorants?

Seconde question de notre série de l’International Council of Beverages Associations (ICBA). Quelle est notre exposition aux édulcorants et est-ce dangereux pour moi ? La réponse est très simple.

Non, nous ne consommons pas trop d’édulcorants. L’exposition alimentaire aux édulcorants est sévèrement contrôlée.

Pour chacun d’eux, une dose journalière admissible (DJA) a été attribuée. Celle-ci exprime une valeur qui est utilisée dans le monde entier pour indiquer la quantité d’une substance (ici un édulcorant basse calorie comme l’aspartame, par exemple) qui peut être consommée au quotidien durant toute la vie sans être à l’origine de problèmes de santé.

De plus, les denrées dans lesquelles les édulcorants peuvent être présents sont définies et des quantités maximales autorisées sont fixées de manière à garantir une consommation en toute sécurité.

 

Référence
International Council of Beverages Associations – Fact Sheet Low-calorie Sweeteners – http://www.icba-net.org/key-topics/health-wellness/low-calorie-sweeteners/

 

Les édulcorants contenus dans les boissons light/zero sont-ils sûrs?

Cette 1e question d’une longue série figure dans une factsheet de l’International Council of Beverages Associations (ICBA) et fournit des réponses précises sur les édulcorants basses calories. Voici la réponse documentée.

Il existe en effet des informations sur Internet suggérant que des boissons qui contiennent des édulcorants peu ou pas caloriques peuvent causer des problèmes de santé. En réalité, les édulcorants pauvres et sans calories, qui sont utilisés dans de nombreux aliments et les boissons, font partie des recherches les plus approfondies portant sur les ingrédients dans le monde entier.

Des centaines d’études internationales soutiennent leur caractère inoffensif pour la santé. Ainsi, aux USA, la Food and Drug Administration (FDA) et, en Europe, l’Autorité Européenne de sécurité alimentaire (EFSA) ont examiné à plusieurs reprises et approuvé l’utilisation de édulcorants basses calories pour la consommation humaine. Le Comité mixte FAO/OMS d’experts sur les additifs alimentaires abonde également dans ce sens et reconnaît le caractère sûr pour la santé de ces ingrédients alimentaires.

Référence
International Council of Beverages Associations – Fact Sheet Low-calorie Sweeteners – http://www.icba-net.org/key-topics/health-wellness/low-calorie-sweeteners/

Tonic fruit de la passion, citron vert et menthe

Ne ratez pas cette préparation qui décoiffe ! Elaborée par notre blogueuse culinaire « Everyday Marta »! Fruit et stevia s’associent pour adoucir l’amertume du tonic.

Ingrédients (pour 2 personnes)

  • 3 petites c.à c. de stevia en poudre
  • 4 fruits de la passion*
  • 300 ml tonic light
  • Le jus d’un citron vert
  • Menthe

Préparation

Couper en deux les fruits de la passion et recueillir la chair. Faire bouillir 100 ml d’eau. Ajoutez la chair des fruits et la stevia en poudre. Faire bouillir quelques instants. Filtrer le résultat et laisser refroidir.

Remplir le verre de glace. Verser d’abord le tonic dans le verre. Verser ensuite lentement  le sirop ‘passion’ et le jus de citron vert.

Garnir le verre d’une tranche de citron vert et de menthe.

*les fruits de la passion peuvent être remplacés par des pêches, nectarines ou cassis.

Moins de sucre chez les buveurs de boissons light/zero

Les consommateurs habituels de boissons light/zero ingèrent, au global, moins de sucres et de glucides. Tel est le constat d’une nouvelle étude portant sur les données de quelque 25 000 adultes aux États-Unis.

Plusieurs études ont déjà montré que la consommation de boissons light/zero sans sucres permettait, par rapport à celle de boissons sucrées, de réduire sa consommation de sucres et de calories. Néanmoins, les recommandations en matière de gestion du poids préconisent rarement de substituer toute boisson calorique par leurs alternatives light ou zero. C‘est qu’il existe une méfiance à l’égard des boissons édulcorées, certaines données ayant suggéré que la consommation de boissons light/zero sans sucres conduisait à manger plus de sucres, notamment en raison d’une modification de la régulation du taux de sucre dans le sang. Cette nouvelle étude montre que ce n’est pas du tout le cas, au contraire…

Les boissons light/zero ne font pas manger plus sucré que l’eau

Cette étude porte sur les données de la National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) 2001-2012 auprès de 25 817 adultes non diabétiques, aux États-Unis. L’objectif consistait à évaluer la relation entre la consommation d’eau ou de boissons light/zero et les apports en nutriments ainsi que plusieurs paramètres impliqués dans la régulation du taux sanguin de sucre.

Les résultats montrent que ni la consommation élevée de boissons light/zero, ni celle d’eau, n’est associée à un apport plus élevé en énergie. Par contre, il apparait que des apports plus élevés en boissons light/zero sont associés de manière significative à une consommation plus faible de glucides, de sucres totaux ainsi que de sucres ajoutés, que dans le cas d’apports élevés en eau. En d’autres termes, non, les boissons light/zero n’amènent pas à manger plus sucré que l’eau, au contraire !

Des marqueurs du diabète plus favorables avec le light/zero

Mais ce n’est pas tout ! L’étude montre encore que des apports élevés en boissons light/zero sont associés à un profil favorable pour plusieurs marqueurs de risque de diabète. Ainsi, un apport élevé en boissons light/zero, tout comme en eau, sont tous deux associés à des taux plus bas d’insuline, l’hormone stimulée en réponse à un apport en glucides/sucres. De plus, comparativement à l’eau, un apport élevé en boissons light/zero est associé à un taux plus bas d’un indicateur du taux de sucre moyen dans le sang (la protéine HbA1), ainsi qu’à une résistance à l’insuline plus faible (une augmentation de la résistance à l’insuline est un signe précoce de risque accru de diabète de type 2).

Tout ceci montre que la consommation de boissons light/zero – contrairement à ce que prétendent certaines études – est associée à un effet positif similaire, voire meilleur, pour ce qui concerne le taux de sucre et le risque de diabète, que la consommation d’eau. Les auteurs concluent que « ces données suggèrent que les boissons light/zero, en plus de la consommation d’eau, peuvent représenter un choix judicieux pour aider à contrôler l’apport en sucres et en glucides ».

Référence: Leahy M et al. Nutrients 2017,9 (9),928 doi:10.3390/nu9090928

 

Nappage crémeux pour cupcakes en folie!

Des recettes de cupcakes à base d’édulcorants, il en existe des tas ! Mais comment les garnir ? Cette recette toute simple permet d’obtenir d’excellents résultats, le tout sans sucre !

Faites fondre 100 g de beurre dans une poêle à feu doux et fouettez jusqu’à l’obtention d’une texture lisse.

Ajoutez progressivement 195 g de tagatose en poudre et un arôme au choix.

Plutôt envie d’un nappage au fromage blanc ?

Mélangez 12 g de beurre à de l’extrait de vanille jusqu’à l’obtention d’un mélange lisse. Incorporez progressivement 195 g de tagatose en poudre jusqu’à l’obtention d’une texture épaisse. Ajoutez 225 g de fromage blanc et mélangez la préparation pendant une minute et demie.

Délicieux sur vos muffins ou vos cupcakes  !

Tout savoir sur le tagatose? Par ici!

Stévia, le sucré d’origine naturelle!

La stévia est un édulcorant obtenu à partir de la Stevia rebaudiana, une plante d’Amérique du Sud. D’origine naturelle, elle sucre vos préparations sans le moindre apport calorique !

 

naturel-sucre-stevia

Retrouvez encore plus d’informations sur la stevia et les glycosides de steviols! Et découvrez également toute l’information sous forme d’infographie .

Les substances «naturelles» sont-elles plus sûres?

L’origine naturelle d’un aliment, d’un ingrédient ou d’un additif est souvent perçue comme un gage de sécurité, par opposition au caractère artificiel. Pourtant, nous pouvons être exposés à des substances entièrement naturelles qui ne nous veulent pas du bien.

La quête du naturel est dans l’air du temps, et le mot «naturel» est de plus en plus utilisé pour séduire le consommateur. Mais quelle est la base rationnelle derrière cette suprématie du naturel ? Une substance naturelle est-elle plus sûre qu’une substance artificielle ? Eh bien non, l’origine naturelle ou artificielle n’a absolument rien à voir avec la sécurité. Et la nature compte aussi de redoutables poisons. C’est par exemple le cas des champignons vénéneux, ou de certaines toxines produites par des moisissures et champignons microscopiques (ce sont les mycotoxines), soit par des bactéries, comme par exemple la toxine responsable du botulisme.

Du cyanure naturel dans les amandes

De nombreux aliments contiennent des substances qui, en fonction des quantités ingérées, peuvent s’avérer dangereuses. C’est le cas de la solanine présente dans les pommes de terre conservées à la lumière, de la glycyrrhizine dans la réglisse ou encore de l’acide cyanhydrique (un dérivé du cyanure) issu du noyau des amandes amères que l’on peut retrouver dans le massepain ! Des contaminants tels que le mercure et le plomb peuvent s’accumuler dans certains poissons. Et que le mercure soit d’origine industrielle ou naturelle (éruptions volcaniques sous-marines), cela n’y change rien !

Toxiques produits en cuisine

Il existe aussi de nombreuses substances produites par l’Homme qui sont dangereuses, mais qui ne nous inquiètent pas ou peu parce qu’elles se forment lors de processus de transformations qui nous paraissent anodins comme, par exemple, la cuisson.  Ce traitement présente bien des avantages, comme rendre certains aliments digestes, tuer les bactéries, générer des arômes… mais aussi des inconvénients. Ainsi la cuisson de frites génère de l’acrylamide, un composé que l’Autorité Européenne des Aliments (EFSA) tient à l’œil, car potentiellement cancérigène. Le benzo(a)pyrène, un carcinogène humain avéré, est produit lors de la cuisson au barbecue. De nombreux produits issus de la réaction dite « de Maillard », aussi appelée brunissement non enzymatique, se forment lors de la cuisson à une température qui induit la coloration des aliments (frites, croûte du pain, viande grillée, pain grillé…).

C’est la dose qui fait le poison !

Ce n’est pas l’origine d’une substance, mais bien la quantité qui sera ingérée par le consommateur, qui détermine le risque encouru, comme le résume très bien l’adage « c’est la dose qui fait le poison ». Même l’eau peut, dans des cas extrêmes, provoquer la mort si elle est bue en trop grandes quantités.

Pour les édulcorants basses calories aussi, qu’ils soient d’origine naturelle, comme l’édulcorant extrait de la stévia, ou créés par l’homme, comme l’aspartame, tous doivent répondre aux mêmes exigences de sécurité qui, pour l’Europe, sont fixées par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA). Celle-ci détermine au cas par cas la Dose Journalière Admissible (DJA), c’est-à-dire la quantité maximale qui peut être consommée au quotidien toute la vie sans être à l’origine de problèmes de santé.

Gaufres coco mangue

Découvrez en vidéo comment réaliser facilement ces délicieuses gaufres sans sucres ajoutés. Une recette proposée par notre blogueuse culinaire «Everyday Marta»!

Ingrédients (pour 6 gaufres)

  • 150 g de farine
  • 1 c. à s. de poudre à lever
  • 2 c. à s. de poudre au tagatose
  • 200 ml de lait
  • 2 oeufs
  • 100 ml d’huile olive

Préparation

Mettre tous les ingrédients dans un bol ; bien mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse.

Préchauffer le gaufrier. Quand il est bien chaud, verser une louche de pâte et faire cuire jusqu’à ce que la gaufre soit bien dorée.

Servir avec du yaourt au coco, des tranches de mangue fraîche et quelques feuilles de menthe.

Boire du light : l’envers du décor des statistiques

Chaque année, des études scientifiques s’érigent en détracteurs des boissons light et font sensation dans la presse internationale. D’autres études sont plus nuancées. Pourquoi ? Le problème repose souvent sur l’interprétation des données et une notion à bien comprendre : la corrélation.

La désinformation sur Internet est un sujet intarissable. Dernier exemple en date, l’interprétation d’une étude publiée en avril dans la revue scientifique STROKE. Ses conclusions associaient les boissons contenant des édulcorants avec un plus grand risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) et de démence, ce qui a été largement relayé et… déformé !

Un statisticien belge vous explique tout

Nathan Uyttendaele est statisticien. Il anime bénévolement une chaîne YouTube, La statistique expliquée à mon chat, dans laquelle il analyse et décrypte en quelques minutes les chiffres et statistiques. En 2017, le projet a même reçu le prestigieux prix Wernaers de la communication scientifique… Bref, il est donc possible d’allier humour et sérieux ! L’une des vidéos de ces derniers mois, « Tu bois du light, t’es foutu », relayée par RTLinfo, a tenté d’expliquer à son chat, Albert, pourquoi il fallait toujours prendre du recul à la lecture des conclusions d’une étude scientifique. En particulier, lorsque celle-ci met en évidence des corrélations et non des relations de cause à effet.

La corrélation : une suspicion, pas une preuve

Pour cet expert des mathématiques, les conclusions de l’étude sur la démence… ne permettent pas de conclure à une dangerosité. Oui, il y a bien une corrélation, c’est-à-dire un lien, entre la consommation de boissons light et la survenue de l’AVC. Mais ce lien peut aller dans les deux sens et rien ne dit qu’un 3e facteur (le facteur confondant) n’intervienne pas dans cette relation, et que celle-ci n’existe donc pas sans lui. C’est ce qu’explique aussi Nathan dans sa vidéo « Chocolat, corrélation et moustache de chat ». En fait, beaucoup d’études s’arrêtent au stade de la corrélation, qui signifie qu’il y a une piste à creuser, des études complémentaires à faire pour le démontrer. Pourquoi ? Car ce type de recherche demande 3 paramètres : du temps, de l’argent (beaucoup) et des cobayes humains. Rares sont les chercheurs qui vont aussi loin.

Pour conclure, Nathan Uyttendaele insiste sur l’importance de distinguer la corrélation qui ne prouve rien d’une vraie relation de cause à effet. Une distinction claire qui éviterait à de nombreux journalistes de transmettre des informations biaisées à leur public et d’enflammer la toile…

Des questions sur le diabète ? Un poids sain relève du défi ? Ou tout simplement besoin d’inspiration pour manger moins sucré ?