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Pourquoi les édulcorants sont utiles pour le poids?

En tête des méthodes pour perdre du poids, les Belges privilégient logiquement de changer leur alimentation en réduisant les calories. Les aliments sucrés sont souvent les premières cibles de cette démarche. C’est ici que les édulcorants basses calories peuvent trouver leur place, comme le décrit cet e-book dans sa revue de littérature sur les 5 questions les plus fréquemment posées.

1. Le « goût sucré » fait-il prendre du poids?

Le plaisir de la saveur sucrée n’est pas associé au surpoids et l’obésité. Les études rassemblées dans notre e-book démontrent que la consommation d’édulcorants basses calories n’influence  pas la quantité d’aliments consommée.  Leur saveur sucrée intense limite aussi les quantités mises en œuvre, de sorte que la quantité de calories (= énergie) apportée est négligeable. De même, plusieurs études indiquent que le fait de remplacer du sucre par des édulcorants basses calories n’influence pas la sensation de faim ou l’influence légèrement à la baisse.

2. Les édulcorants contribuent-ils à la perte de poids?

Oui, lorsqu’ils sont bien utilisés. La recherche montre par exemple que le remplacement quotidien d’un verre de limonade par une variante ‘light’, sans calorie, permet de réduire le poids corporel de 5 kilos sur une base annuelle. Plusieurs études démontrent également que la substitution du sucre classique par des édulcorants s’accompagne à plus ou moins long terme d’une moindre prise d’énergie (de -5 à -15%). Lire aussi notre article « Un poids sain »

3. Je risque de prendre du poids si je consomme des édulcorants?

Les études humaines ne discréditent pas les édulcorants dans l’épidémie d’obésité actuelle et il existe bien des mythes à ce sujet. Et les édulcorants font partie de ces petits changements dans notre alimentation qui permettent de lutter efficacement contre le surpoids. Tous les détails en page 3 de notre e-book!

4. Les édulcorants favorisent-ils l’envie de sucré?

Les études commentées dans notre inventaire de la littérature indiquent que l’emploi des édulcorants est une stratégie qui peut contribuer à réduire la dépendance au sucré et à diminuer significativement l’apport calorique en cas d’envie compulsive de grignoter. Lire aussi notre article «Les édulcorants aident à réduire la prise de calories et l’envie de sucré»

5. Les boissons light font-elles grossir ?

De nombreux médias ont prétendu à plusieurs reprises que les boissons light/zero sans sucres n’auraient pas d’avantage par rapport aux boissons sucrées. Ce préjugé est faux. Les revues de la littérature scientifique montrent que les boissons Light/zéro ont un effet modeste sur le poids, mais significatif.

Pour tout comprendre d’un seul coup d’œil, consultez également notre e-book.

Saveur sucrée sans calories: état de l’art

Un panel de scientifiques présente les résultats de leurs recherches récentes, à l’occasion d’un symposium organisé par l’International Sweeteners Association (ISA), dans le cadre de la conférence de nutrition Ganepão 2018, qui s’est déroulée au Brésil.

C’est sur la thématique « Saveurs sucrées sans calories : sécurité, avantages et rôle des édulcorants basses calories dans l’obésité et le diabète » que trois experts de la question sont venus faire le point sur l’état des connaissances, à l’occasion de cette conférence qui s’est tenue à São Paulo, au Brésil, le 13 juin dernier.

Cancer: tous les édulcorants basses calories approuvés sont sûrs !

Du côté de la sécurité, l’attention portait surtout sur le cancer, un des thèmes de la conférence de nutrition Ganepão 2018. Sur base des données publiées disponibles, le Prof. Carlo La Vecchia (Université de Milan, Italie) conclut qu’il existe à ce jour des preuves épidémiologiques convaincantes sur l’absence d’association entre les édulcorants basses calories et le risque de nombreux cancers courants. Une conclusion parfaitement en ligne avec les opinions scientifiques des autorités dans le monde en charge de la sécurité alimentaire, ainsi qu’avec les études existantes qui montrent qu’il n’y a pas d’effet carcinogène pour tous les édulcorants basses calories approuvés. De plus, des données récentes (1) indiquent que la consommation d’édulcorants basses calories est nettement en dessous de la quantité maximale admise pour garantir la sécurité (la DJA).

Quels effets sur l’appétit et l’apport énergétique ?

La spécialiste de l’appétit, le Dr France Bellisle (Université Paris 13, France) rapporte que les revues systématiques et les méta-analyses récentes ont confirmé que dans le cadre d’un programme de perte de poids, l’utilisation des édulcorants basses calories est associée à un apport plus faible en énergie et en sucre, ce qui peut faciliter le maintien ou la réduction du poids après la fin d’un régime. Elle a également fait le point sur certains mythes issus d’anciens travaux, suggérant que les édulcorants basses calories augmenteraient l’attrait pour le sucré. Elle précise à ce propos que les essais cliniques montrent que les édulcorants basses calories semblent plutôt satisfaire l’appétit plutôt que d’augmenter l’appétit pour les produits sucrés, et qu’ils facilitent la réduction de l’apport en sucre.

Contribuer à atteindre des objectifs de santé publique

Le Dr Caomhan Logue (Ulster University, Coleraine, Royaume-Uni) évoque certaines études ayant rapporté une association positive entre la consommation d’édulcorants basses calories et la prise de poids et le diabète. Ces observations peuvent être largement attribuées à une causalité inverse (p. ex si les diabétiques consomment plus d’édulcorants, ce n’est pas que les édulcorants donnent le diabète, mais le diabète qui amène à manger moins de sucre et donc à se tourner plus volontiers vers les édulcorants basses calories), ou la présence de facteurs confondants. Les édulcorants basses calories peuvent contribuer à la réduction de l’apport en sucre et en calories sans avoir d’impact sur la glycémie, tout en maintenant l’attrait gustatif des denrées.

Les experts s’accordent à considérer que lorsqu’ils sont intégrés dans une alimentation équilibrée et un mode de vie sain, les édulcorants basses calories peuvent avoir une contribution positive pour atteindre des objectifs importants de santé publique en lien avec l’obésité et le diabète.

(1) Martyn D, et al. Low-/No-Calorie Sweeteners: A Review of Global Intakes. Nutrients 2018; 10(3): 357

Les médias exagèrent-ils l’actualité scientifique?

Les médias sont souvent accusés d’être moins nuancés lorsqu’il s’agit d’informations médicales ou liées à la santé. De nouvelles recherches le confirment, mais les revues spécialisées et les scientifiques ont aussi une part de responsabilité.

Des chercheurs américains ont répertorié dans une nouvelle étude les 50 publications scientifiques les plus partagées à partir de 2015 et ont recherché tous les articles de presse écrits sur ces publications aux États-Unis. L’objectif était d’examiner comment les nouvelles ont été portées dans les médias.

Observation n’est pas conclusion

L’analyse des 50 publications de cette revue montre que seulement 7 études étaient contrôlées par placebo, tandis que les 43 autres étaient des études observationnelles, qui apportent un niveau de preuve nettement moins solide. L’analyse des articles publiés dans les médias issus de ces 50 publications montre que 44% des articles exagèrent l’actualité: très souvent un lien de causalité est rapporté, alors que cela n’a absolument pas été démontré. Près de 58% des articles de presse montrent au moins une inexactitude substantielle, ce qui induit les lecteurs en erreur.

Comment devrions-nous interpréter ces nouvelles?

Les études observationnelles sont nettement plus populaires dans les médias que les essais cliniques contrôlés. Cependant, elles ne permettent jamais d’établir un lien causal, elle suggèrent seulement une association. Elles font ce qu’ils disent:  à savoir observer un groupe de personnes et voir s’il existe des associations entre ce qu’ils font, mangent, boivent, … d’une part et certaines caractéristiques de santé d’autre part. Ce sont souvent des associations accidentelles ou indirectes. Pour savoir si un tel lien est un lien de causalité, une étude doit être répétée très souvent dans un contexte différent, de préférence entre des milliers de personnes, ce qui est rarement fait.

La tentation du chercheur

Enfin, il arrive parfois aussi que des scientifiques trop enthousiastes rendent leurs résultats plus importants qu’ils ne le sont en réalité. Ceci est parfois accentué par des communiqués de presse envoyés par des instituts de recherche ou des universités. C’est également une source bien connue de désinformation, ce qui a déjà été démontré dans d’autres recherches. De plus, les journalistes n’ont pas toujours le temps et l’expertise pour interpréter de façon critique la publication originale. Ce qui entretient un cercle pernicieux. D’où l’importance de conserver un esprit critique à l’égard du traitement de l’information médicale par la presse et de bien distinguer le type d’études.

 

Source : Gezondheid & Wetenchap

Ice pops pastèque

Du frais, du fruit, du fondant, sans le moindre sucre ajouté, savourez ces esquimaux vitaminés proposés par notre blogueuse culinaire Everyday Marta.

Ingrédients (pour 6 ice pops)

  • ¼ de pastèque, épluchée
  • 150 g de yaourt
  • 3 kiwis, pelés
  • 6 gouttes d’édulcorant liquide à base de stévia (ou l’équivalent de 6 c. à s. de sucre – peut varier en fonction des marques)

Préparation

Mixer la pastèque coupée en morceaux dans un blender. Remplir au 2/3 les moules à glace. Placer le bâton et mettre au surgélateur pendant 2 heures.

Mélanger le yaourt avec 3 gouttes d’édulcorant. Mettre la chair des kiwis dans le blender avec 3 gouttes d’édulcorant et mixer jusqu’à obtenir une pâte lisse. Sortir les moules à glace du surgélateur, ajouter une première couche de yaourt et ensuite une couche de kiwi. Remettre les glaces au surgélateur pendant minimum 3 heures.

Valeur calorique par portion = 63 kcal

15 g de sucres en moins (qu’une version sucrée)

Télécharger ici la recette

 

Piña Colada sans alcool

Détendez-vous, et savourez ce mocktail ensoleillé que vous propose notre blogueuse culinaire Everyday Marta. Moins de sucres, pas d’alcool et si riche en goût !

Ingrédients (pour 4 mocktails)

  • 250 ml de jus d’ananas
  • 250 ml de boisson végétale au coco
  • 50 ml de crème
  • Edulcorant liquide à base de saccharine/cyclamate correspondant à 4 cuillères à soupe rases – soit 60 g – de sucre
  • De la glace et de l’ananas frais pour la finition

Préparation

Verser tous les ingrédients dans un shaker et secouer bien le tout. Répartir de la glace dans 4 verres à cocktail. Répartir la préparation dans les 4 verres et garnir les verres d’un morceau d’ananas frais.

 

Valeur calorique par portion = 82 kcal

60 g de sucres en moins (qu’une version sucrée)

Télécharger ici la recette!

Les édulcorants sont-ils plus sains que le sucre?

C’est la question que s’est posée la BBC en faisant un premier bilan des objectifs prioritaires de réduction du sucre au Royaume-Uni. Et ses conclusions pointent que les édulcorants peuvent être une alternative intéressante pour inverser la tendance.

Le Royaume-Uni est confronté depuis plusieurs années à un véritable enjeu de santé publique entourant la surconsommation de sucres. C’est pourquoi le gouvernement britannique a mis en place ces dernières années un ambitieux et vaste programme de réduction de l’usage du sucre dans toute la chaîne alimentaire, avec pour objectif de réduire l’apport global de 20% d’ici à 2020. Le récent National Diet and Nutrition Survey (NDNS) révèle que le chemin est encore semé d’embûches pour atteindre ces seuils, tant la consommation (certes en légère baisse) est encore très élevée dans la population, en particulier chez les 4-10 ans et les adolescents.

Et si les édulcorants étaient une partie de la solution ?

C’est en réalisant un tour de table national que la BBC a cherché réponse à cette question. Son analyse rappelle d’abord ce que sont les édulcorants et quel est leur usage. Vient ensuite la question de la sécurité et de la santé. Des sujets sur lesquels la British Nutrition Foundation et Diabetes UK s’accordent pour être parfaitement rassurants, en rappelant notamment les différents avis publiés par l’EFSA, ainsi que l’intérêt des édulcorants dans le contrôle du poids ou de la glycémie. Les repères nutritionnels de nos voisins britanniques sur le diabète accordent par ailleurs aux édulcorants la place qu’ils méritent dans l’alimentation. Concernant les effets négatifs qui sont parfois avancés pour les édulcorants, le journaliste rappelle que tout cela reste à prouver. Et que seules certaines populations (enfants jusqu’à trois ans, allaitement, grossesse…) devraient limiter leur consommation, voire les éviter, par exemple en cas de phénylcétonurie pour l’aspartame.

Pour lire l’article original dans son intégralité, cliquer ici.

Source : BBC NEWS, 23 mai 2018, http://www.bbc.com/news/health-44208504

Qu’est-ce qu’une boisson «light»?

L’utilisation du mot « light » ou de ses synonymes est réglementée en Europe. Que signifient les termes « light », « zero », « sans sucres » dans les boissons ? Suivez le guide…

Pendant longtemps les mots « light », « allégé » ou d’autres synonymes ont été utilisés un peu n’importe comment, du moins sans cadre réglementaire précis, dans toute l’Europe. Mais depuis 2006, c’est terminé ! Selon le règlement en vigueur, qui définit les conditions pour l’utilisation des allégations nutritionnelles, une boisson qui se dit « light » doit répondre à des conditions bien précises :

  • tout d’abord, il faut préciser en quoi elle a été allégée. Pour les boissons, il s’agit généralement des sucres, ce qui entraîne dans la foulée un allègement de la valeur calorique,
  • ensuite, il faut que la réduction en sucres ou en calorie soit d’au moins 30 % par rapport au produit original (non allégé).

Dans la réalité, les boissons « light » sont toutefois nettement plus allégées que de 30 %, car la totalité des sucres ajoutés a été remplacée par un ou plusieurs édulcorants basses calories. La plupart des boissons light n’apportent donc pratiquement plus de sucres ni de calories.

Pour les boissons light à base de jus de fruits, elles contiennent uniquement les sucres naturellement présents dans le jus de fruits. La lecture de l’étiquette peut dès lors s’avérer utile pour voir où l’on se situe en termes de sucres et/ou de calories.

Et la boisson « zero » ?

Le terme « zero » concerne les sucres : sous-entendu, aucun sucre n’a été ajouté dans la boisson. Dans le cas d’une limonade au jus de fruits, la version « zero » pourra encore contenir une toute petite quantité de sucres naturellement présents dans les fruits. S’il n’y a pas de source de sucres naturellement présents, on pourra dire d’une boisson « zero » qu’elle est totalement dépourvue de sucres (sucres ajoutés et sucres naturellement présents). Pour ce faire, elle doit respecter les critères relatifs à l’allégation « Sans sucres », qui ne peut être utilisée que si la boisson ne contient pas plus de 0,5 g de sucres pour 100 ml (soit environ un dixième de morceau de sucre).

Réduction calorique

L’importance de la réduction de la teneur en sucres d’une boisson « light » déterminera donc l’ampleur de la réduction de sa valeur calorique. Prenons l’exemple d’une boisson rafraîchissante qui contient 10 % de sucres dans sa version originelle, ce qui correspond à 100 kcal pour un verre de 250 ml. La version « light » ne pourra légalement pas apporter plus de 70 kcal par verre de 250 ml. Si, comme c’est souvent le cas, il n’y a plus aucun sucre (que ce soit sous le nom « light » ou « zero »),  il n’y aura pas plus d’1 kcal par verre de 250 ml. Voilà qui compte lorsque l’on souhaite limiter sa consommation de sucres et/ou de calories, tout en profitant d’une boisson que l’on apprécie.

Référence : Règlement (CE) 1924/2006 concernant les allégations nutritionnelles et de santé portant sur les denrées alimentaires.

Sucres rapides ou sucres lents dans vos boissons favorites?

L’index glycémique (IG) permet d’évaluer la rapidité avec laquelle les sucres d’une denrée arrivent dans le sang après l’avoir consommée. Découvrez ici l’index glycémique de vos boissons favorites!

Compote de rhubarbe et crumble aux flocons d’avoine

EN VIDEO! Délectez-vous de ce dessert croquant et fondant que vous a concocté notre blogueuse culinaire Everyday Marta. L’acidité de la rhubarbe est parfaitement adoucie, et ce sans ajout de sucre !

Ingrédients (pour 4 personnes)

Pour le crumble

  • 100 g de farine
  • 50 g de flocons d’avoine
  • 100 g de beurre froid
  • 20 g de poudre au tagatose pour le crumble

Pour la compote

  • 100 ml d’eau
  • 500 g de rhubarbe
  • 125 de framboises
  • 30 g de poudre au sucralose pour la compote
  • 4 c. à s. de crème chantilly

Préparation

Préchauffer le four à 180°C. Pour le crumble, mélanger la farine, les flocons d’avoine, le beurre et la poudre au tagatose jusqu’à l’obtention d’une pâte sableuse. Verser dans un moule beurré et enfourner 20 minutes à 180°C.

Pour la compote, mettre l’eau, la rhubarbe coupée en petits morceaux et la poudre au tagatose dans une petite casserole. Porter à ébullition et faire cuire à feu doux 10 à 12 minutes.

Accompagner la compote d’une cuillère de crumble

Et éventuellement d’un peu de crème fraîche.

Valeur calorique par portion = 339 kcal

25 g de sucres en moins (qu’une version sucrée)

Télécharger la recette ici!

Les mythes sur le cancer sont bien présents

Stress, édulcorants, boissons en bouteilles en plastique… Une étude britannique montre que les croyances à propos de facteurs de risque de cancer – qui sont des mythes – sont courantes, alors qu’une personne sur deux ne connait pas les facteurs de risques établis.

Les mythes à propos du cancer sont nombreux et ne sont pas nouveaux. Cependant, avec les réseaux sociaux, ils circulent de plus en plus vite et touchent de plus en plus de personnes. Cela signifie les messages s’amplifient par rapport aux facteurs de risques réels, bien établis. Une nouvelle étude, publiée dans la revue scientifique European Journal of Cancer, fait le point sur les connaissances à propos des risques en matière de cancer, et épingle le décalage existant entre vrais et faux facteurs de risque dans les préoccupations.

Facteurs de risque établis et mythes

L’étude a porté sur près de 2000 adultes britanniques qui ont été interviewés individuellement. D’un côté, les chercheurs ont voulu voir dans quelle mesure les participants étaient au courant des facteurs de risque de cancer qui sont bien établis, comme le tabagisme, la consommation d’alcool, la faible consommation de fruits et légumes, l’obésité et une faible activité physique. Un second questionnaire portait spécifiquement sur certains mythes pour lesquels aucune preuve n’indique qu’ils augmentent le risque de cancer, tels que les bouteilles en plastique, les enceintes à micro-ondes, les additifs, le GSM… Les sondés devaient répondre sur une échelle de 1 à 5 selon qu’ils étaient  entièrement d’accord ou totalement pas d’accord.

Stress, additifs et ondes

Les résultats montrent que 53 % des participants sont bien conscients des risques réels de cancer (donc près de la moitié ne l’est pas). Ce pourcentage est le plus élevé pour le tabagisme (95 %) et le plus faible pour l’infection par le virus du papillome humain ou VPH et la faible consommation de fruits et légumes.

Du côté des facteurs de risque qui sont des mythes, c’est le stress et les additifs alimentaires qui ressortent comme les premières préoccupations : ils sont cités par 4 personnes sur 10. Ils sont suivis de près par les craintes liées au rayonnement magnétique. L’analyse des résultats révèle encore que la connaissance à propos des véritables facteurs de risque de cancer est associée à des comportements qui sont plus favorables à la santé, alors que ce n’est pas le cas pour les craintes liées aux mythes sur le cancer.

Les auteurs concluent que dans la population générale, peu de gens sont parfaitement conscients des véritables causes de cancers et de ce qui est erronément considéré comme une cause…

Référence : Shahad L et al. European Journal of Cancer. Published online : April 25,2018.

C’est quoi l’Edulcotest ?

Combien de denrées avec des édulcorants puis-je consommer par jour ? Pour le savoir, rien de plus simple, faites l’Educoltest ! Cet outil exclusif donne une vue réelle de votre niveau de sécurité sur base des aliments et boissons que vous consommez chaque jour, en précisant le type et la marque du produit.

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Pas d’effet négatif des édulcorants sur le diabète et l’obésité

Une étude in vitro présentée au Congrès de Biologie Expérimentale à San Diego, USA, met en cause les édulcorants hypocaloriques dans la survenue de l’obésité et du diabète. L’International Sweeteners Association (ISA) réagit et nuance les résultats à la lumière des effets bien démontrés chez l’homme.

L’étude de Hoffmann et al.(1), examinant les effets biochimiques du glucose et des édulcorants basses calories dans des expériences cellulaires (in vitro) et animales ne fournit pas la preuve que les édulcorants hypocaloriques favoriseraient l’obésité ou le diabète chez l’homme. Selon l’analyse de l’ISA, aucun des résultats rapportés de cette étude expérimentale n’a jamais été observé ou confirmé dans les études humaines. De plus, ces expériences exposaient les cellules à une concentration très élevée d’édulcorants hypocaloriques, ce qui ne se produit pas dans les conditions d’exposition réelles. Ajoutons à cela que les informations sur la méthodologie et les résultats de cette étude sont limités et que celle-ci n’a pas été publiée dans une revue scientifique révisée par des pairs, ses résultats sont à interpréter avec prudence.

Les études humaines ne discréditent pas les édulcorants

En revanche, de nombreux essais cliniques chez l’homme ont montré que les édulcorants hypocaloriques peuvent aider à réduire l’apport calorique et donc le poids corporel, lorsqu’ils sont utilisés à la place du sucre et dans le cadre d’un régime hypocalorique, et qu’ils n’affectent pas la teneur en glucose dans le sang (2,3,4,5,6,7,8). Contrairement aux affirmations de l’étude de Hoffmann et al., les édulcorants hypocaloriques peuvent donc être une aide importante pour les personnes atteintes de diabète (7,8).

L’effet bénéfique des édulcorants hypocaloriques dans le contrôle de la glycémie post-prandiale est également reconnu dans une allégation santé autorisée en Europe (6). Pour l’ISA, les résultats de cette étude expérimentale doivent donc être mis en perspective avec les conclusions des études humaines contrôlées, qui nuancent fortement la portée de telles allégations. Dans l’état actuel des connaissances, tous les édulcorants hypocaloriques approuvés, y compris l’aspartame et l’acésulfame de potassium, peuvent aider à réduire la consommation de calories et de sucre et n’ont aucun impact sur les niveaux de glucose dans le sang.

Sources
(1) Hoffmann B et al., ‘The Influence of Sugar and Artificial Sweeteners on Vascular Health during the Onset and Progression of Diabetes’ (abstract), https://plan.core-apps.com/eb2018/event/3063c8bbfcff839c30a0263ac784eb7f – (2) Peters, J. C., & Beck, J. Low Calorie Sweetener (LCS) use and energy balance. Physiology & behavior, 2016; 164: 524-528 – (3) Rogers PJ. et al. Does low-energy sweetener consumption affect energy intake and body weight? A systematic review, including meta-analyses, of the evidence from human and animal studies. Int J Obes, 2016; 40(3): 381-94. – (4) Miller, P. E., & Perez, V. Low-calorie sweeteners and body weight and composition: a meta-analysis of randomized controlled trials and prospective cohort studies. Am J Clin Nutr 2014; 100(3): 765-777 – (5) Tucker, R. M., & Tan, S. Y.. Do non-nutritive sweeteners influence acute glucose homeostasis in humans? A systematic review. Physiol Behav 2017; 182: 17-26 – (6) EFSA Scientific opinion on the substantiation of health claims related to intense sweeteners. EFSA 2011 Journal 9: 2229 – (7) American Diabetes Association (ADA). 4. Lifestyle management: Standards of Medical Care in Diabetes – 2018. Diabetes Care 2018; 41(Suppl 1): S38-S50 – (8) Dyson, P. A., Twenefour, D., Breen, C., Duncan, A., Elvin, E., Goff, L., . . . Watson, K.. Diabetes UK evidence-based nutrition guidelines for the prevention and management of diabetes (2018). Diabet Med. 2018 May;35(5):541-547.

Des questions sur le diabète ? Un poids sain relève du défi ? Ou tout simplement besoin d’inspiration pour manger moins sucré ?