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Compote de rhubarbe et crumble aux flocons d’avoine

EN VIDEO! Délectez-vous de ce dessert croquant et fondant que vous a concocté notre blogueuse culinaire Everyday Marta. L’acidité de la rhubarbe est parfaitement adoucie, et ce sans ajout de sucre !

Ingrédients (pour 4 personnes)

Pour le crumble

  • 100 g de farine
  • 50 g de flocons d’avoine
  • 100 g de beurre froid
  • 20 g de poudre au tagatose pour le crumble

Pour la compote

  • 100 ml d’eau
  • 500 g de rhubarbe
  • 125 de framboises
  • 30 g de poudre au sucralose pour la compote
  • 4 c. à s. de crème chantilly

Préparation

Préchauffer le four à 180°C. Pour le crumble, mélanger la farine, les flocons d’avoine, le beurre et la poudre au tagatose jusqu’à l’obtention d’une pâte sableuse. Verser dans un moule beurré et enfourner 20 minutes à 180°C.

Pour la compote, mettre l’eau, la rhubarbe coupée en petits morceaux et la poudre au tagatose dans une petite casserole. Porter à ébullition et faire cuire à feu doux 10 à 12 minutes.

Accompagner la compote d’une cuillère de crumble

Et éventuellement d’un peu de crème fraîche.

Valeur calorique par portion = 339 kcal

25 g de sucres en moins (qu’une version sucrée)

Télécharger la recette ici!

Les mythes sur le cancer sont bien présents

Stress, édulcorants, boissons en bouteilles en plastique… Une étude britannique montre que les croyances à propos de facteurs de risque de cancer – qui sont des mythes – sont courantes, alors qu’une personne sur deux ne connait pas les facteurs de risques établis.

Les mythes à propos du cancer sont nombreux et ne sont pas nouveaux. Cependant, avec les réseaux sociaux, ils circulent de plus en plus vite et touchent de plus en plus de personnes. Cela signifie les messages s’amplifient par rapport aux facteurs de risques réels, bien établis. Une nouvelle étude, publiée dans la revue scientifique European Journal of Cancer, fait le point sur les connaissances à propos des risques en matière de cancer, et épingle le décalage existant entre vrais et faux facteurs de risque dans les préoccupations.

Facteurs de risque établis et mythes

L’étude a porté sur près de 2000 adultes britanniques qui ont été interviewés individuellement. D’un côté, les chercheurs ont voulu voir dans quelle mesure les participants étaient au courant des facteurs de risque de cancer qui sont bien établis, comme le tabagisme, la consommation d’alcool, la faible consommation de fruits et légumes, l’obésité et une faible activité physique. Un second questionnaire portait spécifiquement sur certains mythes pour lesquels aucune preuve n’indique qu’ils augmentent le risque de cancer, tels que les bouteilles en plastique, les enceintes à micro-ondes, les additifs, le GSM… Les sondés devaient répondre sur une échelle de 1 à 5 selon qu’ils étaient  entièrement d’accord ou totalement pas d’accord.

Stress, additifs et ondes

Les résultats montrent que 53 % des participants sont bien conscients des risques réels de cancer (donc près de la moitié ne l’est pas). Ce pourcentage est le plus élevé pour le tabagisme (95 %) et le plus faible pour l’infection par le virus du papillome humain ou VPH et la faible consommation de fruits et légumes.

Du côté des facteurs de risque qui sont des mythes, c’est le stress et les additifs alimentaires qui ressortent comme les premières préoccupations : ils sont cités par 4 personnes sur 10. Ils sont suivis de près par les craintes liées au rayonnement magnétique. L’analyse des résultats révèle encore que la connaissance à propos des véritables facteurs de risque de cancer est associée à des comportements qui sont plus favorables à la santé, alors que ce n’est pas le cas pour les craintes liées aux mythes sur le cancer.

Les auteurs concluent que dans la population générale, peu de gens sont parfaitement conscients des véritables causes de cancers et de ce qui est erronément considéré comme une cause…

Référence : Shahad L et al. European Journal of Cancer. Published online : April 25,2018.

C’est quoi l’Edulcotest ?

Combien de denrées avec des édulcorants puis-je consommer par jour ? Pour le savoir, rien de plus simple, faites l’Educoltest ! Cet outil exclusif donne une vue réelle de votre niveau de sécurité sur base des aliments et boissons que vous consommez chaque jour, en précisant le type et la marque du produit.

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Pas d’effet négatif des édulcorants sur le diabète et l’obésité

Une étude in vitro présentée au Congrès de Biologie Expérimentale à San Diego, USA, met en cause les édulcorants hypocaloriques dans la survenue de l’obésité et du diabète. L’International Sweeteners Association (ISA) réagit et nuance les résultats à la lumière des effets bien démontrés chez l’homme.

L’étude de Hoffmann et al.(1), examinant les effets biochimiques du glucose et des édulcorants basses calories dans des expériences cellulaires (in vitro) et animales ne fournit pas la preuve que les édulcorants hypocaloriques favoriseraient l’obésité ou le diabète chez l’homme. Selon l’analyse de l’ISA, aucun des résultats rapportés de cette étude expérimentale n’a jamais été observé ou confirmé dans les études humaines. De plus, ces expériences exposaient les cellules à une concentration très élevée d’édulcorants hypocaloriques, ce qui ne se produit pas dans les conditions d’exposition réelles. Ajoutons à cela que les informations sur la méthodologie et les résultats de cette étude sont limités et que celle-ci n’a pas été publiée dans une revue scientifique révisée par des pairs, ses résultats sont à interpréter avec prudence.

Les études humaines ne discréditent pas les édulcorants

En revanche, de nombreux essais cliniques chez l’homme ont montré que les édulcorants hypocaloriques peuvent aider à réduire l’apport calorique et donc le poids corporel, lorsqu’ils sont utilisés à la place du sucre et dans le cadre d’un régime hypocalorique, et qu’ils n’affectent pas la teneur en glucose dans le sang (2,3,4,5,6,7,8). Contrairement aux affirmations de l’étude de Hoffmann et al., les édulcorants hypocaloriques peuvent donc être une aide importante pour les personnes atteintes de diabète (7,8).

L’effet bénéfique des édulcorants hypocaloriques dans le contrôle de la glycémie post-prandiale est également reconnu dans une allégation santé autorisée en Europe (6). Pour l’ISA, les résultats de cette étude expérimentale doivent donc être mis en perspective avec les conclusions des études humaines contrôlées, qui nuancent fortement la portée de telles allégations. Dans l’état actuel des connaissances, tous les édulcorants hypocaloriques approuvés, y compris l’aspartame et l’acésulfame de potassium, peuvent aider à réduire la consommation de calories et de sucre et n’ont aucun impact sur les niveaux de glucose dans le sang.

Sources
(1) Hoffmann B et al., ‘The Influence of Sugar and Artificial Sweeteners on Vascular Health during the Onset and Progression of Diabetes’ (abstract), https://plan.core-apps.com/eb2018/event/3063c8bbfcff839c30a0263ac784eb7f – (2) Peters, J. C., & Beck, J. Low Calorie Sweetener (LCS) use and energy balance. Physiology & behavior, 2016; 164: 524-528 – (3) Rogers PJ. et al. Does low-energy sweetener consumption affect energy intake and body weight? A systematic review, including meta-analyses, of the evidence from human and animal studies. Int J Obes, 2016; 40(3): 381-94. – (4) Miller, P. E., & Perez, V. Low-calorie sweeteners and body weight and composition: a meta-analysis of randomized controlled trials and prospective cohort studies. Am J Clin Nutr 2014; 100(3): 765-777 – (5) Tucker, R. M., & Tan, S. Y.. Do non-nutritive sweeteners influence acute glucose homeostasis in humans? A systematic review. Physiol Behav 2017; 182: 17-26 – (6) EFSA Scientific opinion on the substantiation of health claims related to intense sweeteners. EFSA 2011 Journal 9: 2229 – (7) American Diabetes Association (ADA). 4. Lifestyle management: Standards of Medical Care in Diabetes – 2018. Diabetes Care 2018; 41(Suppl 1): S38-S50 – (8) Dyson, P. A., Twenefour, D., Breen, C., Duncan, A., Elvin, E., Goff, L., . . . Watson, K.. Diabetes UK evidence-based nutrition guidelines for the prevention and management of diabetes (2018). Diabet Med. 2018 May;35(5):541-547.

Le TOP 23 des contenus les plus partagés!

Vous aimez les tops listes et les classements ? Vous allez aimer notre BEST OF des sujets les plus likés, les plus lus et les plus partagés en 2017. La crème de la crème des contenus sur les édulcorants, c’est dans notre Récap’, à lire et à télécharger !

La sécurité des édulcorants, les dangers éventuels liés à la consommation d’aspartame ou de stévia figurent parmi les sujets les plus lus de la plateforme www.edulcorants.eu. Si vous aussi, vous souhaitez évaluer le niveau de sécurité de votre consommation d’édulcorants, remplissez votre Edulcotest ! Plus de 10.000 visiteurs ont effectué ce test en 2017. À vous de jouer !

Best of des meilleures recettes sans sucre

Cuisiner sans sucre n’est pas si compliqué, que vous soyez diabétique ou que vous souhaitiez simplement contrôler vos apports en calories. Une seule condition : utiliser les bons édulcorants ! Vous appréciez particulièrement l’univers de douceur, sans sucres ajoutés, d’« Everyday Marta », notre blogueuse culinaire préférée. Pour vous faire saliver, voici un petit inventaire de ses recettes incontournables sur le Edulcorants.eu et nos réseaux sociaux, principalement à base de stévia ou de tagatose : un Detox Juice au citron et gingembre pour le petit coup de peps, le cheese-cake lime-gingembre pour succomber sans culpabilité, des barres granola faciles à faire soi-même, des astuces pour préparer un caramel avec des édulcorants (oui, c’est possible !), la soupe curry-coco pour fondre sucré-salé et bien d’autres à découvrir dans notre e-book à télécharger ci-dessous ! Et si vous avez encore faim, vous retrouverez également d’autres recettes sur le blog.

5 questions pour tout comprendre sur les édulcorants

Vous posez des questions, nous y répondons ! Comment les édulcorants sont-ils transformés dans notre corps ? Boire light est-il mauvais pour la ligne ? Combien de calories épargnées en consommant des édulcorants ? Quelles quantités utiliser ? Que sont les additifs E ? (à lire absolument pour mieux comprendre !) Retrouvez toutes les explications dans notre e-book, ainsi que dans la section questions et la section outils pratiques du site www.edulcorants.eu  Et pour apprendre en s’amusant, participez à notre quizz en ligne qui permet de tester vos connaissances en 10 questions. Si votre curiosité sur les édulcorants n’est toujours pas satisfaite, www.edulcorants.eu vous donne de l’information et des astuces à propos de plus de 30 édulcorants et substances sucrées ! Certains d’entre eux retiennent particulièrement votre attention : la stévia, l’aspartame, l’acésulfame K, l’érythritol, le sucralose et le tagatose. Retrouvez également plus d’informations sur les sucres (naturellement présents ou ajoutés) et les sucres tendance sur notre plateforme.

Vous êtes diabétique?

Les édulcorants basses calories ont un goût sucré, mais ils n’augmentent pas le taux de sucre dans le sang (glycémie), ni la dépendance au sucré. En cas de diabète, vous pouvez donc, grâce aux édulcorants, consommer des produits à la saveur sucrée sans devoir vous soucier de leur effet sur la glycémie. Plus d’information dans notre « Best Of » à télécharger ci-dessous et sur le site de l’Association Belge du Diabète.

Proposez un top ! Si le vôtre n’est pas dans la liste, faites-nous part de vos sujets favoris sur Instagram , Twitter ou Facebook.

Buvez bien, buvez malin pour vos dents!

Des chercheurs du King’s College de Londres, au Royaume-Uni, ont cherché à savoir quelles nourritures et boissons acides étaient impliquées dans l’érosion des dents et si la façon dont nous les consommions avait un effet. Verdict : pour ménager vos dents, ne sirotez pas vos boissons et suivez ces quelques conseils!

Si vous êtes en train de siroter un thé aux fruits ou une boisson gazeuse sucrée pendant que vous lisez ceci, repensez votre technique de consommation. En effet, ces chercheurs britanniques ont découvert que la façon dont nous consommons les acides alimentaires peut affecter notre risque d’érosion dentaire.

Petit rappel fondamental sur la santé des dents

L’érosion dentaire – également connue sous le nom d’érosion acide – se produit lorsque les acides apportés via les aliments et boissons usent l’émail des dents, qui est la substance qui recouvre la couche externe de chaque dent. Au fil du temps, cette érosion pourrait entraîner une décoloration des dents, une sensibilité et même une perte des dents. Ce sont essentiellement les denrées acides qui sont incriminées. Cela dit, comme le notent le Dr O’Toole et ses collègues, certaines personnes qui consomment de tels aliments ou boissons ne subissent pas d’érosion dentaire, ce qui soulève la question suivante : notre consommation d’acides alimentaires influence-t-elle réellement notre risque d’érosion dentaire ?

1 fois par jour et avec les repas, ça va !

Pour le savoir, les chercheurs se sont principalement inspirés des données d’une étude antérieure, qui portait sur 600 adultes. Parmi eux, 300 avaient une érosion dentaire sévère, tandis que les 300 restants en étaient exempts. Outre la fréquence de consommation et la durée, les participants ont également dû signaler s’ils sirotaient ou conservaient les boissons en bouche. Sans surprise, l’analyse a révélé que les aliments et les boissons acides étaient associés à un plus grand risque d’érosion dentaire. Le risque d’érosion dentaire modérée ou grave était significativement plus élevé chez les adultes qui buvaient des boissons acides deux fois par jour entre les repas, comparativement à ceux qui consommaient moins souvent ces boissons. Le risque d’érosion dentaire diminue de moitié lorsque les boissons acides étaient consommées avec les repas.

Des recommandations pratiques

Quelques conseils pratiques des auteurs de l’étude:

  • Limiter la fréquence de consommation de boissons acides.
  • Eviter de boire des boissons acides en se rinçant les parties autours de la bouche.
  • Ne pas garder longtemps une boisson acide en bouche.
  • Etre conscient des substances acides, comme des sirops de fruits, des thés aux fruits, l’ajout de citron dans de l’eau ou du thé.
Références :
Publié pour la première fois sur https://www.medicalnewstoday.com/articles/321043.php
O’Toole S et al. BDJ volume 224, pages 379–383 (09 March 2018) doi:10.1038/sj.bdj.2018.127

Raw Pie avocat & chocolat

Cette tarte « raw » de notre blogueuse culinaire Everyday Marta n’est pas seulement crue, sans sucres ajoutés, sans lactose et sans gluten, elle est une bonne source de fibres alimentaires et vous fera fondre de plaisir.

Ingrédients (pour 14 parts)

Fond de tarte:

  • 240 g de dattes (non sucrées et dénoyautées)
  • 200 g de poudre de coco

Farce: 

  • 300 g de dattes (non sucrées et dénoyautées)
  • 3 avocats
  • 40 g de poudre de cacao
  • 50 g d’huile de coco (fondue)
  • 25 g de poudre au tagatose (=50 g de sucre)
  • 3 c. à s. de crème de coco

Garniture:

  • 1 c. à s. de billes de chocolats
  • 1 c. à s. de noix concassées

Préparation

Pour le fond de tarte : faire tremper les dattes dans un bol d’eau chaude pendant 30 minutes. Les égoutter et les mettre dans un robot de cuisine. Ajouter la poudre de coco et mixer jusqu’à l’obtention d’une pâte collante. Répartir et presser cette pâte dans le fond d’un moule à tarte (utiliser de préférence un moule à tarte à fond démontable ou recouvrir préalablement le moule de film alimentaire).

Pour la farce: mettre la chair de l’avocat, les dattes, la poudre de cacao, l’huile de coco, la poudre de tagatose et la crème de coco dans le bol du robot (ou utiliser un mixeur). Mixer jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse. Verser cette farce sur le fond de tarte et égaliser. Mettre au réfrigérateur pendant 4 heures minimum.

Faire fondre les billes de chocolat au micro-ondes. Décorer la tarte de « lignes » de chocolat fondu et saupoudrer de noix concassées.

Valeur calorique par portion = 346 kcal

4 g de sucres en moins (par rapport à une version sucrée)

Télécharger ici la recette!

L’exposition à la saveur sucrée rend-elle plus sucré?

On entend parfois dire que la saveur sucrée donne envie de consommer toujours plus sucré. Une affirmation qui est loin d’être scientifiquement établie, comme l’a démontré cette revue de la littérature en 2018.

La saveur sucrée plaît de façon universelle dès le plus jeune âge, et elle est encore très appréciée tout au long de la vie. Mais comment l’exposition à la saveur sucrée influence-t-elle notre envie de sucré? Est-ce que plus on consomme sucré, que ce soit par les sucres ou les édulcorants basses calories, plus on a envie de sucré? C’est ce qu’on entend parfois comme discours, comme si la saveur sucrée rendait « addict » au sucré. Des scientifiques ont cherché à savoir si c’est effectivement le cas. Pour ce faire, ils ont procédé à une revue systématique de la littérature scientifique.

Saveur sucrée avec sucres et/ou édulcorants

Cette revue systématique de la littérature porte sur l’exposition à la saveur sucrée, qu’elle provienne de sucres ou d’édulcorants basses calories. Elle inclut 21 études qui répondaient aux critères définis par les auteurs, parmi lesquelles 7 études d’observation sur des cohortes de populations et 14 essais contrôlés à court terme (moins d’un mois) ou à long terme (plus d’un mois).

Les chercheurs relèvent que ces études différaient sensiblement entre elles, que ce soit dans le protocole, la population étudiée, la voie d’exposition à la saveur sucrée et les mesures effectuées, si bien qu’elles sont difficilement comparables.

Des résultats hétérogènes

La principale découverte de cette analyse est que, contrairement à ce que l’on entend parfois sur le sujet, il n’est pas du tout démontré que l’exposition à la saveur sucrée donne envie de consommer de plus en plus sucré. En effet, les auteurs remarquent qu’au final, les résultats des études sont inconsistants. Ainsi, les résultats des études contrôlées à court terme suggèrent qu’une exposition élevée à la saveur sucrée, que ce soit par des denrées sucrées et/ou contenant des édulcorants basses calories, tendent plutôt à réduire la préférence pour le sucré. Ce n’est cependant pas aussi clair dans les études à long terme, qui ne permettent pas de conclure. Idem pour les études de cohortes de populations, dont les résultats sont trop hétérogènes pour tirer des conclusions dans un sens ou dans l’autre.

L’ensemble de ces résultats montre en tout cas que l’on ne peut certainement pas considérer comme un fait établi que plus on consomme sucré, plus on est attiré par le sucre.

Référence: Appleton K M et al. Am J Clin Nutr 2018 ;107(3) :405-419.

Les grands consommateurs d’aspartame sont-ils en sécurité?

Découvrez notre animation sur la consommation d’aspartame : même pour les grands consommateurs, la quantité d’aspartame reste largement dans la zone de sécurité!

Regardez l’animation ici ou cliquez sur l’image!

Açaï bowl & granola maison

Faites le plein d’énergie et d’antioxydants avec ce super « smoothiebowl » et son granola maison léger en sucres ajoutés que vous propose notre blogueuse culinaire Everyday Marta!

Ingrédients (pour 2 portions)

  • 2 bananes, surgelées en morceaux
  • 2 c. à s. de poudre d’açaï
  • 1 c. à s. de graines de chia
  • 1,5 c. à s. de poudre à la stévia (1 c. à s. de poudre de stévia = 1 c. à s. de sucre)
  • 300 ml de lait d’amande
  • 1 c. à s. de granola maison
  • Garniture: mûres, myrtilles, framboises, kiwi

Pour le granola maison:

  • 150 g de flocons d’avoines
  • 80 g de noix concassées
  • 20 g de graines de tournesol
  • 4 c. à s. de poudre à la stévia ou au tagatose
  • 2 c. à s. de sirop d’érable
  • 1 c. à s. d’huile d’olive
  • ½ c. à c. de cannelle

Préparation

Pour le granola : préchauffer le four à 150°C. Mettre tous les ingrédients dans un bol et bien mélanger. Répartir le granola sur une plaque de cuisson et faire cuire 15 à 20 minutes. Le granola doit être doré, si ce n’est pas le cas, faire cuire quelques minutes supplémentaires. Laisser refroidir.

Pour l’açaï bowl : mettre les morceaux de bananes surgelés, la poudre d’açaï, la poudre de stévia et le lait d’amande dans un blender. Mixer jusqu’à l’obtention d’un liquide bien lisse et crémeux. Ajouter les graines de chia et mélanger. Verser dans un bol et garnir de fruits et du granola.

Valeur calorique par portion =  326 kcal

 – 20 g de sucres  (par rapport à une version sucrée)

Télécharger ici la recette!

 

Diabète: nouvelles recommandations nutritionnelles au Royaume Uni

Les nouveaux repères nutritionnels de nos voisins britanniques sur le diabète accordent aux édulcorants la place qu’ils méritent dans l’alimentation.

Cette édition des recommandations nutritionnelles pour la prévention et la prise en charge du diabète ont été formulées par un panel de diététiciens spécialisés après une revue de la littérature prenant en compte les évidences récentes. Elle souligne le rôle essentiel de l’alimentation tant chez les personnes ayant un diabète que chez toutes celles qui ont un risque de développer un diabète de type 2 (par exemple en cas d’obésité, une cause majeure de diabète de type 2).

Une des principales évolutions de cette édition par rapport aux recommandations précédentes datant de 2011 est de fournir des repères qui sont moins axés sur des nutriments individuels (comme les sucres, les graisses…), et davantage exprimés en termes d’aliments et d’alimentation adaptés aux besoins des patients diabétiques.

Quels régimes pour réduire le risque de diabète ?

Le document précise qu’en cas d’excès de poids, la perte d’au moins 5 % du poids corporel permet de diminuer le risque de développer un diabète de type 2. Il identifie en outre différentes façons de s’alimenter qui sont associées à une réduction du risque de développer un diabète de type 2. En tête figure l’alimentation méditerranéenne, car c’est elle qui a accumulé le niveau de preuves le plus élevé. Viennent ensuite, avec un niveau de preuve plus faible, le régime DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension), qui est riche en légumes, fruits, céréales complètes, produits laitiers maigres, ainsi que l’alimentation végétarienne et végétalienne, et le régime Nordique sain (céréales complètes, poisson, huile de colza, baies rouges…). La restriction modérée des glucides est également citée, mais avec le niveau de preuve le plus faible.

Les édulcorants basses calories peuvent être recommandés

Ces nouvelles recommandations comprennent une partie consacrée aux édulcorants basses calories. Il est précisé, dans la cadre de la prévention et du traitement du diabète de type 2, que « les édulcorants basses calories sont sûrs et peuvent être recommandés ».

Ces conclusions sont en ligne avec les recommandations précédentes déclarant que « les édulcorants basses calories sont sûrs lorsqu’ils sont consommés dans les limites quotidiennes, et que lorsqu’ils sont utilisés dans le cadre d’une alimentation réduite en calories, ils peuvent réduire l’hémoglobine glyquée (un index du contrôle du taux de sucre sur les deux derniers mois) ».

Référence : Dyson P A et al. Diabetes UK evidence-based nutrition guidelines for the prevention and management of diabetes. Diabete Medicine, Online 14 February 2018.

Les mythes sur le sucre que vous ne devez plus croire

Le sucre n’a aujourd’hui pas bonne presse. Cependant, si la tentation est grande de l’accuser de tous les maux, il faut savoir raison garder ! Une attitude à laquelle s’emploie le magazine Cosmopolitan France. Explications.

L’article débute en citant Marion Nestle, une célèbre nutritionniste américaine reconnue pour ses positions très tranchées sur l’industrie et la politique alimentaires aux Etats-Unis. En 2017, elle s’était particulièrement épanchée sur le débat de la recherche financée par l’industrie agroalimentaire, notamment dans le très sérieux journal JAMA Internal Medicine. Mais si elle pointait bel et bien du doigt les effets du lobby du sucre pour minimiser l’impact de l’ingrédient alimentaire sur la santé, elle attirait aussi l’attention sur de nombreux clichés et préjugés à son égard. Ceux-ci sont résumés par Anna Cooper, Journaliste pour Cosmopolitan.

Le sucre n’est pas un poison

Consommé en quantités raisonnables, le sucre (et les sucres de manière plus générale) procure du plaisir et est entièrement compatible avec l’équilibre alimentaire : il n’est donc pas toxique ! Qu’il soit naturellement présent, ou ajouté, tout est une question de dosage ! Selon Marion Nestle, le sucre ne peut pas non plus être tenu comme unique responsable de l’obésité, dont la mosaïque des causes est relativement complexe. Autre erreur fréquente : les sucres tendances tels que le rapadura, le sirop d’agave, le sirop de dattes, le sucre de coco… ou même le miel ont en réalité les mêmes conséquences sur notre corps que le sucre ou saccharose : ils apportent tous les mêmes quantités de calories, à savoir 4 kcal/g. Ils ne sont donc pas plus sains et sont à choisir plutôt pour leurs qualités gustatives ou culinaires.

Imbroglio sur le sans sucres ajoutés

Les sucres ajoutés que l’on rencontre le plus souvent sont : le saccharose, le fructose, les sirops de glucose. Ils sont aussi repris sous le terme de « sucres libres » par l’OMS, qui englobent également les sucres naturellement présents dans les jus de fruits. La mention « sans sucres ajoutés » stipule donc que la denrée ne peut contenir que des sucres naturellement présents. Si c’est le cas, elle n’est donc pas dépourvu(e) de sucres ni de calories. C’est la raison pour laquelle les jus de fruits ne peuvent compter qu’au plus pour une des 5 portions de fruits et légumes à consommer par jour. La journaliste aborde également le cas des édulcorants basses calories dans la perte de poids, sans toutefois citer Marion Nestle. Rappelons ici que les édulcorants sont aussi entourés de nombreux mythes sur leur consommation et qu’ils permettent de réduire significativement l’apport calorique venant du sucre qu’ils remplacent.

Pour vous aider à vous y retrouver parmi tous les sucres, consultez l’infographie sur les sucres naturellement présents et les sucres ajoutés.

Source : Anna Cooper, 23 février 2018 – Cosmopolitan France

Des questions sur le diabète ? Un poids sain relève du défi ? Ou tout simplement besoin d’inspiration pour manger moins sucré ?