Que devient l’aspartame dans le corps?
Dans le tube digestif, l’aspartame est transformé en 3 composants: le méthanol, l’acide aspartique et la phénylalanine qui sont également apportés par une alimentation courante. Retrouvez quelques exemples dans notre animation!
Faut-il faire attention aux édulcorants en cas de diabète?
Les édulcorants sont l’objet de nombreuses peurs. La plupart sont injustifiées et doivent être dépassées. Les édulcorants ont tout à fait leur place dans l’alimentation du diabétique. Mieux encore, ils aident à la prise en charge du diabète. Téléchargez notre e-book!
Ce nouvel outil de la bibliothèque de ressources de www.edulcorants.eu passe en revue 5 idées reçues sur les édulcorants et le diabète. Il regorge également de conseils pratiques et d’astuces pour mieux comprendre l’intérêt des édulcorants pour contrôler le poids et la glycémie.
Près d’un demi-milliard de personnes souffrent actuellement de diabète
Si rien n’est fait dans les prochaines années, le nombre de personnes atteintes de diabète pourrait s’élever à 629 millions en 2045, même si la hausse de l’incidence a formellement commencé à ralentir dans certains pays à revenu élevé. Par ailleurs, 352 millions de personnes présentent une intolérance au glucose et donc un risque élevé de développer le diabète. Plus que jamais, l’heure est à la prévention ! Il est aussi possible de gérer le diabète de manière efficace et de prévenir ses complications, en particulier en cas de détection précoce. Mieux encore, des modifications du style de vie, comme une meilleure alimentation et une activité physique accrue, peuvent contribuer à mieux contrôler la maladie. C’est ici que les édulcorants peuvent apporter une contribution, comme nous l’expliquons dans cet ebook.
Un meilleur contrôle du taux de sucre et du poids
Les édulcorants basses calories présentent un goût sucré, mais ils n’augmentent pas la glycémie, que ce soit chez les personnes diabétiques ou en bonne santé. En 2011, L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a d’ailleurs conclu que : « La consommation de denrées alimentaires/boissons contenant des édulcorants à la place du sucre entraîne une hausse de la glycémie inférieure à celle qu’entraîne la consommation de denrées alimentaires/ boissons contenant du sucre ». Ils peuvent aussi être consommés en cas de diabète de grossesse. Les édulcorants basses calories peuvent être utilisés à la place du sucre pour diminuer la consommation totale de glucides pendant un repas. Et lorsqu’ils sont utilisés à la place du sucre et dans le cadre d’un programme de perte ou de maintien du poids, les édulcorants basses calories peuvent aider à réduire la quantité d’énergie fournie par la nourriture. Les édulcorants ne favorisent donc pas le diabète et aident au maintien du poids, un autre avantage dans la prise en charge de la maladie.
Retrouvez aussi nos astuces sur le diabète, ainsi que de nombreuses recettes gourmandes, mais légères et moins sucrées. En cas de doute sur votre consommation d’édulcorants, faites l’édulcotest !
Diabète & famille
Le diabète concerne toutes les familles: tel est le leitmotiv de la journée mondiale du diabète, organisée le 14 novembre prochain par la Fédération internationale du diabète. Découvrez notre infographie sur le thème « Diabète & famille »!
Le diabète de grossesse en quelques chiffres!
Le diabète de grossesse affecte 1 grossesse sur 7. Retrouvez dans notre animation les principaux chiffres concernant cette problématique!
Diabète: de bonnes habitudes pour toute la famille
Pour 2018 et 2019, la journée mondiale du diabète porte sur le thème de la famille. L’occasion de rappeler que l’alimentation recommandée et optimale d’une personne atteinte de diabète de type 2 peut être bénéfique pour toute la famille.
Le diabète concerne toutes les familles: tel est le leitmotiv de la prochaine journée mondiale du diabète, organisée chaque année le 14 novembre par la Fédération internationale du diabète. Le diabète de type 2 connait une progression fulgurante, qui s’explique en grande partie par la progression tout aussi fulgurante de l’excès de poids dans le monde. C’est que l’excès de poids représente le principal facteur de risque de développer un diabète de type 2. L’adoption d’un mode de vie sain permettrait d’éviter 80 % des cas de diabète de type 2. Mieux manger et bouger plus, voilà bien qui concerne toute la famille !
10 repères alimentaires pour toute la famille
Les objectifs nutritionnels poursuivis en cas de diabète de type 2 sont également profitables à l’ensemble des membres de la famille. La réduction des sucres ajoutés est bien entendu un objectif important. Selon les préférences, les édulcorants basses calories peuvent permettre de conserver une saveur sucrée tout en réduisant les sucres ajoutés et les calories qui sont associées. Mais mieux manger, c’est aussi manger plus de certains aliments intéressants d’un point de vue nutritionnel :
- Légumes et fruits
- Céréales complètes
- Noix et graines
- Légumes secs (ou légumineuses)
Du côté des boissons, l’eau et les boissons non sucrées sont à privilégier. Enfin, le contexte dans lequel les repas sont préparés et pris a son importance : cuisiner des produits non transformés, partager le repas ensemble, à table, dans le calme (sans écran), sans précipitation et en mâchant bien la nourriture, voilà qui permet de mieux quantifier mais aussi apprécier ce que l‘on mange, et ainsi de mieux percevoir les signaux de la satiété!
Découvrez ici l’infographie « Diabète & famille » avec 10 repères alimentaires!
Le mot de Dominique Antoine, Présidente du Conseil diététique de l’Association Belge du Diabète
Cette année le thème de la journée mondiale du diabète nous permet de remettre la personne diabétique à sa place ! Au centre de sa famille !
Les repères alimentaires listés dans l’infographie sont les bases d’une alimentation saine et équilibrée qui conviennent à toute la famille sur le plan de la prévention mais également pour la personne diabétique lorsque la maladie s’est installée. Plutôt que d’enfermer la personne diabétique dans un « ghetto » alimentaire, prenons-la comme modèle. Plutôt que de nous focaliser sur l’interdiction des sucres raffinés / ajoutés, ayons une vision plus globale, plus raisonnable et raisonnée de ces premiers médicaments que sont les aliments.
Plus d’information sur l’Association Belge du Diabète : www.diabete-abd.be
Plus d’information sur la journée mondiale du diabète : https://www.worlddiabetesday.org/
Tarte tatin aux prunes
Une tarte réconfortante pour les journées d’automne, facile à réussir, même sans sucres ajoutés! Découvrez les nouvelles astuces d’Everyday Marta !
Ingrédients (pour 6 personnes)
- 6 grosses prunes
- 75 g de beurre
- 50 g de poudre de sucralose cristallisée (= 100 g de sucre)
- 1 rouleau de pâte feuilletée prête à l’emploi
Préparation
- Préchauffer le four à 180°C.
- Dénoyauter les prunes et les couper en quartiers.
- Faire fondre le beurre dans une poêle. Y ajouter la poudre de sucralose et faire caraméliser. Déposez ensuite les morceaux de prunes dans la poêle et les faire cuire 3 minutes.
- Verser les prunes et le caramel dans le fond du moule à tarte ; bien répartir sur toute la surface. Recouvrir de la pâte feuilletée en rentrant les bords le long des parois du moule. Presser délicatement.
- Faire quelques trous dans la pâte avec une fourchette avant d’enfourner pour 30 à 35 minutes.
- Sortir la tarte du four et laisser refroidir un peu. Poser un support bien plat (assiette ou plateau) au-dessus du moule à tarte avant de le retourner pour démouler la tarte Tatin et faire apparaître les prunes.
Valeur calorique par portion = 283 kcal
17 g de sucres en moins (qu’une version sucrée)
Téléchargez ici la recette!
Grossesse: maîtriser le poids pour prévenir le diabète
Le mythe de «manger pour deux» pendant la grossesse a heureusement été remis en question depuis longtemps. Une nouvelle recherche met en garde contre la prise de poids excessive chez la future mère. Un état qui peut augmenter le risque de diabète chez l’enfant en grandissant.
Dans cette étude, des chercheurs chinois ont mesuré différents indicateurs de santé (dont le poids avant la grossesse et après l’accouchement) de 905 femmes enceintes et de leurs enfants vers l’âge de 7 ans. À cette occasion, les enfants étaient soumis à divers examens: pression artérielle, poids, taille, circonférence abdominale et de la hanche, pli cutané. En outre, un test de tolérance orale au glucose a également été réalisé pour évaluer le risque de diabète.
La prise de poids de grossesse influence le risque de diabète
Les auteurs ont classé les femmes en fonction de la prise de poids au cours de la grossesse : insuffisante, normale ou excessive, selon les recommandations de 2009 de l’Institute of Medicine. Comparativement aux femmes présentant un gain de poids normal (qui varie selon le poids avant la grossesse), les enfants des femmes qui ont pris trop de poids se sont révélés plus grands (1 cm de plus en taille) et plus lourds (en moyenne 24,5 kg contre 22,6 kg) à l’âge de 7 ans. Ils affichaient également un pourcentage de graisse corporelle plus élevé, une circonférence abdominale plus grande, une tension artérielle élevée et des signes plus fréquents de résistance à l’insuline. Ce dernier facteur signifie que leur corps réagit moins bien à l’insuline et est donc moins en mesure de transformer le sucre, ce qui augmente le risque de développer un diabète. A noter que les enfants nés de femmes ayant pris trop peu de poids pendant la grossesse affichent également une augmentation du risque d’hypertension et de résistance à l’insuline.
Que retenir de cette étude ?
Ces résultats ne sont pas nouveaux et rappellent l’importance de contrôler la prise de poids au cours de la grossesse, dans l’intérêt de l’enfant (mais aussi pour prévenir le diabète gestationnel). Cependant, cette étude n’établit pas de lien de cause à effet : elle ne prouve pas qu’un gain de poids excessif chez la mère conduit au diabète chez les enfants. D’autres facteurs entrent en considération comme l’alimentation de l’enfant au cours des premières années. Toutefois, pour donner le meilleur départ à son bébé, chaque maman peut optimiser ses propres habitudes en matière d’alimentation, d’exercice et de mode de vie.
Cette étude a été commentée sur le site Gezondheidenwetenschap.be
Source: Tam CHT et al. Diabetologia. Publié en ligne le 17 septembre 2018
Quelle réduction calorique grâce à l’aspartame?
Les édulcorants permettent de réduire le contenu calorique des denrées surtout lorsque leurs calories viennent essentiellement des sucres. Découvrez quelques exemples avec l’aspartame !
Matcha latte & Pink latte
EN VIDEO! Que vous soyez zen ou stressé, ces ‘latte’ à base de thé matcha ou de jus de betterave rouge, concoctés par notre blogueuse culinaire Everyday Marta, vous procureront des antioxydants à souhait avec une grande douceur, et sans sucres ajoutés !
Ingrédients (pour 1 personne)
- Poudre de thé matcha
- 100 ml d’eau
- 100 ml de boisson végétale à base de soja
- ½ c.à.c. de poudre cristallisée à base de stevia
- 100 ml de jus de betterave rouge
- 1 c. à s. de poudre cristallisée à base de stevia
- ¼ de c.à.c. de poudre de gingembre
- 100 ml de lait demi-écrémé
Préparation
- Mettre 1 c.à.c. de poudre de matcha dans une tasse. Verser 100 ml d’eau chaude. Mélanger avec un fouet à matcha.
- Chauffer 100 ml de boisson à base de soja. Ajouter ½ c.à.s. de poudre à la stevia.
- Faire une mousse avec la boisson au soja. Verser la mousse dans le thé matcha.
- Saupoudrer de poudre de matcha.
- Verser 100 ml de jus de betterave rouge dans une tasse.
- Chauffer 100 ml de lait et y ajouter ½ c. à. c. de stevia en poudre cristallisée et ¼ de c. à c. de poudre de gingembre.
- Faire une mousse de lait et la verser dans le jus de betterave rouge.
- Saupoudrer de boutons de rose séchés.
Valeur calorique par tasse = 46 kcal (matcha) & 88 kcal (pink)
3 g de sucres en moins (qu’une version sucrée) pour chaque boisson
Télécharger ici la recette!
Le sucre devient la principale préoccupation des britanniques
La quantité de sucre contenue dans les aliments est désormais le premier facteur de préoccupation, devant le prix, révèle une étude de la Food Standards Agency (FSA) britannique.
Le sucre est-il devenu le premier ennemi public ? C’est en tout cas ce qu’indiquent les résultats de ce nouveau suivi trimestriel de la FSA. Plus que toute autre préoccupation, la teneur en sucre(s) des aliments est une inquiétude croissante et même dominante. En effet, dans son rapport de 2010, la consommation de sucre préoccupait 39 % des consommateurs interrogés. Les données de ce mois d’août 2018 montrent qu’il s’agit maintenant d’un sujet qui préoccupe plus de la moitié des personnes interrogées, soit 55%.
Le gaspillage devant le prix
Dans le même intervalle de temps, l’inquiétude sur les prix des denrées alimentaires, qui était historiquement en première position, a diminué. Entre 2010 et 2015, il se situait entre 50 et 60%, et s’est atténué à 43% cette année. Au point d’être dépassé par le gaspillage alimentaire, qui inquiète 51% des répondants. Viennent ensuite la sécurité alimentaire dans l’Horeca (45%), la sécurité alimentaire dans les magasins et supermarchés (43%) et le bien-être animal (42%). Au rayon sécurité alimentaire, l’hygiène alimentaire au restaurant (33%), les produits chimiques issus de l’environnement (30%), les additifs alimentaires (29%) et les intoxications alimentaires (28%) sont les principales sources d’anxiété du consommateur.
Une confiance conservée dans l’étiquetage
Malgré ce climat hostile envers le sucre, la FSA indique que les consommateurs britanniques conservent des niveaux de confiance élevés dans la réglementation en matière d’étiquetage (Mieux lire les étiquettes en vidéo ici) et la plupart ne semblent pas être trop préoccupés par la fraude alimentaire. La majorité, soit 75%, a déclaré qu’ils étaient convaincus que l’alimentation était ce qu’elle dit être et qu’elle est étiquetée avec précision et que 73% ont fait confiance à l’authenticité des ingrédients, à l’origine et à la qualité des aliments. Bien que les consommateurs puissent être de plus en plus préoccupés par le sucre dans les produits alimentaires et les boissons, les attitudes des consommateurs britanniques ne semblent pas changer fondamentalement, comme en témoignent les résultats très moyens de la « taxe sucre » sur les niveaux de consommation.
Pour découvrir l’article original, consultez « Sugar replaces price as consumers’ top food worry ».
Lisez également notre article « Comment diminuer sa consommation de sucre avec les édulcorants? »
Moins de sucre dans les boissons rafraîchissantes
La quantité moyenne de sucre dans les boissons rafraîchissantes est en diminution. Cette évolution pour une offre alimentaire plus équilibrée est rendue possible notamment grâce aux édulcorants basses calories.
Cela fait déjà plusieurs années que face à l’évolution de l’excès de poids dans le monde, les instances internationales telles que l’Organisation Mondiale de la Santé, ou nationales telles que le Conseil Supérieur de la Santé, appellent à limiter la consommation de sucres ajoutés dans les aliments et les boissons. Les recommandations nutritionnelles préconisent ainsi de limiter la consommation de sucres ajoutés à 10 % de l’apport énergétique total, ce qui correspond, pour la journée d’un adulte de référence (2000 kcal/j), à 50 g de sucres par jour, soit l’équivalent de 8,3 morceaux de sucre.
Moins 25 % de sucre de 2000 à 2020
En Belgique, le secteur des boissons rafraîchissantes, représenté par la Fédération Royale de l’industrie des eaux et des boissons rafraîchissantes (FIEB), s’est engagé depuis plus de 15 ans à réduire le sucre dans sa gamme de produits, et à offrir au consommateur un large choix de boissons, avec ou sans sucre. L’objectif fixé est de réduire de 25% la teneur en sucre des boissons rafraîchissantes, de 2000 à 2020. Une première étape de 2000 à 2012 s’est soldée par une réduction de la teneur en sucre de 15 %. Il reste donc encore 10 % à atteindre au cours de la seconde étape, de 2012 à 2020. Et c’est bien parti ! En effet, rien que de 2012 à 2016, la réduction a atteint 7,1 %. Et les efforts se poursuivent.
Une combinaison de mesures pour une offre plus équilibrée
Cette évolution en faveur d’une offre alimentaire plus équilibrée est rendue possible par une combinaison de différentes mesures : promotion des produits pauvres en sucre ou sans sucre, élargissement de l’offre (portions plus petites, innovations), reformulation des produits existants, lancement de nouveaux produits et catégories de produits… Les édulcorants basses calories, qui permettent de remplacer le sucre en partie ou complètement, apportent donc leur contribution pour faire évoluer le secteur, et faire en sorte que les choix sains soient aussi des choix plaisants.
Référence : FIEB. Communiqué de presse du 20 août 218
Les numéros E, kesako?
Les numéros E correspondent aux additifs alimentaires autorisés en Europe. Découvrez ici les principales informations sur ces numéros souvent méconnus!