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Edulcorants et santé : aucune démonstration d’effets négatifs

Un groupe international de chercheurs a étudié la relation entre la consommation d’édulcorants basses calories et la santé d’adultes et d’enfants ayant des problèmes de poids.

Un groupe international de chercheurs a étudié la relation entre la consommation d’édulcorants basses calories et la santé d’adultes et d’enfants ayant des problèmes de poids. Contrairement à l’interprétation sensationnelle qui a été relayée à sa publication, le site Gezondheidenwetenschap.be rappelle qu’il faut approfondir les recherches avant de tirer des conclusions hâtives.

Cette revue de la littérature s’appuie sur un total de 56 études évaluant la relation entre les édulcorants basses calories et la santé dentaire , le diabète, les comportements alimentaires, le cancer, les maladies cardiovasculaires, les problèmes rénaux, les allergies et les troubles mentaux. Les conclusions de l’étude doivent être interprétées avec la pus grande prudence, estime Gezondheidenwetenschap.be, spécialisé dans l’analyse objective des sujets parus dans les médias. Premièrement, la plupart des études analysées ne permettent pas de mettre en évidence des différences (positives ou négatives) entre les consommateurs et les non-consommateurs d’édulcorants basses calories et la santé en général. Deuxièmement, la qualité des études disponibles est inégale et constitue une limite pour l’interprétation : nombre de participants insuffisants, durée de suivi trop courte, méthodologie discutable… En d’autres termes, la confiance à accorder à ces résultats doit être limitée.

Comment cette étude a-t-elle été décodée dans la presse et sur Internet?

Commencer par bien distinguer les études scientifiques dans leur interprétation est une étape indispensable pour éviter les raccourcis réducteurs, selon le site d’information scientifique. Or, la complexité de cette étude a autorisé plusieurs dérives dans les messages d’interprétation, notamment :

  • En général, l’utilisation d’édulcorants basses calories a peu d’effets sur la santé des adultes et des enfants ayant des problèmes de poids.
  • Une explication possible de l’absence de résultats réside dans le fait que la consommation régulière d’aliments incluant ces édulcorants ne conduit pas à un apport calorique inférieur.

A lire aussi : Combien de calories j’évite avec les édulcorants?

Ce que l’on sait aujourd’hui et ce que cette étude apporte comme information

D’après les chercheurs, le constat est assez simple: dans l’état actuel des connaissances, aucune étude à ce jour ne permet d’affirmer que les édulcorants basses calories soient dangereux pour la santé humaine. Contrairement à l’interprétation qui en a été faite dans la presse, l’étude ne permet pas non plus de dire que les édulcorants sont inefficaces pour contrôler le poids. Rappelons en effet que plusieurs études ont rapporté un lien entre l’utilisation d’édulcorants en remplacement des sucres et les effets sur la santé (tels que le poids, le diabète, le cancer et la santé bucco-dentaire).

Comment évaluer ma consommation d’édulcorants?

A lire aussi : Les mythes sur le cancer sont bien présents!

L’article original est paru pour la première fois sur Gezondheidenwetenschap.be

Source:
Toews I, Lohner S, Küllenberg de Gaudry D, Sommer H, Meerpohl JJ. Association between intake of non-sugar sweeteners and health outcomes: systematic review and meta-analyses of randomised and non-randomised controlled trials and observational studies. BMJ. 2019 Jan 2;364:k4718. https://www.bmj.com/content/364/bmj.k4718

Smoothie de betterave rouge

Faites le plein de vitamine B9 et de manganèse avec ce smoothie riche en antioxydants et sans sucres ajoutés que vous propose notre blogueuse culinaire Everyday Marta.

Ingrédients (pour 2 portions)

  • 2 petites betteraves rouges
  • 1 petite pomme
  • 250 ml de lait d’amande non sucré
  • 2 c. à s. de framboises surgelées
  • 1 c. à s. de poudre à base de sucralose (= 2 c. à s. de sucre)

Préparation

Peler les betteraves et les couper en petits morceaux.

Eplucher la pomme, retirer le trognon et couper en petits morceaux.

Mettre tous les ingrédients dans un blender et mixer jusqu’à l’obtention d’un smoothie bien homogène.

Valeur calorique par portion = 107 kcal

21 g de sucres en moins (qu’une version sucrée)

Téléchargez ici la recette!

Des résolutions plus durables avec les édulcorants!

70 % des Belges se fixent de nouveaux objectifs dès que résonnent les 12 coups de minuit de la nouvelle année. Mais comment tenir ces engagements à long terme ? Dans le top 5 des priorités, les édulcorants peuvent s’avérer une aide précieuse…

Une enquête menée par la pharmacie en ligne Newpharma dresse un palmarès des Belges en matière de bonnes résolutions. Premier constat : 7 Belges sur 10 veulent du changement en débutant l’année. De nouvelles bases qui sont animées par une envie sincère de bien faire… qui s’estompe cependant rapidement. En effet, l’enquête révèle que quelques semaines plus tard, seuls 5% continuent à suivre leurs résolutions, 56% arrivent à les tenir parfois, et 10% ne les auraient jamais respectées !

Top 5 des bonnes résolutions

Sans surprise, pour un nouveau départ, perdre du poids (38% des réponses) et se mettre au sport (35% des réponses) arrivent en effet en tête des souhaits pour la nouvelle année. Les édulcorants sont, dans ce cas, des alliés de choix. Découvrez les 5 bonnes raisons qui font des édulcorants le choix malin pour contrôler son poids tout au long de l’année. Retrouvez aussi d’autres conseils utiles pour atteindre votre poids idéal ainsi que les calories économisées sur une journée grâce aux édulcorants.

En lien avec le désir de perdre du poids, avoir une alimentation plus saine est la 3e résolution la plus fréquemment citée avec 25% de réponses. Voici quelques astuces pour y parvenir :

Le désir de positiver et de lâcher prise arrive en 4e position (25%), suivi par la recherche de solutions pour réduire le stress (24%). A ce dernier sujet, rien de tel qu’un bon Matcha latte & Pink latte !

Édulcotest

Comment respecter les recommandations sur les sucres?

Les édulcorants basses calories sont une stratégie, parmi d’autres, pour réduire l’apport en sucres ajoutés. Mais plusieurs médias ont semé récemment le doute en reprenant de façon négative les conclusions d’une nouvelle étude.

Récemment, une nouvelle étude a conclu qu’il n’y a pas de bénéfices importants tangibles pour les édulcorants en matière de perte de poids, ce qui a été repris dans certains médias parfois de façon déformée. Cette nouvelle revue n’a cependant pas pris en compte deux études importantes récentes (Peters et al, 2015;2016), qui montraient pourtant un effet bénéfique des boissons basses calories édulcorées, tant sur la perte de poids que sur sa stabilité. L’ISA a fait remarquer dans sa réaction que l’omission de ces études avait un impact négatif sur les conclusions. L’analyse de Gezondheid en Wetenschap (Science et Santé), qui traque les fake-news dans les médias, relève aussi ce manque, et considère qu’en raison de cela, il est prématuré de conclure. Le Calorie Control Council a quant à lui déclaré que les évidences scientifiques de la plus grande qualité montrent que la consommation d’édulcorants basses calories (EBC) entraine une réduction du poids corporel, ne provoque pas de gain de poids et ne cause pas de fringales.

Les données les plus récentes sur l’utilisation, les avantages et le rôle des édulcorants basses calories dans l’alimentation ont été présentées et discutées par 17 experts lors de la dernière conférence de l’International Sweeteners Association (ISA), qui s’est tenue à Londres.

Etat de l’art sur les édulcorants basses calories

A cette occasion, le Prof. Adam Drewnowski (Université de Washington, Seattle, États-Unis) a présenté les derniers travaux montrant que l’utilisation des édulcorants basses calories était associée à une alimentation de meilleure qualité nutritionnelle et pouvait constituer une aide pour atteindre les recommandations visant à réduire les apports excessifs en sucre. La plupart des recommandations en la matière visent en effet à maintenir l’apport en sucres ajoutés sous la barre des 10 % de l’apport énergétique total, ce qui correspond à 50 g pour un adulte de référence consommant 2000 kcal par jour.

Des effets bénéfiques sur le poids et le risque cardiométabolique

Le Dr John Sievenpiper (Université de Toronto, Canada) a effectué un examen minutieux des données sur les EBC et le contrôle du poids, en ce  compris certaines données qui suggèrent que les EBC pourraient favoriser une prise de poids. Lorsque l’on tient compte des différents biais potentiels (comme le fait qu’une association observée entre deux caractéristiques ne prédit en rien l’existence d’un lien de cause à effet), et que l’on intègre les données issues des essais contrôlés randomisés et des méta-analyses, les résultats sont clairs : le remplacement des sucres par des EBC conduit à une perte de poids, ainsi qu’à des améliorations des facteurs de risque cardiométabolique. Il conclut que les données disponibles confirment que les avantages attendus des EBC sont similaires à ceux d’autres stratégies visant à réduire les calories excessives venant des sucres (comme la consommation d’eau à la place de boissons sucrées).

Une aide pour les personnes diabétiques

Pour les personnes diabétiques, le remplacement du sucre par des EBC permet de bénéficier du côté plaisant de la saveur sucrée, tout en aidant au contrôle du taux de sucre dans le sang. Le Dr Hugo Laviada-Molina (Université Marist à Mérida, Mexique) explique que lors des essais cliniques dans lesquels les EBC sont utilisés dans le cadre d’un plan nutritionnel structuré pour remplacer le sucre, on observe des avantages, certes discrets, mais significatifs, sur différents paramètres suivis dans le diabète (comme la glycémie, l’hémoglobine glycatée et l’insulinémie). Les effets bénéfiques des EBC sur ces paramètres ne sont pas dus directement aux édulcorants, précise le Dr Laviada-Molina, mais plutôt au fait qu’ils permettent de remplacer le sucre.

A l’issue des discussions, le Prof. Peter Rogers (Université de Bristol, Royaume-Uni) conclut que « en remplaçant les sucres, les édulcorants basses calories peuvent être un outil utile pour la reformulation des denrées, ainsi qu’une manière utile, parmi une série d’autres stratégies, pour gérer plusieurs sujets de santé publique, dont la réduction du sucre et l’obésité ».

ISA Conference 2018, Londres, 6 novembre 2018

Retrouvez les résumés des présentations des experts sur le site de ISA : https://www.sweeteners.org/category/16/event/321/the-international-sweeteners-association-isa-conference-2018

 

Sources
Peters J C. et al. Obesity 2015; 22(6), 1415–1421.
Peters  J C et al. Obesity 2016; 24(2), 297-304.
 

Tarte au speculoos, pamplemousse et coco

EN VIDEO! Cette tarte gourmande mais sans sucres ajoutés proposée par notre blogueuse culinaire Everyday Marta allie à merveille les saveurs classiques du speculoos aux notes plus exotiques de coco et pamplemousse.

Ingrédients (pour 12 portions)

  • 200 g de speculoos sans sucre (écrasés)
  • 100 g de beurre fondu
  • 300 ml de crème de coco
  • 150 ml jus de pamplemousse rose
  • 40 g de poudre au tagatose
  • 4 g d’agar agar
  • Pour la décoration: crême chantilly, thym frais, morceaux de pamplemousse

Préparation

Mélanger les biscuits au speculoos émiettés avec le beurre fondu dans un bol. Répartir le mélange dans le fond d’un moule à tarte en le pressant contre le fond. Mettre 15 minutes au congélateur.

Mélanger l’agar agar avec 1 c. à s. de jus de pamplemousse. Verser la crème de coco et le reste du jus de pamplemousse dans une casserole. Y ajouter la poudre au tagatose et le mélange d’agar agar. Bien mélanger et cuire 5 minutes. Réserver et laisser tiédir.

Sortir le moule à tarte du congélateur. Verser l’appareil sur le fond de spéculoos. Mettre au réfrigérateur pendant minimum 4 heures. Garnir de crème chantilly, quelques branches de thym frais et des morceaux de pamplemousse.

Astuce: cette tarte se déguste aussi sans crème chantilly, ou vous pouvez la remplacer par du fromage blanc.

 

Valeur calorique par portion = 177 kcal

13 g de sucres en moins (qu’une version sucrée)

Télécharger ici la recette!

Combien de calories brûlez-vous?

Cela dépend du moment de la journée! Des chercheurs américains ont fait une découverte surprenante : le nombre de calories que l’on brûle au repos change avec le moment de la journée.

Ainsi, nous brûlons 10% de calories en plus en fin d’après-midi et en début de soirée que tôt le matin. Mais cela ne signifie pas pour autant que tous les dérapages sont désormais permis !

Ces résultats mettent à nouveau en lumière le rôle important du rythme circadien (l’alternance entre l’éveil et le sommeil) dans le contrôle du métabolisme. Ils aident également à expliquer pourquoi les irrégularités dans les horaires de repas et de sommeil, par exemple en cas de travail à horaire décalé ou pour d’autres raisons, peuvent favoriser la prise de poids.

A lire aussi : Pourquoi les édulcorants sont utiles pour le poids ?

Une expérience sur plusieurs fuseaux horaires

Pour déterminer les changements de métabolisme au cours de la journée, les chercheurs ont suivi sept individus dans un laboratoire des plus particuliers. Les volontaires étaient en effet coupés du monde, sans indication d’heure, fenêtre, téléphone ou accès à Internet, pendant 3 semaines. Ils devaient respecter certaines heures pour se coucher et se réveiller et les plages horaires variaient très régulièrement pour mimer l’impact d’un changement de fuseau horaire. Vu qu’ils faisaient l’équivalent d’un tour du monde toutes les semaines, leur horloge interne ne pouvait pas suivre le rythme et a donc oscillé à son propre rythme. Un stratagème qui a permis de mesurer les variations du métabolisme à toutes les heures biologiques possibles de la journée.

Plus de calories brûlées l’après-midi et le soir

Les données mesurées ont montré que la dépense d’énergie au repos est la plus faible lors de la phase circadienne qui correspond au creux de la température corporelle centrale, tard dans la nuit biologique. La dépense de calories était, à l’opposé, la plus élevée lors de la phase circadienne qui s’opère environ 12 heures plus tard, dans l’après-midi biologique et jusqu’au soir.

En d’autres mots, ce n’est pas seulement ce que nous mangeons, mais l’instant où l’on mange – et nous nous reposons – qui a un impact sur la quantité d’énergie que nous brûlons ou stockons sous forme de graisse. La régularité des habitudes (repas, plages de repos) est donc très importante pour la santé en général. Mais cette étude ne permet cependant pas de faire des raccourcis ! Si l’on brûle plus de calories l’après-midi et le soir, cette dépense n’est pas suffisante en soi pour compenser des excès, notamment le grignotage sucré !

Cet article peut aussi vous intéresser : Les édulcorants aident à contrôler les envies

Source : Kirsi-Marja Zitting, Nina Vujovic, Robin K. Yuan, Cheryl M. Isherwood, Jacob E. Medina, Wei Wang, Orfeu M. Buxton, Jonathan S. Williams, Charles A. Czeisler, Jeanne F. Duffy. Human Resting Energy Expenditure Varies with Circadian Phase. Current Biology, 2018; DOI: 10.1016/j.cub.2018.10.005

Pourquoi on craque pour la saveur sucrée?

L’attrait pour la saveur sucrée est inné et universel. Et il a même son utilité. Il n’y a donc pas de quoi culpabiliser à aimer le sucré ! Mais cela ne dispense pas d’éviter de consommer trop de sucre…

Dès la naissance, nous sommes attirés par la saveur sucrée. Cela concerne tous les êtres humains aux quatre coins du globe. Nous n’y pouvons rien : c’est inné, c’est-à-dire déterminé par le patrimoine héréditaire de l’espèce humaine. Cet attrait pour la saveur sucrée joue un rôle important dans la sélection des denrées à la naissance (à commencer par l’acceptation du lait maternel). Ainsi, du sucré, du salé, de l’acide, de l’amer ou de l’umami, seul le sucré amène le bébé à esquisser un sourire, les autres goûts provoquant une grimace. Cet attrait pour le sucré et le rejet de l’amertume est considéré comme le résultat d’une évolution naturelle pour préparer le jeune à accepter des sources d’énergie, et se protéger de substances toxiques, souvent amères. Mais si la saveur sucrée nous fait tant craquer, ce n’est pas seulement pour des raisons purement physiologiques : c’est aussi une source de plaisir !

Comment l’attrait pour le sucré évolue au cours de la vie?

L’attrait pour la saveur sucrée reste présent tout au long de la vie, toutefois il diminue à l’âge adulte et au cours du vieillissement. C’est durant l’enfance qu’il est le plus marqué, ce qui est interprété comme un moyen pour attirer les jeunes organismes vers des aliments riches en énergie pendant cette période qui compte des besoins énergétiques importants en raison de la croissance. L’attrait pour la saveur sucrée évolue cependant différemment selon les individus, avec des différences à l’âge adulte qui s’expliquent en partie par des différences génétiques.

Du sucre à la saveur sucrée, sans calories

Si le sucré plaît, une consommation excessive de sucres peut contribuer à un apport énergétique trop important, et favoriser de ce fait la prise de poids et l’obésité. Pour cette raison, différentes instances de santé recommandent de limiter la consommation de sucres. Le fait de devoir limiter sa consommation de sucres ajoutés a contribué à la recherche et au développement d’alternatives au sucre, qui permettent de continuer de profiter de la saveur sucrée, sans influencer le taux de sucre dans le sang et sans apport calorique : les édulcorants basses calories. Il est ainsi plus aisé de respecter les recommandations relatives à la limitation des sucres, tout en continuant à profiter de la saveur sucrée qui plaît. Les progrès dans la mise au point de différentes recettes ont atteint un tel niveau dans la gastronomie qu’il est désormais possible de remplacer le sucre, en partie ou complètement, sans rien remarquer au niveau du goût ! Trouvez l’inspiration dans notre section recettes.

Pour plus d’informations sur les édulcorants basses calories, leurs rôles et leurs avantages, consultez le nouveau booklet de l’ISA (International Sweeteners Association).

Je suis diabétique: la stevia peut-elle m’aider?

En cas de diabète de type 2, la réduction de la consommation de sucre est recherchée pour contrôler le taux de sucre dans le sang. Le recours à des édulcorants basses calories peut aussi s’avérer intéressant. C’est le cas pour l’édulcorant à base de stévia, comme l’explique cet article paru dans Medical News Today.

La popularité de la stévia (en réalité, nous consommons des extraits de la feuille de stévia, les glycosides de steviol) a fortement augmenté ces dernières années, en particulier chez les personnes diabétiques, plus attentives à leur consommation de sucre. Dans cet article de Medical News Today, les avantages et les inconvénients de la stévia pour les personnes atteintes de diabète sont passés au crible. Petit inventaire des messages clés.

Comment est obtenue la stévia ? Regardez cette vidéo.

 La stévia est-elle sans danger pour les diabétiques?

Oui, remplacer le sucre par de la stévia est sans danger pour les personnes atteintes de diabète, dans la mesure où celle-ci est consommée en fonction de la dose journalière admissible au DJA. L’auteur de l’article rappelle d’ailleurs que la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis classe les glycosides de stéviol comme « généralement reconnus comme sûrs » ou GRAS. En conséquence, les fabricants peuvent ajouter certains glycosides de stéviol de haute pureté aux aliments et aux boissons. C’est également le cas en Europe, où les extraits de stévia ont été approuvés par l’EFSA.

Toujours aux USA, l’American Heart Association (AHA) et l’American Diabetes Association (ADA) ont déclaré que la stévia peut s’avérer bénéfique pour les diabétiques s’ils l’utilisent correctement et ne compensent pas en consommant des calories supplémentaires lors des autres repas. Les recherches corroborent cette affirmation en suggérant que la stévia peut aider à contrôler la glycémie.

La stévia peut-elle aider à prévenir le diabète?

Non, l’édulcorant à base de stévia ne prévient pas et ne guérit pas le diabète, mais il a tout à fait sa place dans l’alimentation du diabétique, comme le détaille notre e-book sur le sujet. L’article du Medical News Today cite l’intérêt de l’édulcorant à base de stévia, à l’instar d’autres édulcorants basses calories, dans le maintien et le contrôle de la glycémie en s’appuyant sur plusieurs études. Les glycosides de stéviol ne provoquent pas non plus de dépendance au sucré. Un autre avantage de cet édulcorant est qu’il est relativement polyvalent. Il convient aussi bien aux boissons chaudes que froides et peut être saupoudré sur des flocons d’avoine ou des fruits, par exemple. Il se cuisine également très bien dans la plupart des pâtisseries, même s’il ne caramélise pas.

Stévia, ce qu’il faut retenir en un coup d’oeil

Les édulcorants aident à contrôler les envies

Comment les édulcorants basses calories sont-ils perçus et utilisés? C’est l’objet d’une nouvelle recherche, qui montre que ceux qui les emploient les trouvent utiles pour mieux contrôler leurs envies.

Les édulcorants basses calories font l’objet de perceptions contrastées, selon que l’on en consomme ou non. C’est le premier constat des nouvelles recherches menées par le Dr Charlotte Hardman et son équipe de l’Université de Liverpool, et dont les principaux résultats sont présentés sur www.foodnavigator.com. Ainsi, le goût des édulcorants basses calories est jugé bon par les utilisateurs fréquents, tandis que les non-utilisateurs n’apprécient pas leur goût, et pensent qu’ils peuvent être associés à des problèmes de santé. Le Dr Hardman relève ce contraste entre un scepticisme très marqué vis-à-vis des édulcorants basse calories, malgré un niveau de preuve très faible concernant des effets négatifs sur la santé. « Il y a une perception qui est très négative et qui n’est pas conforme aux évidences scientifiques », rapporte le Dr Hardman.

Les édulcorants aident-ils à contrôler l’appétit ?

L’étude observe que les consommateurs fréquents d’édulcorants basses calories ont un indice de masse corporelle plus élevé et ont pour objectif de limiter leur prise calorique. Les chercheurs ont exploré en profondeur le rapport avec les édulcorants basses calories auprès de ces consommateurs réguliers. Un des  arguments mis en avant est l’aide apportée par les édulcorants basses calories dans le contrôle de l’appétit et, par voie de conséquence, dans l’atteinte des  objectifs nutritionnels tels que la réduction calorique. Mais ce qui est important, souligne Charlotte Hardman, c’est que cela ne s’effectue pas au détriment du plaisir : au contraire, les consommateurs fréquents d’édulcorants basses calories considèrent que c’est une façon plaisante de chercher à atteindre un objectif de perte de poids.

Les boissons light aident-elles à limiter la prise de calories ?

Les chercheurs ont ensuite voulu savoir si ce qui était déclaré – à savoir que les édulcorants basses calories constituent une aide pour réduire l’apport calorique – se vérifiait. Ils ont donc mené une étude expérimentale, en exposant les participants à différentes offres alimentaires, qui comprenaient ou non des boissons sans sucres, contenant des édulcorants basses calories. L’expérience confirme que lorsque les boissons light/zero ne sont pas disponibles, les consommateurs fréquents d’édulcorants basses calories ingèrent plus de calories. De plus, ils déclarent moins bien contrôler leur apport calorique et ont un ressenti de culpabilité.

Les chercheurs projettent désormais de mener une étude à long terme pour examiner l’implication de la consommation d’édulcorants basses calories auprès d’un large groupe pendant plusieurs années.

Source: https://www.foodnavigator.com/Article/2018/10/18/Artificial-sweeteners-help-cut-calories-and-control-cravings-Researchers

Cake aux pommes basses calories

EN VIDEO! Un cake aux pommes traditionnel revisité par notre blogueuse Sophie Charlier… Retrouvez les saveurs de la recette de votre grand-mère les calories en moins!

Ingrédients (pour 8 personnes)

  • 2 œufs
  • 60 g de mélange de sucre de canne (60 g) et 6 g d’édulcorant en poudre à base de stévia
  • 125 g de farine fermentante
  • 125 g de beurre à température ambiante
  • 1 c. à c.  de poudre de vanille
  • 3-4 pommes coupées en fines tranches

Préparation

  • Mélanger les œufs et le mélange sucre de canne-édulcorant. Ajouter la poudre de vanille.
  • Faire fondre le beurre à feu doux et l’incorporer à la préparation.
  • Ajouter la farine. Mélanger à nouveau et réserver.
  • Eplucher les pommes et les évider. Les couper en fines lamelles.
  • Recouvrir un moule à cake de papier sulfurisé.
  • Placer les tranches de pommes dans le fond du moule et recouvrir d’une partie de la pâte. Procéder en couches successives et terminer par une couche de pâte.
  • Faire cuire dans un four chaud à 150 °C pendant 40 minutes.

Valeur énergétique par portion = 245 kcal

9 g de sucre en moins (qu’une version sucrée)

Cranberry rolls

Laissez-vous fondre de plaisir avec ces rolls aux canneberges que nous propose notre blogueuse culinaire Everyday Marta : 100 % douceur et 0 % de sucres ajoutés!

Ingrédients (pour 8 portions)

Pâte:

  • 300 g de farine fermentante
  • 4 c. à c. de poudre au sucralose (= 4 c. à c. de sucre)
  • ½ c. à c. de cannelle en poudre
  • 100 g de beurre fondu
  • 2 jaunes d’œuf
  • 200 ml de lait

Garniture: 

  • 100 g de canneberges
  • 3 c. à s. d’eau
  • 2 c. à s. de jus d’orange frais
  • 4 c. à c. de poudre au sucralose (= 4 c. à c. de sucre)

Préparation

  1. Mettre les canneberges, l’eau, le jus d’orange et la poudre au sucralose dans une casserole. Porter à ébullition. Faire ensuite mijoter à feux doux pendant 10 minutes. Mixer la préparation et laisser refroidir.
  2. Préchauffer le four à 180°C. Mettre tous les ingrédients pour la pâte dans le bol d’un mixer. Pétrir à l’aide de votre mixer muni de crochets à pâte jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène.  Enduire votre plan de travail d’un peu de farine et déposer votre boule de pâte douce et souple.  Etaler à l’aide d’un rouleau pour obtenir un rectangle.
  3. Recouvrir la pâte de canneberges. Enrouler la préparation à partir du long côté du rectangle pour obtenir un gros rouleau. Couper en parts égales. Beurrer un plat à mettre au four. Enfourner les rolls pendant 20 minutes ou jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Les retirer du four. Déguster les rolls encore chauds.

Valeur calorique par portion = 352 kcal

6 g de sucre en moins (qu’une version sucrée)

Téléchargez ici la recette!

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