FAITES LE TEST !

Tiramisu au chocolat & speculoos

Un tiramisu au vrai chocolat et au vrai spéculoos, nul besoin d’ajouter encore du sucre pour se faire plaisir !

Ingrédients (pour 8 portions)

  • 300 g de mascarpone 
  • 100 g de crème fraîche 
  • 40 g d’édulcorant à base de tagatose (recette traditionnelle = 80 g sucre) 
  • 80 g de chocolat fondant 
  • 3 œufs 
  • 100 g de speculoos 
  • 150 ml de café 

Préparation

  • Préparer le café et le laisser refroidir. 
  • Mettre la crème dans une petite casserole et porter à ébullition. Retirer du feu. 
  • Couper le chocolat en petits morceaux et l’ajouter à la crème. Laisser reposer 2 minutes avant de bien remuer pour obtenir un mélange homogène. On peut également faire fondre le chocolat dans la crème au micro-ondes.
  • Séparer les blancs des jaunes. Ajouter les jaunes un par un au mélange de chocolat. Mélanger au fouet jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse. 
  • Mettre le mascarpone et l’édulcorant à base de tagatose dans un bol et mixer. Ajouter le mélange de chocolat et remuer. 
  • Monter les blancs en neige et incorporer délicatement au mélange pour en garder toute la légèreté. 
  • Tremper les speculoos dans le café et les disposer dans le fond de chaque verrine.
  • Recouvrir du mélange chocolat/mascarpone et mettre au réfrigérateur pendant minimum 4 heures avant de servir. 
  • Garnir de granulés ou de chocolat râpé selon ses goûts.

Valeur calorique par portion = 301 kcal

7 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée) 

Téléchargez ici la recette du tiramisu au chocolat et spéculoos

Santé des Belges : le surpoids touche un adulte sur deux

Moins de tabac et moins d’alcool, mais toujours plus de surpoids, tel est le constat de l’Enquête de Santé 2018. Dans la foulée, les recommandations alimentaires appellent notamment à manger plus de végétaux et à réduire la consommation de boissons sucrées.

L’Enquête de santé 2018, réalisée par Sciensano, a livré ses résultats. Du côté des bonnes nouvelles, elle relève que le pourcentage de fumeurs dans la population âgée de 15 ans, bien que problématique, n’a cessé de diminuer depuis 2001, pour atteindre 19,4 %. Même tendance pour l’alcool qui, bien que consommé par 76,6 % de la population de 15 ans et plus, connait une diminution du nombre de buveurs quotidien. Cependant, le « binge drinking », qui consiste à boire au moins 4 verres en moins de 2 heures pour les femmes et 6 pour les hommes), est pratiqué par un jeune sur 5.

Les chiffres de la dernière Enquête de consommation alimentaire menée par Sciensano ont été publiés en 2024 : il confirment que le surpoids touche en moyenne la moitié de la population âgée de 3 ans et plus.

À lire aussi : La moitié de la population belge en surpoids

Moins de sucres

Dans la foulée de l’Enquête de santé, le Conseil Supérieur de la Santé a publié ses recommandations alimentaires pour la Belgique. Ces recommandations sont classées par ordre d’importance qu’elles ont pour la santé. Les 5 principales recommandations font l’objet d’un nouveau visuel, l’Épi alimentaire, qui appelle à manger plus de céréales complètes, de fruits et légumes, de légumineuses, de fruits à coque et graines, et à réduire le sel.

Tarte aux fruits

Sophie Charlier de Tomate-Cerise réinvente la recette de tarte aux fruits de sa grand-mère! Un classique aux saveurs d’antan…

Ingrédients (pour 8 portions) 

Pour la pâte  

  • 250 g de farine 
  • 150 g de beurre à température ambiante 
  • 10 g de poudre de stévia 
  • 1 œuf 

Pour la garniture  

  • 1 conserve d’ananas 
  • 100 g de crème fraîche  
  • 1 œuf 
  • 25 g de d’édulcorant à base de sirop d’agave et de stévia  

Préparation

  • Préparez la pâte en mélangeant tous les ingrédients. Froncez le moule avec la pâte. Vous pouvez également d’abord laisser durcir la pâte enveloppée dans un papier film pendant 30 minutes au frigo et ensuite l’étaler avant de froncer le moule.  
  • Disposez les fruits sur la pâte.  
  • Préparez la garniture en mélangeant les œufs, le sucre et la crème.  
  • Versez cette garniture sur les fruits.  
  • Enfournez pendant 30 minutes dans un four préchauffé à 200°C. 

Valeur calorique par portion = 352 kcal

23 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée) 

Téléchargez ici la recette de la tarte aux fruits

Sucrer sans sucre limite l’hypotension chez les seniors après le repas

Remplacer le sucré par des édulcorants basses calories a-t-il un intérêt chez la personne âgée? Oui, pour limiter le risque d’hypotension survenant après le repas, comme le révèle cette nouvelle étude.

On parle souvent des problèmes liés à une pression sanguine trop élevée qui, au long cours, est associée à une augmentation du risque d’accident cardiovasculaire. Mais il existe une autre situation à risque, moins connue, qui représente un risque important et que l’on retrouve plus souvent chez la personne âgée : la diminution anormale de la pression sanguine survenant de façon spécifique après le repas. C’est ce qu’on appelle l’hypotension post-prandiale (HPP), une situation désormais reconnue comme un problème clinique fréquent et important. En effet, l’HPP concernerait 24 à 48 % des personnes âgées en bonne santé, et se retrouve plus fréquemment en cas de diabète de type 2 et de maladie de Parkinson (1) (2). Le problème est que cette HPP augmente le risque de syncope et de chute, et sa présence est associée à une mortalité plus élevée.

En savoir plus sur le diabète de type 2

Les plaisirs sucrés très appréciés

Si l’apport en sucre est souvent tenu à l’œil en cas d’excès de poids et/ou de diabète de type 2, ce n’est pas le cas chez bien des personnes âgées, où les petits plaisirs sucrés sont très appréciés. Ils procurent du plaisir gustatif, mais sont aussi un moyen de maintenir un apport calorique suffisant pour limiter la perte de poids et/ou le risque de dénutrition chez la personne âgée. Mais quel est l’effet de la consommation de sucres sur le risque d’HPP ? C’est la question que s’est posée une équipe de chercheurs de l’Université d’Adélaïde, en Australie. En effet, contrairement au sel, dont les effets sur la pression sanguine sont bien documentés, les effets du sucre et ses alternatives ont été relativement peu étudiés.

À lire aussi : pourquoi on craque pour la saveur sucrée?

L’effet des sucres chez la personne âgée

Les chercheurs ont donc mené une recherche systématique pour identifier les études pertinentes portant sur les effets de différents sucres, mais aussi d’édulcorants avec ou sans calories. Les résultats, publiés dans la revue scientifique Nutrients, montrent que chez les jeunes adultes bien portants, la pression sanguine n’est généralement pas affectée par les sucres. Cependant, chez les personnes âgées, le glucose, et dans une moindre mesure le saccharose (ou sucre ordinaire), entraînent une réduction de la pression sanguine après le repas. Cependant, les données disponibles sur les édulcorants avec et sans calories, qui sont plus rares, ne montrent qu’un effet minime ou nul sur la pression sanguine après le repas. Les auteurs concluent que des modifications alimentaires où les sucres sont remplacés par des édulcorants, qu’ils soient avec calories (comme des polyols ou du tagatose) ou sans calories, constituent une stratégie simple et efficace dans la prise en charge de l’hypotension post-prandiale.

À lire aussi : Plaisir sucré, plaisir salé: des mécanismes différents identifiés

Références:

Pain perdu et pommes caramélisées

C’est idéal pour ne pas jeter du pain un peu sec et se régaler de surcroît de pommes véritablement caramélisées sans sucre.

Ingrédients (pour 8 portions) 

  • 8 tartines
  • 4 oeufs
  • un peu de lait
  • 2 pommes
  • 2 c. à s. de beurre
  • 2 c. à s. de poudre au sucralose (recette traditionnelle = 4 c. à s. de sucre) 

Préparation

  • Battre les œufs avec un peu de lait dans un bol large. 
  • Préchauffer une poêle. Y faire fondre une cuillère à soupe de beurre. 
  • Tremper brièvement les tartines dans le mélange œufs/lait et les poêler jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées (2 à 3 minutes de chaque côté). 
  • Pendant ce temps, éplucher les pommes et les couper en fines tranches. Mettre le reste du beurre avec le sucralose dans une autre poêle et porter à ébullition. Ajouter les morceaux de pomme et les faire dorer. 
  • Servir le pain perdu avec les morceaux de pommes caramélisées. 

Valeur calorique par portion: 146 kcal

10 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée) 

Téléchargez ici la recette du pain perdu

Sangria aux fruits sans alcool

Faites le plein de vitalité avec cette sangria fruitée, sans alcool et sans sucres ajoutés, que nous propose Everyday Marta, notre blogueuse culinaire.

Ingrédients (pour 6 personnes)

  • 200 ml de jus d’oranges pressées
  • 200 ml d’eau pétillante
  • 400 ml de jus de canneberges non sucré
  • 2 c. à s. de sucralose cristallisé (= 2 c. à s. de sucre)
  • Le jus d’1 citron vert
  • 1 orange
  • 1 pomme
  • 6 fraises

Préparation

  • Verser le jus d’orange, l’eau pétillante et le jus de canneberge dans une cruche en verre.
  • Ajouter le sucralose.
  • Laver les fruits et les couper en petits morceaux, sans les peler.
  • Ajouter les fruits coupés et le jus de citron vert dans la cruche.
  • Bien mélanger avec une grande cuillère en bois.
  • Mettre la sangria minimum 4 heures au réfrigérateur avant de servir.

Valeur calorique par verre : 70 kcal 

5 g de sucre en moins (qu’une version sucrée) 

Téléchargez ici la recette!

Pas de risque de diabète avec les boissons light

Cette étude, menée auprès d’une population où la consommation de boissons light sans sucres et d’édulcorants basses calories est élevée, ne montre aucune association avec le risque de développer un diabète.

Bien que les édulcorants basses calories n’entraînent pas d’augmentation du taux de sucre dans le sang et n’apportent pratiquement pas de calories, certains travaux ont suggéré qu’ils pouvaient être incriminés dans le développement du diabète de type 2. Ces travaux reposent sur des observations, comme le fait qu’il y ait plus de diabète parmi les consommateurs d’édulcorants basses calories. Bien entendu, cela ne permet en rien d’établir un lien causal entre la consommation d’édulcorants basses calories et le diabète, même si c’est ce que suggère une certaine presse. D’ailleurs, il n’est pas étonnant que les personnes qui cherchent à contrôler leur taux de sucre ou à manger moins de calories remplacent plus souvent le sucre et les denrées sucrées par des édulcorants basses calories que les autres…

À lire aussi : toutes les études ne se valent pas!

Des Indiens d’Amérique suivis pendant 8 ans

Cette nouvelle étude est particulièrement intéressante parce qu’elle a été effectué auprès d’une population avec des taux d’obésité importants, les Indiens d’Amérique, où la consommation d’édulcorants basses calories est élevée. Les 1359 participants font partie de la cohorte « Strong Heart Family Study », une étude consacrée au décryptage des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires et d’autres problèmes de santé qui y sont associés chez les Indiens d’Amérique.

Tous les sujets ayant pris part à l’étude étaient exempts de diabète et de maladies cardiovasculaires au début. Ils ont été suivis pendant 8 années avant de faire le point. La glycémie ainsi que les taux sanguins d’insuline ont été mesurés à plusieurs reprises après un jeûne de 12 h.  La consommation d’édulcorants basses calories et de boissons light a été évaluée à l’aide d’un questionnaire de fréquence alimentaire, complété d’un questionnaire supplémentaire lors des examens.

Maitrisez les termes « light », « zero », « sans sucres » dans les boissons

Aucune association entre boissons light, édulcorants et diabète

Les questionnaires alimentaires indiquent que 40 % de la population rapportent consommer régulièrement des boissons light, et 41 % utiliser des édulcorants basses calories pour sucrer leurs boissons. Au terme des 8 années de suivi, 98 cas de diabète se sont déclarés. Les résultats, publiés dans la revue scientifique European Journal of Clinical Nutrition, sont clairs : après avoir tenu compte de différents facteurs confondants, il n’y a aucune association significative entre la consommation de boisson light et d’édulcorants basses calories, et les taux d’insuline à jeun, ceux de glucose à jeun, et l’apparition de cas de diabète.

Les auteurs concluent qu’en dépit d’une consommation importante de boissons light et d’édulcorants basses calories, aucun de ces deux paramètres n’est associé au risque de diabète. Ces données concordent parfaitement avec l’avis des instances en charge de l’évaluation de la sécurité alimentaire, qui considèrent que la consommation d’édulcorants basses calories, dans le respect de la DJA, est parfaitement sûre et ne peut être reliée au risque de diabète.

Ma consommation d’édulcorant respecte-t-elle la DJA ? Faites le test

Références:

Jensen P N et al. Eur J Clin Nutr. Published 28 June 2019.

C’est quoi l’Edulcotest ?

Combien de denrées avec des édulcorants puis-je consommer par jour ? Pour le savoir, rien de plus simple, faites l’Educoltest ! Cet outil exclusif donne une vue réelle de votre niveau de sécurité sur base des aliments et boissons que vous consommez chaque jour, en précisant le type et la marque du produit.

L’édulcotest est le seul outil qui évalue votre apport réel en édulcorants

Connaître l’apport réel en édulcorants d’un aliment ou d’une boisson n’est pas une démarche facile dans la mesure où la mention de cette information sur l’étiquette n’est pas obligatoire pour le fabricant. La tâche est d’autant plus compliquée que la quantité d’édulcorant qui peut être consommée en toute sécurité diffère d’un édulcorant à l’autre et dépend du poids corporel. Les simulations antérieures se basaient sur la teneur maximale autorisée dans les produits, ce qui n’était pas le reflet de la réalité. C’est ici que repose l’intérêt de l’Edulcotest. Cet outil permet une évaluation correspondant à la réalité de consommation de tout un chacun. Il a été développé grâce au support scientifique de l’ASBL Nubel (Nutriments Belgique), qui gère la table belge de composition des aliments (www.internubel.be). En 2015, l’association a mandaté l’Institut de Santé Publique (devenu Sciensano) d’effectuer des analyses des principales sources d’édulcorants en Belgique. Ces données sont à la base de l’analyse de votre consommation réalisée par l’Edulcotest.

Edulcotest : comment ça marche ?

L’édulcotest vous permet de vérifier si quantité d’un ou plusieurs produits édulcorés (qui contient un ou plusieurs édulcorants) que vous consommez est sûre, c’est-à-dire ne dépasse pas la DJA (Dose Journalière Admissible). Le calcul de l’Edulcotest s’effectue à partir de votre poids corporel et est adapté aussi bien aux adultes qu’aux enfants. Étant donné que les enfants ont un poids plus faible que celui des adultes, ils atteignent plus rapidement une valeur qui approche la DJA. De même, les diabétiques consomment parfois une quantité relativement importante d’édulcorants. Retenez toutefois que la DJA n’est pas un seuil de toxicité, mais bien un seuil de sécurité à long terme. C’est la quantité d’une substance qui peut être consommée au quotidien durant toute la vie sans être à l’origine de problèmes de santé. Elle dépend de l’édulcorant et du poids.

En pratique ? Il vous suffit d’ajouter le ou les produits consommé(s) au cours de la journée et l’application détermine automatiquement les édulcorants concernés et le % de la DJA atteint sur la journée avec le volume consommé.

Faites l’Edulcotest maintenant !

Les meilleurs régimes 2019

Le régime méditerranéen est premier des meilleurs régimes 2019 suivi par les régimes DASH et flexitarien. Le régime cétogène figure parmi les plus mauvais.

Ce classement des meilleurs régimes 2019 est établi chaque année en janvier par U.S. News & World Report Diet. Il est réalisé avec l’aide d’un panel de nutritionnistes, diététiciens et médecins spécialisés dans le diabète, la santé cardiaque et la perte de poids. Chaque expert doit évaluer 41 régimes pour 7 différents aspects, comme la facilité à le suivre, son aptitude à protéger contre les maladies chroniques, et la probabilité avec laquelle les personnes qui l’adoptent vont perdre du poids, mais aussi la maintenir.

Le régime DASH détrôné

Pendant des années, c’était le régime DASH qui occupait la tête de ce classement. Comme son nom détaillé le laisse entendre – Dietary Approach to Stopping Hypertension – ce régime a été développé initialement pour lutter contre l’hypertension. Il a montré qu’outre le contrôle du sel, le fait d’augmenter la part des fruits et légumes, de privilégier les céréales complètes, les noix et les graines ainsi que les produits laitiers maigres était nettement plus efficace pour contrôler la pression sanguine que de se focaliser sur le sel. Et puis, au fil des années, ce régime DASH c’est avéré bénéfique à bien des égards pour prévenir les maladies chroniques, y compris pour lutter contre l’obésité.

L’alimentation méditerranéenne au top

L’alimentation méditerranéenne a une bonne réputation pour la santé, et cela depuis de nombreuses années. Elle possède plusieurs points communs avec le régime DASH, notamment sa richesse en fruits et légumes, la préférence pour la volaille et le poisson à la place de la viande rouge, mais se caractérise aussi par le recours à l’huile d’olive comme seule source de matières grasses. C’est de plus une alimentation qui n’a rien de frustrant, compatible avec la convivialité. Mais si cette alimentation, qui a déjà été largement étudiée,  est parvenue à décrocher la première place, c’est probablement en raison de recherches récentes qui suggèrent qu’elle peut augmenter la longévité et réduire les maladies chroniques.

En 3e position, se retrouve le régime «flexitarien», nom donné à une alimentation essentiellement végétarienne, mais dans laquelle la viande, volaille et le poisson ont encore une place. Ce mode alimentaire est aussi facile à mettre en place de façon durable.

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 Le régime cétogène sanctionné

Le régime cétogène, qui consiste à supprimer les sources de glucides (féculents, fruits, sucres ajoutés…) est souvent présenté comme la solution radicale pour perdre du poids rapidement. Mais ses effets à long terme, sur le poids comme sur la santé en général, préoccupent les scientifiques depuis longtemps. Et c’est certainement par manque de données convaincantes qu’un régime cétogène comme le Whole30 Diet – qui supprime tout ce qui est soja, produits laitiers, céréales, alcool, légumineuses et sucres ajoutés pendant 30 jours – se retrouve si mal placé: il occupe la 38e place sur 41.

«Quel que soit l’alimentation adoptée, explique Hélène Lejeune, Présidente de l’UPDLF (Union Professionnelle des diététiciens de langue française), lorsque l’on souhaite perdre du poids, il est certes important de réduire l’apport calorique, en réduisant notamment les calories venant des matières grasses, ainsi que les sucres ajoutés (ce que le recours aux édulcorants basses calories peut rendre plus facile pour garder la saveur sucrée). Mais il est aussi important de continuer à fournir à l’organisme tous les nutriments dont il a besoin pour éviter les carences. Ce sont ces objectifs que poursuit le diététicien pour accompagner la perte de poids»

Retrouvez plus d’informations sur ce rapport!

Plus d’information sur le métier de diététicien ici!


Téléchargez ici l’infographie sur les meilleurs régimes 2019!

Biscuits aux amandes

Les savoureux biscuits aux amandes de Kokerellen, une façon de profiter de la qualité nutritionnelle des amandes, sans ajout de graisse ni de sucre.

Ingrédients (pour environ 15 biscuits aux amandes):

  • 200 g de poudre ou farine d’amande
  • 75 g de poudre au sucralose cristallisée (recette traditionnelle = 175 g de sucre)
  • 2 blancs d’œuf
  • 100 g d’amandes effilées

Préparation

Préchauffer le four à 200°C.

Mélanger la poudre d’amandes avec la poudre au sucralose et les blancs d’œuf dans un bol jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène.

Recouvrir une plaque de cuisson de papier sulfurisé. Façonner de petites boules de pâte en humidifiant régulièrement les mains pour éviter que la pâte ne colle trop aux doigts.

Rouler les petites boules de pâtes dans les amandes effilées et les poser sur la plaque de cuisson. Enfourner pendant 8 à 10 minutes jusqu’à ce que les biscuits soient bien dorés. Laisser refroidir.

Valeur calorique par biscuit = 132 kcal12 g de sucres en moins (qu’une version sucrée)

Téléchargez ici la recette de biscuits aux amandes!

Les édulcorants ne nuisent pas au microbiote intestinal

De nouvelles recherches montrent que l’innocuité des édulcorants basses calories pour le microbiote intestinal si consommés dans les limites de la DJA.

Bien que les édulcorants basses calories ne soient autorisés par les autorités sanitaires qu’à condition d’être parfaitement sûrs, certaines recherches tendent à semer le doute sur leur innocuité. C’est notamment le cas de travaux menés en 2014 chez la souris avec des mégadoses d’édulcorants, et qui ont rapporté que certains édulcorants basses calories entraînaient des modifications du microbiote intestinal. Compte tenu de l’importance accordée actuellement au microbiote intestinal, dont la perturbation est associée à différents problèmes de santé, les résultats de cette recherche ont été interprétés par certains médias comme un signe de danger. Or il n’y a pas de danger, tant que les édulcorants sont consommés dans le respect de la Dose Journalière Admissible (DJA), comme le rapportent deux nouvelles recherches récentes.

Le microbiote humain varie avec l’alimentation, pas avec les édulcorants

La première revue (Lobach et al. 2019), publiée dans Food and Chemical Toxicology, consiste en une analyse poussée des effets des édulcorants sur le microbiote intestinal. Elle porte sur 14 études menées chez l’animal et 3 études conduites chez l’homme. Les auteurs relèvent que certains des travaux menés chez l’animal ont indiqué que la saccharine peut entraîner des modifications dans la composition de l’écosystème intestinal, mais à des doses tellement élevées que cela n’a aucune pertinence au regard de la consommation humaine.  Les auteurs concluent que l’ensemble des données montre de façon claire que le principal déterminant des changements du microbiote intestinal est la modification de l’alimentation et non les édulcorants basses calories.

Mégadoses chez l’animal, faible signification chez l’homme

Dans la seconde publication (Ruiz-Odeja et al. 2019), une équipe de l’Université de Grenade (Espagne) a examiné, à partir de 18 études animales et humaines, les effets de tous les édulcorants actuellement autorisés sur la composition du microbiote intestinal. Ils confirment que certaines études chez l’animal ont montré que de hautes doses de saccharine et de sucralose peuvent avoir des effets sur la composition du microbiote, mais que la pertinence clinique de ces observations chez l’homme n’est pas claire. Les auteurs estiment que d’autres études humaines sont nécessaires pour clarifier ces observations préliminaires. En effet, ils soulèvent des problèmes de conception expérimentale dans la plupart des études animales, qui rendent impossible l’extrapolation à l’homme. Par ailleurs, aucun mécanisme plausible n’est actuellement en mesure d’expliquer un éventuel effet néfaste des édulcorants basses calories impliquant le microbiote. De plus, des études animales à long terme ont montré que la consommation de sucralose, par exemple, est sûre même à des doses bien plus importantes que ce que l’on peut retrouver dans l’alimentation, ce qui n’aurait pas été le cas si des effets néfastes liés au microbiote existaient.

Angel Gil, Professeur de biochimie et auteur principal de l’étude, déclare que le message est très clair: «selon les preuves actuelles, l’utilisation d’édulcorants basses calories est sans danger et ils n’ont pas d’effets néfastes sur le microbiote intestinal lorsqu’ils sont consommés dans le respect de la DJA

Lobach A, Roberts A, Rowland I. Assessing the in vivo data on low/no-calorie sweeteners and the gut microbiota. Food and Chemical Toxicology 2019; 124: 385-399.

Ruiz-Ojeda FJ, Plaza-Díaz J, Sáez-Lara MJ, Gil A; Effects of Sweeteners on the Gut Microbiota: A Review of Experimental Studies and Clinical Trials, Advances in Nutrition, 2019;10(Suppl 1):S31-S48. 

Mousse au chocolat basses calories

Sophie Charlier de Tomate-Cerise réinvente la recette traditionnelle de la mousse au chocolat en remplaçant le sucre par de l’édulcorant à base de tagatose.

Ingrédients 

  • 250 g de chocolat 
  • 60 g de beurre 
  • 8 œufs 
  • 25 g d’édulcorant à base de tagatose 

Préparation de la mousse au chocolat 

Faire fondre le chocolat et le beurre à feu doux ou au bain-marie.  

Ajouter les jaunes d’œufs et le sucre hors du feu.  Bien mélanger.  

Battre les blancs en neige très ferme.   

 Les incorporez en 3 fois.  

 Réserver au frigo minimum 2 heures avant la dégustation. 

 Valeur énergétique par portion = 220 kcal
6 g de sucre de moins (qu’une version sucrée) 

Téléchargez ici la recette de la mousse au chocolat!

Des questions sur le diabète ? Un poids sain relève du défi ? Ou tout simplement besoin d’inspiration pour manger moins sucré ?