FAITES LE TEST !

Biscuits aux amandes

Les savoureux biscuits aux amandes de Kokerellen, une façon de profiter de la qualité nutritionnelle des amandes, sans ajout de graisse ni de sucre.

Ingrédients (pour environ 15 biscuits aux amandes):

  • 200 g de poudre ou farine d’amande
  • 75 g de poudre au sucralose cristallisée (recette traditionnelle = 175 g de sucre)
  • 2 blancs d’œuf
  • 100 g d’amandes effilées

Préparation

Préchauffer le four à 200°C.

Mélanger la poudre d’amandes avec la poudre au sucralose et les blancs d’œuf dans un bol jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène.

Recouvrir une plaque de cuisson de papier sulfurisé. Façonner de petites boules de pâte en humidifiant régulièrement les mains pour éviter que la pâte ne colle trop aux doigts.

Rouler les petites boules de pâtes dans les amandes effilées et les poser sur la plaque de cuisson. Enfourner pendant 8 à 10 minutes jusqu’à ce que les biscuits soient bien dorés. Laisser refroidir.

Valeur calorique par biscuit = 132 kcal12 g de sucres en moins (qu’une version sucrée)

Téléchargez ici la recette de biscuits aux amandes!

Les édulcorants ne nuisent pas au microbiote intestinal

De nouvelles recherches montrent que l’innocuité des édulcorants basses calories pour le microbiote intestinal si consommés dans les limites de la DJA.

Bien que les édulcorants basses calories ne soient autorisés par les autorités sanitaires qu’à condition d’être parfaitement sûrs, certaines recherches tendent à semer le doute sur leur innocuité. C’est notamment le cas de travaux menés en 2014 chez la souris avec des mégadoses d’édulcorants, et qui ont rapporté que certains édulcorants basses calories entraînaient des modifications du microbiote intestinal. Compte tenu de l’importance accordée actuellement au microbiote intestinal, dont la perturbation est associée à différents problèmes de santé, les résultats de cette recherche ont été interprétés par certains médias comme un signe de danger. Or il n’y a pas de danger, tant que les édulcorants sont consommés dans le respect de la Dose Journalière Admissible (DJA), comme le rapportent deux nouvelles recherches récentes.

Le microbiote humain varie avec l’alimentation, pas avec les édulcorants

La première revue (Lobach et al. 2019), publiée dans Food and Chemical Toxicology, consiste en une analyse poussée des effets des édulcorants sur le microbiote intestinal. Elle porte sur 14 études menées chez l’animal et 3 études conduites chez l’homme. Les auteurs relèvent que certains des travaux menés chez l’animal ont indiqué que la saccharine peut entraîner des modifications dans la composition de l’écosystème intestinal, mais à des doses tellement élevées que cela n’a aucune pertinence au regard de la consommation humaine.  Les auteurs concluent que l’ensemble des données montre de façon claire que le principal déterminant des changements du microbiote intestinal est la modification de l’alimentation et non les édulcorants basses calories.

Mégadoses chez l’animal, faible signification chez l’homme

Dans la seconde publication (Ruiz-Odeja et al. 2019), une équipe de l’Université de Grenade (Espagne) a examiné, à partir de 18 études animales et humaines, les effets de tous les édulcorants actuellement autorisés sur la composition du microbiote intestinal. Ils confirment que certaines études chez l’animal ont montré que de hautes doses de saccharine et de sucralose peuvent avoir des effets sur la composition du microbiote, mais que la pertinence clinique de ces observations chez l’homme n’est pas claire. Les auteurs estiment que d’autres études humaines sont nécessaires pour clarifier ces observations préliminaires. En effet, ils soulèvent des problèmes de conception expérimentale dans la plupart des études animales, qui rendent impossible l’extrapolation à l’homme. Par ailleurs, aucun mécanisme plausible n’est actuellement en mesure d’expliquer un éventuel effet néfaste des édulcorants basses calories impliquant le microbiote. De plus, des études animales à long terme ont montré que la consommation de sucralose, par exemple, est sûre même à des doses bien plus importantes que ce que l’on peut retrouver dans l’alimentation, ce qui n’aurait pas été le cas si des effets néfastes liés au microbiote existaient.

Angel Gil, Professeur de biochimie et auteur principal de l’étude, déclare que le message est très clair: «selon les preuves actuelles, l’utilisation d’édulcorants basses calories est sans danger et ils n’ont pas d’effets néfastes sur le microbiote intestinal lorsqu’ils sont consommés dans le respect de la DJA

Lobach A, Roberts A, Rowland I. Assessing the in vivo data on low/no-calorie sweeteners and the gut microbiota. Food and Chemical Toxicology 2019; 124: 385-399.

Ruiz-Ojeda FJ, Plaza-Díaz J, Sáez-Lara MJ, Gil A; Effects of Sweeteners on the Gut Microbiota: A Review of Experimental Studies and Clinical Trials, Advances in Nutrition, 2019;10(Suppl 1):S31-S48. 

Mousse au chocolat basses calories

Sophie Charlier de Tomate-Cerise réinvente la recette traditionnelle de la mousse au chocolat en remplaçant le sucre par de l’édulcorant à base de tagatose.

Ingrédients 

  • 250 g de chocolat 
  • 60 g de beurre 
  • 8 œufs 
  • 25 g d’édulcorant à base de tagatose 

Préparation de la mousse au chocolat 

Faire fondre le chocolat et le beurre à feu doux ou au bain-marie.  

Ajouter les jaunes d’œufs et le sucre hors du feu.  Bien mélanger.  

Battre les blancs en neige très ferme.   

 Les incorporez en 3 fois.  

 Réserver au frigo minimum 2 heures avant la dégustation. 

 Valeur énergétique par portion = 220 kcal
6 g de sucre de moins (qu’une version sucrée) 

Téléchargez ici la recette de la mousse au chocolat!

Les édulcorants ont-ils un effet sur le taux de sucre sanguin?

On dit parfois que les édulcorants agissent sur le taux de sucre sanguin et qu’ils stimulent la faim. Rien n’est plus faux comme le montre cette étude.

De nombreux mythes sur les édulcorants intenses circulent, sans que leur origine soit clairement identifiée. Il s’agit souvent de soi-disant «informations» qui mettent en garde sur des effets négatifs supposés des édulcorants basses calories. L’un des plus vieux dans ce domaine est probablement celui qui prétend que remplacer le sucre par des édulcorants basses calories n’a aucun intérêt parce que ces édulcorants augmentent le taux de sucre sanguin ou glycémie. Et qu’en conséquence, comme après toute augmentation du taux de sucre, l’organisme libère de l’insuline, ce qui fait chuter le taux de sucre et stimulerait ainsi la faim… Voilà qui est bien perturbant, en particulier en cas de diabète, où les édulcorants basses calories sont précisément plébiscités. 

A lire aussi: 3 principaux mythes sur les édulcorants basses calories 

Pas de différence sur la glycémie entre l’eau et le cola light

L’origine de ce mythe tient probablement au fait que d’anciens travaux avaient montré qu’à la suite d’une consommation d’eau avec des édulcorants basses calories, on observait une augmentation minime du taux d’insuline – que l’on a appelé sécrétion céphalée d’insuline. Les études ultérieures ont cependant clairement montré que cette sécrétion d’insuline, consécutive à la consommation d’une boisson avec des édulcorants basses calories, ne différait en rien avec celle constatée après consommation d’eau pure…

Dans cette nouvelle étude, des chercheurs de l’Université de Plymouth (Royaume-Uni) ont comparé la consommation de 25 g de glucose avec de l’eau, de 25 g de glucose avec un cola light (sans sucres) et de 25 g de sucres présents dans un cola normal. Chacun des 10 participants ayant bu les trois breuvages à jeun lors de sessions différentes. Les résultats ne montrent aucune différence entre l’évolution de la glycémie après avoir bu l’eau ou le cola light. Le cola normal générait une augmentation de la glycémie légèrement moindre – mais non significative – , ce qui s’explique par le fait que le saccharose qu’il contient présente un index glycémique inférieur à celui du glucose. Les auteurs concluent donc que ces résultats démontrent l’inactivité glycémique des édulcorants basses calories testés – ici une association d’aspartame et d’acésulfame-K. 

Une allégation de santé reconnue par l’EFSA

Cette différence d’effet entre les édulcorants intenses et le sucre sur la glycémie a déjà été bien étudiée en son temps par le panel d’experts de l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA). Ce qui a amené la Commission Européenne à autoriser une allégation de santé pour les édulcorants basses calories stipulant que la consommation d’aliments/boissons contenant un édulcorant basse calorie à place du sucre induit une plus faible augmentation de la glycémie après sa consommation, par rapport à l’aliment/la boisson contenant du sucre. 

Ainsi, pour l’EFSA comme d’autres instances sanitaires dans le monde, les édulcorants basses calories, ingérés dans le respect de la DJA, sont non seulement sûrs, mais permettent en outre de réduire l’augmentation de la glycémie lorsqu’ils sont consommés à la place du sucre. 

Solomi L et al. Int J Food Sci Nutr 2019  Mar 20:1-7. doi: 10.1080/09637486.2019.1585418. [Epub ahead of print].

https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/09637486.2019.1585418?journalCode=iijf20 

Café glacé coco-vanille

Ce café glacé dessert proposé par notre blogueuse culinaire Everyday Marta est particulièrement onctueux et gourmand, et sans sucres ajoutés

Ingrédients (pour 2 personnes)

  • 180 ml de café espresso (ou de café fort)
  • 15 g de poudre à base de tagatose (l’équivalent de 30 g de sucre)
  • 1 gousse de vanille
  • 200 ml de lait de coco

Préparation

Faire refroidir complètement le café.

Mettre le lait de coco et la poudre à base de tagatose dans une casserole. Ouvrir la gousse de vanille dans la longueur avec un couteau bien aiguisé et la déposer dans le lait de coco.

Porter à ébullition et faire ensuite cuire à feu doux pendant 15 minutes.

Faire refroidir complètement (le lait peut être conservé jusqu’à 1 semaine au réfrigérateur). Bien mélanger avant utilisation.

Remplir 2 grands verres de glaçons. Verser le café froid. Ajouter ensuite le lait de coco. Bien mélanger avant de déguster votre café glacé!

217 kcal par portion
15 g de sucre en moins par portion (par rapport à une version sucrée)

Téléchargez ici la recette de café glacé!

Peut-on prendre un dessert en cas de diabète?

Diabète et dessert sont-ils incompatibles? Voici les critères de choix pour que les personnes diabétiques puissent pleinement profiter d’un dessert.

Dans le diabète, l’alimentation joue un rôle essentiel pour limiter les risques de complication. Si les sucres sont habituellement les premiers dans le collimateur, il y a bien d’autres aspects qui retiennent l’attention: l’apport calorique global, la qualité et la quantité de graisses, la présence suffisante de fibres alimentaires. Et au bout du compte, l’alimentation idéale pour la personne diabétique est une alimentation qui serait également parfaite pour tout un chacun qui souhaite rester en bonne santé! Mais qu’en est-il du dessert, qui est souvent de piètre intérêt nutritionnel, mais consommé pour le plaisir?

À lire aussi: Puis-je manger des fruits en cas de diabète?

Le dessert, un plaisir qui doit avoir sa place

Bien entendu, on pourrait vivre sans manger de dessert. Mais comme le rappellent ces endocrinologues indiens dans le Journal of the Pakistan Medical Association,  l’alimentation ne doit pas seulement répondre aux besoins physiologiques, mais aussi être visuellement attrayante, avoir bon goût et procurer du plaisir (hédonisme). Et le dessert, surtout en raison de son caractère sucré, répond parfaitement à ces attentes hédoniques, et il n’y a pas de raison que les personnes diabétiques en soient privées. Ainsi, les auteurs formulent différentes recommandations pour que les personnes diabétiques puissent pleinement profiter d’un dessert.

Les principaux points attendus pour un dessert sain

  • Un apport calorique faible à modéré par portion.
  • Un index glycémique et une charge glycémique bas.
  • Être dense en nutriments (fibres, vitamines, minéraux…).
  • Privilégier les acides gras mono-insaturés et polyinsaturés, au détriment des acides gras saturés et des acides gras trans.
  • Apporter des protéines par le biais de produits laitiers
  • Être source de prébiotiques* et de fibres
  • Être acceptable, accessible et abordable

A lire aussi: Faut-il faire attention aux édulcorants en cas de diabète?

Recommandations concrètes pour le diabète et dessert

Voici comment permettre aux personnes diabétiques de profiter du dessert, tout en poursuivant la thérapie médicale nutritionnelle nécessaire:

  • Choisir l’ingrédient principal parmi: céréales complètes, fruits, graines, produits laitiers maigres, légumes.
  • Utiliser les bonnes techniques de cuisson (si cuisson il y a): au four, à la vapeur…
  • Remplacer le sucre par des édulcorants basses calories. Une petite quantité de sucres libres peut occasionnellement être utilisée, mais l’usage des sucres libres gagne à être réduit. Les épices et condiments peuvent également aider à réduire les sucres libres, tout en augmentant la flaveur: cardamome, cannelle, noix de muscade, safran, vanille, gingembre…
  • Penser aux aliments prébiotiques, dont ceux qui apportent des fibres alimentaires, pour le microbiote intestinal.
  • Pour la pâtisserie, remplacer la farine blanche par une farine complète et une partie de la matière grasse par des fruits ou des légumes  (pommes, carottes ou courges dans les gâteaux)
  • Pour contrôler les portions, utiliser des assiettes et bols plus petits, voire des verrines, ainsi que des petites fourchettes et cuillères comme couverts.
  • Décorer les desserts avec des fruits frais et/ou fruits à coques.
  • Consommer le dessert juste après le repas et pas en dehors de celui-ci.
Priya G et al. J Pak Med Assoc 2019, 69(4): (ç(-597.
*Les prébiotiques « nourrissent » le microbiote intestinal. Ils se trouvent dans les aliments végétaux qui contiennent des fibres alimentaires (comme l’oignon, le topinambour, le blé…) ou sont ajoutés dans des aliments (comme l’inuline, une fibre extraite de la chicorée).

Tarte au riz

Ce classique reste tout aussi gourmand dans cette version de tarte au riz sans sucres ajoutés et plaira aux jeunes et moins jeunes! Concocté par Kokerellen.

Ingrédients (pour 8 personnes):

  • 125 g de riz rond
  • 600 ml de lait
  • Quelques filaments de safran
  • 30 g d’édulcorant à base de stevia en poudre cristallisée (soit 75 g de sucre dans une recette traditionnelle)
  • 1 rouleau de pâte feuilletée
  • 100 ml de crème fraîche
  • 1 œuf

Préparation

Mettre le lait dans une casserole et porter à ébullition.

Ajouter les filaments de safran et le riz au lait bouillant.

Réduire le feu et faire cuire le riz pendant 30 à 35 minutes. Remuer constamment pendant la cuisson pour éviter que le riz colle.

Retirer la casserole du feu lorsque le riz est cuit et que la plus grande partie du lait est absorbée. Ajouter l’édulcorant à la stevia. Bien mélanger avec une spatule en bois.

Verser le riz au lait dans un bol et recouvrir d’un film fraîcheur afin d’éviter la formation d’une peau à la surface. Laisser refroidir au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 180°C.

Étaler la pâte feuilletée dans un moule à tarte et replier les bords.

Mettre la crème dans un bol et la monter en chantilly au mixer électrique.

Remuer le riz au lait avec une spatule en bois et y ajouter un œuf. Bien mélanger. Incorporer ensuite la crème Chantilly.

Verser le riz dans le moule à tarte et enfourner 30 à 35 minutes.

Bien laisser refroidir avant de servir.

Valeur calorique par portion = 268 kcal
9,4 g de sucres en moins (qu’une version sucrée)

Téléchargez ici la recette de la tarte au riz!

Quel régime pour prévenir le diabète de type 2?

Régime méditerranéen? Végétarien? Pauvre en glucides? Quel régime choisir pour prévenir le diabète? Le point avec l’American Diabetes Association.

Le diabète de type 2 connait une vaste expansion dans le monde.  La principale raison est connue: c’est l’excès de poids et/ou l’obésité. Ce qui signifie que le diabète est largement évitable si l’on prévient l’accumulation des kilos excédentaires. Le diabète ne survient pas d’un coup, il est précédé d’une période que l’on appelle le prédiabète. Et même une fois installé, une prise en charge nutritionnelle peut faire évoluer favorablement le diabète.

Dans son récent consensus pour le traitement par la nutrition des adultes ayant un diabète ou un prédiabète, l’American Diabetes Association (ADA) précise les objectifs de la prise en charge nutritionnelle. Il s’agit :

  • d’adopter des habitudes alimentaires saines capables de contrôler la glycémie (un objectif facilité par le remplacement du sucre par des édulcorants basses calories);
  • d’atteindre et maintenir ses objectifs de poids;
  • de prévenir ou retarder l’apparition des complications

À lire aussi: Qu’est-ce qu’un poids sain?

Quel régime anti-diabète? Celui qui vous convient le mieux!

Les premiers régimes pour diabétiques étaient pratiquement dépourvus de glucides (suppression des féculents, des sucreries, des fruits…). Actuellement, c’est plutôt une alimentation pauvre en graisses et riche en glucides, comme dans l’alimentation équilibrée pour tout un chacun, qui est prônée. Néanmoins, la répartition idéale des glucides, lipides et protéines fait toujours l’objet de discussions, et il existe des régimes très différents, avec deux extrêmes:  d’un côté les régimes pauvres en glucides et riches en lipides (type Atkins), d’un autre côté les régimes pauvres en lipides et riches en glucides (généralement recommandés par les instances de santé).

Dans son nouveau consensus, l’ADA précise qu’il n’existe pas de répartition imposée entre lipides, glucides et protéines qui convienne à tout le monde, que ce soit en cas de diabète ou pour le prévenir. L’ADA a examiné différents régimes, dont l’alimentation méditerranéenne, les régimes pauvres en glucides, pauvres en lipides… pour conclure qu’aucun d’entre eux ne se détache du lot. La société savante reste donc très flexible, en insistant sur le caractère personnalisé des conseils diététiques et le fait de tenir compte notamment des préférences. Elle insiste surtout sur l’importance de la taille des portions en cas d’excès de poids, et la limitation des sucres ajoutés et des amidons raffinés (comme les produits à base de farine blanche par exemple) au profit des produits céréaliers complets.

Alimentation et activité physique sont efficaces

L’efficacité des mesures hygiéno-diététiques vient une nouvelle fois d’être montrée dans une étude menée en Chine (pays où le diabète connait une forte progression). Les chercheurs ont suivi des personnes qui présentaient un prédiabète et qui, pendant 6 ans, ont changé ou non leur mode de vie (alimentation et activité physique). L’étude montre que 30 ans après le début de l’intervention, les changements alimentaires et l’activité physique ont retardé l’apparition du diabète de pratiquement 4 ans, par rapport à ceux qui n’ont pas modifié leur mode de vie. Cela conduit en outre à une réduction des complications et à une augmentation de l’espérance de vie.

Substitués aux sucres ajoutés, les édulcorants basses calories peuvent aider à la fois à un meilleur contrôle de la glycémie ainsi qu’à la réduction des calories consommées, tout en gardant le plaisir lié à la saveur sucrée.

À lire aussi: Pourquoi les édulcorants sont utiles pour le poids?

American Diabetes Association. Nutrition Therapy for Adults With Diabetes or Prediabetes: A Consensus Report. Diabetes Care 2019 Apr;dci190014

Gond Q et al. The Lancet Diabetes & Endocrinology, June 01, 2019

Boissons sucrées ou édulcorées: quel effet sur l’appétit?

Cette étude montre que l’organisme réagit différemment en fonction de la boisson et qu’une boisson avec édulcorant n’augmente pas l’appétit, au contraire.

Quels sont les effets de la saveur sucréeavec ou sans calories, ou d’un apport calorique, avec ou sans saveur sucrée, sur l’appétit et la prise de calories qui suit? C’est ce qu’a cherché à préciser cette nouvelle étude. Elle a été menée auprès de 20 participants sains et de corpulence normale selon un protocole en cross-over, c’est-à-dire que chaque participant a testé, lors de différentes sessions, toutes les boissons. Les boissons administrées au format de 330 ml étaient: 

  • De l’eau (comme contrôle, sans saveur sucrée, sans apport calorique) 
  • De l’eau avec 40 g de glucose ou 40 g de sucre (saveur sucrée et apport calorique) 
  • De l’eau avec 40 g de maltodextrines (pas de saveur sucrée, mais avec apport calorique) 
  • De l’eau avec un édulcorant à base de stévia (saveur sucrée, mais sans apport calorique) 

Pour éviter certains biais, les boissons ont été données selon le protocole dit «en double aveugle»: ni les participants ni les personnes qui les encadraient, ne savaient quelle boisson était testée lors des 5 sessions. 

En savoir plus sur faim, satiété et édulcorants

Avec ou sans calories, le sucré réduit l’appétit

Les participants devaient évaluer leur appétit juste avant de prendre la boisson, puis tous les ¼ d’heure pendant 1 heure. Des mesures de leur taux de sucre dans le sang ont été effectuées à cette même fréquence. Une demi-heure après avoir bu la boisson, un lunch au cours duquel ils pouvaient se servir librement leur a été proposé, et tout ce qu’ils mangeaient était comptabilisé. 

Comme on pouvait s’y attendre, seules les boissons contenant des sucres (glucose et sucre ordinaire) ou des glucides (maltodextrines) donnent lieu à une augmentation du taux de sucre dans le sang. Quant à l’appétit, celui-ci a été significativement diminué à la fois par les boissons qui avaient un contenu calorique (glucose, sucre et maltodextrines) et par celles qui n’en avaient pas, mais qui avaient une saveur sucrée (eau + édulcorant). 

Moins de prise de calories avec l’eau édulcorée

Cet effet de diminution de l’appétit par l’édulcorant pourrait tenir au fait que l’organisme, percevant la saveur sucrée, pense qu’il ingurgite des calories. Certaines personnes prétendent que ce phénomène – penser consommer du sucre alors que ce n’est pas le cas – amène finalement à manger plus, ce qui constitue un des grands mythes au sujet des édulcorants. En effet, ce n’est pas ce que montrent les études menées dans ce domaine, y compris celle-ci, que du contraireAvec ou sans calories, le sucré réduit l’appétit: lorsque l’on additionne l’énergie ingérée via la boisson et le lunch, il n’y a aucune différence significative après avoir bu de l’eau ou les différentes boissons contenant de l’énergie. La seule différence significative qui ressort est que la boisson édulcorée donne lieu à une prise calorique totale (boisson + repas) plus faible que pour les 4 autres boissons. 

Donc, cette étude ne permet pas de conclure qu’une boisson édulcorée entraîne une réduction des apports caloriques à long terme. Néanmoins, elle s’ajoute à d’autres recherches qui montrent de façon consistante qu’une boisson édulcorée n’augmente ni le taux de sucre sanguin, ni l’appétit, ni la prise alimentaire, bien au contraire

À lire aussi: Les édulcorants aident à contrôler les envies 
Stamataki N et al. Current Developments in Nutrition 2019;3(1), nzz041.FS18-01-19. 

Gaufres sucrées aux carottes

Sophie Charlier (Tomate Cerise) revisite la recette des gaufres de Grand-Mère. Résultat: un délice, des gaufres sucrées aux carottes sans sucres ajoutés!

Ingrédients (pour 14 gaufres sucrées aux carottes environ) 

  • 250 g de farine  
  • 150 g de carotte râpées finement
  • 10 g de poudre à base de sucralose  
  • 2 œufs  
  • 125 g de yaourt 
  • 100 g de beurre à température ambiante  
  • 1 c. à c.  de levure chimique 
  • 1 c. à c.  de bicarbonate de soude  

 Préparation 

 Mélanger tous les ingrédients jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Terminer par l’ajout de la poudre de sucralose

Graisser et préchauffer le gaufrier.  

Faire cuire les gaufres jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées et croustillantes. Répéter l’opération jusqu’à épuisement de la pâte. 

Faire refroidir les gaufres sur une grille. 

 Valeur calorique par gaufre = 135 kcal
9 g de sucres en moins (qu’une version sucrée)

Téléchargez ici la recette de gaufres sucrées aux carottes!

Mojito à la fraise sans alcool

Envie d’un mocktail super rafraîchissant et sans sucres ajoutés? Découvrez la recette de mojito à la fraise concoctée par notre blogueuse Everyday Marta.

Ingrédients (pour 2 mojitos à la fraise) 

  •  5 grosses fraises 
  • 10 feuilles de menthe 
  • 300 ml d’eau pétillante 
  • Le jus d’un citron vert 
  • 2 c.à.s. de poudre de stevia (= 2 c.à s. de sucre) 
  • Glace pilée 

 Préparation 

Mettre les fraises, les feuilles de menthe, le jus de citron vert et l’édulcorant à base de stévia dans un shaker. 

Écraser les ingrédients à l’aide d’un pilon. 

Ajouter l’eau pétillante et mélanger. 

Verser dans des verres remplis de glace pilée. 

Décorer avec des feuilles de menthe, des morceaux de citron vert et de fraises.

Valeur calorique par verre de mojito à la fraise: 18 kcal 
15 g de sucre en moins (qu’une version sucrée) 

Téléchargez ici la recette de mojito à la fraise!

Diabète: de bonnes habitudes pour toute la famille

Pour 2018 et 2019, la journée mondiale du diabète porte sur le thème de la famille. L’occasion de rappeler que l’alimentation recommandée et optimale d’une personne atteinte de diabète de type 2 peut être bénéfique pour toute la famille.

Le diabète concerne toutes les familles: tel est le leitmotiv de la prochaine journée mondiale du diabète, organisée chaque année le 14 novembre par la Fédération internationale du diabète. Le diabète de type 2 connait une progression fulgurante, qui s’explique en grande partie par la progression tout aussi fulgurante de l’excès de poids dans le monde. C’est que l’excès de poids représente le principal facteur de risque de développer un diabète de type 2. L’adoption d’un mode de vie sain permettrait d’éviter 80 % des cas de diabète de type 2. Mieux manger et bouger plus, voilà bien qui concerne toute la famille !

10 repères alimentaires pour toute  la famille

Les objectifs nutritionnels poursuivis en cas de diabète de type 2 sont également profitables à l’ensemble des membres de la famille. La réduction des sucres ajoutés est bien entendu un objectif important. Selon les préférences, les édulcorants basses calories peuvent permettre de conserver une saveur sucrée tout en réduisant les sucres ajoutés et les calories qui sont associées. Mais mieux manger, c’est aussi manger plus de certains aliments intéressants d’un point de vue nutritionnel :

  • Légumes et fruits
  • Céréales complètes
  • Noix et graines
  • Légumes secs (ou légumineuses)

Du côté des boissons, l’eau et les boissons non sucrées sont à privilégier. Enfin, le contexte dans lequel les repas sont préparés et pris a son importance : cuisiner des produits non transformés, partager le repas ensemble, à table, dans le calme (sans écran), sans précipitation et en mâchant bien la nourriture, voilà qui permet de mieux quantifier mais aussi apprécier ce que l‘on mange, et ainsi de mieux percevoir les signaux de la satiété!

Découvrez ici l’infographie « Diabète & famille » avec 10 repères alimentaires!

 Le mot de Dominique Antoine, Présidente du Conseil diététique de l’Association Belge du Diabète

Cette année le thème de la journée mondiale du diabète nous permet de remettre la personne diabétique à sa place ! Au centre de sa famille !

Les repères alimentaires listés dans l’infographie sont les bases d’une alimentation saine et équilibrée qui conviennent à toute la famille sur le plan de la prévention mais également pour la personne diabétique lorsque la maladie s’est installée.  Plutôt que d’enfermer la personne diabétique dans un « ghetto » alimentaire, prenons-la comme modèle. Plutôt que de nous focaliser sur l’interdiction des sucres raffinés / ajoutés, ayons une vision plus globale, plus raisonnable et raisonnée  de ces premiers médicaments que sont les aliments.

Plus d’information sur l’Association Belge du Diabète : www.diabete-abd.be

Plus d’information sur la journée mondiale du diabète : https://www.worlddiabetesday.org/

Des questions sur le diabète ? Un poids sain relève du défi ? Ou tout simplement besoin d’inspiration pour manger moins sucré ?