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Le diabète continue à progresser, mais reste méconnu

Alors que les chiffres sur le diabète en Belgique n’ont jamais été aussi alarmants, une enquête menée à l’initiative de la Diabetes Liga révèle que les connaissances sur cette affection sont encore assez limitées.

La dernière enquête de santé menée par Sciensano (1) révèle l’ampleur de la situation concernant le diabète en Belgique : ainsi, ce n’est pas moins de 5,9 % de la population âgée de 15 ans et plus qui est atteinte de diabète : 6,6 % en Région wallonne, 5,9 % en Région bruxelloise et 5,5 % en Région flamande. La maladie a continué à progresser entre 2017 et 2018, notamment en raison du vieillissement de la population. Mais au fait, qu’est-ce que le diabète ?

À lire aussi : puis-je manger des fruits en cas de diabète ?

Les types de diabète :

Rappelons qu’il existe 3 types de diabète, celui de type 2 étant de loin le plus fréquent.

  • Le diabète de type 1 : il représente environ 10 % des cas de diabète. C’est une maladie auto-immune qui se manifeste généralement durant l’enfance, et doit être traitée par des injections d’insuline.
  • Le diabète de type 2 : il concerne 85 à 90 % des cas de diabète, et il se manifeste plus tard dans la vie, même s’il apparait de plus en plus tôt. Il résulte en grande partie d’une alimentation mal équilibrée et d’un manque d’activité physique.
  • Le diabète de grossesse : comme son nom l’indique, il survient au cours de la grossesse chez une femme n’ayant pas eu de diabète auparavant. Bien que les symptômesdisparaissent généralement à la fin de la grossesse, il fait courir un risque accru de diabète de type 2 plus tard dans la vie.

À lire aussi :comment prévenir le diabète de type 2 ?

Connaissance du diabète : une mauvaise note de 4,9/10 en moyenne

À l’occasion de la 29e journée mondiale du diabète, qui s’est tenue le 14 novembre dernier, la Diabetes Liga, (ligue flamande du diabète) a commandé une enquête sur les connaissances autour du diabète parmi la population flamande (2). Cette recherche, menée par iVOX auprès de 1000 personnes en Flandre, fait ressortir les points suivants :

  • 3 personnes sur 10 déclarent ne pas savoir ce que signifie réellement « diabète ».
  • Seules 6 personnes sur 10 savent qu’il s’agit d’une maladie chronique.
  • Les connaissances à propos du diabète atteignent en moyenne la note de 4,9/10.
  • Même les personnes confrontées au diabète ont une note à peine supérieure à la moyenne : 5,4/10.

Quelle est la principale cause du diabète de type 2 ?

L’enquête révèle que le sucre est considéré comme un coupable majeur pour 4 personnes sur 10. En réalité, ce n’est pas tant le sucre que l’excès d’énergie apportée par les aliments (auquel le sucre peut contribuer) par rapport aux besoins énergétiques (besoins qui diminuent avec un mode de vie sédentaire) qui sont incriminés dans le diabète de type 2.

Enfin, une personne sur deux pense que le diabète est traité avec un régime restrictif, alors qu’en réalité, c’est une alimentation saine et équilibrée – dans laquelle les sucres ajoutés sont certes limités – combinée avec une activité physique adaptée mais régulière – qui est préconisée.

Plus d’info sur le diabète sur le site de l’Association Belge du Diabète

Références:

  1. Enquête de Santé 2018. Sciensano 2019. https://his.wiv-isp.be/fr/SitePages/Rapports_complets_2018.aspx
  2. Diabetes Liga. Communiqué de pesse du 29 octobre 2019.

Spritzer de fête à la grenade

Pour être de la fête, sans alcool et sans sucres ajoutés, rien de tel que ce mocktail vivifiant que vous propose la blogueuse Ellen, de Kokerellen.

Ingrédients (pour 4 personnes) 

  • 1 grenade* 
  • 1 citron vert 
  • 2 c. à c. de stévia en poudre cristallisée 
  • 750 ml d’eau pétillante 
  • 4 branches de romarin 

* Peut être remplacée par 150 ml de jus de grenade (pur) 

Préparation 

  • Couper la grenade en deux et récupérer les grains. Pour ce faire, prendre en main chaque moitié avec le côté coupé vers le bas et taper le côté rond avec une cuillère en bois. 
  • Mettre le jus et les grains dans un bol mesureur et mixer jusqu’à l’obtention d’un liquide homogène. 
  • Passez ce liquide au travers d’un passoire fine ou dans un essuie de vaisselle pour récupérer le jus. 
  • Presser le citron vert et l’ajouter au jus de grenade. Ajouter la stévia en poudre cristallisée et bien mélanger. 
  • Choisir des verres festifs et y mettre un fond de glaçons. Répartir le jus et compléter ensuite d’eau pétillante. Décorer à l’aide de brins de romarin 

Valeur calorique par portion = 37 kcal 

4 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée) 

Diabète : que penser des sucres à la mode?

Sirop d’agave, de dattes, sucre de coco, de bouleau… les sucres à la mode sont-ils une bonne alternative au sucre blanc ? La diététicienne enseignante Marie-Noëlle Pirnay (UPDLF) fait le point.

Manger équilibré et moins sucré concerne toute la famille, jeunes et moins jeunes, diabétiques ou non. Mais par quoi remplacer le sucre blanc raffiné dans son alimentation ? Aujourd’hui, de nombreuses alternatives au sucre sont présentes sur le marché, et connaissent un franc succès : les sucres à la mode ou « tendance ». Sont-ils une bonne astuce pour manger moins de sucre ? Sont-ils meilleurs pour la santé ? Réponses avec la diététicienne enseignante Marie-Noëlle Pirnay, qui a abordé ce sujet à l’occasion d’une journée d’étude organisée par l’Union professionnelle des Diététiciens de langue française (UPDLF).

En savoir plus sur moins de sucre

Coco, agave, rapadura… les sucres à la mode

SucresOrigineCompositionCaractéristiquesTeneur en sucresIndex glycémique
Sirop d’agave Agave bleuSurtout du fructoseFavoriserait les maladies cardiovasculaires 76%Bas
Rapadura, panela, muscovado, jaggery, gur Canne à sucre Surtout du saccharose, un peu de fructose Contiennent peu de vitamines et minéraux malgré tout 95%Moyen
Sucre de coco Extrait du jus de fleur du cocotier Surtout du saccharose Gout particulier, apprécié en pâtisserie 95%Bas
Sirop de dattes Fruit du dattier Fructose, glucoseLes fibres sont perdues à la cuisson75%Moyen
Sirop de riz brun Riz brun fermenté + orge Maltose, glucose La résorption rapide du glucose et lente du maltose sont un atout pour les sportifs 65 à 75%Elevé
Sirop d’érable Tronc de l’érable Surtout du saccharose A conserver au frais95%Moyen
MielAbeilles (fleurs)Glucose, fructose, saccharoseAttention aux faux miels75 à 80%Bas pour les miels liquides, élevé pour les miels solides

Téléchargez notre infographie sur les sucres tendance!

Les sucres à la mode font partie des sucres ajoutés

Si tous ces sucres ont une origine variée et sont à la mode, précise M-N. Pirnay, il ne faut pas perdre de vue qu’ils restent des sucres, font partie des sucres ajoutés,  que donc leur usage doit rester limité. Ils ne sont pas, en soi, meilleurs pour la santé. Ainsi, pour des gâteaux et autres recettes de pâtisseries, diminuer d’un tiers la portion de sucre est une bonne astuce. L’objectif est de ne pas dépasser 10 % de l’apport énergétique total sous forme de sucres ajoutés (ce qui correspond à 50 g de sucre pour 2000 kcal). Et pour celles et ceux qui souhaitent garder la saveur sucrée sans les effets sur le taux de sucre et l’apport énergétique, les édulcorants basses calories, qu’ils soient anciens comme le cyclamate, l’aspartame et l’acésulfame K, ou plus récents comme les extraits de stévia et le sucralose,  sont une option qui peut aider à respecter la limite pour les sucres ajoutés, conclut la diététicienne.

À lire aussi : le sucre, les sucres, quelle différence ?

Références: Pirnay M-N. Sucres à la mode et édulcorants. 16e Journée d’étude l’UPDLF, Ottignies, 11 octobre 2019.

Tiramisu au chocolat & speculoos

Un tiramisu au vrai chocolat et au vrai spéculoos, nul besoin d’ajouter encore du sucre pour se faire plaisir !

Ingrédients (pour 8 portions)

  • 300 g de mascarpone 
  • 100 g de crème fraîche 
  • 40 g d’édulcorant à base de tagatose (recette traditionnelle = 80 g sucre) 
  • 80 g de chocolat fondant 
  • 3 œufs 
  • 100 g de speculoos 
  • 150 ml de café 

Préparation

  • Préparer le café et le laisser refroidir. 
  • Mettre la crème dans une petite casserole et porter à ébullition. Retirer du feu. 
  • Couper le chocolat en petits morceaux et l’ajouter à la crème. Laisser reposer 2 minutes avant de bien remuer pour obtenir un mélange homogène. On peut également faire fondre le chocolat dans la crème au micro-ondes.
  • Séparer les blancs des jaunes. Ajouter les jaunes un par un au mélange de chocolat. Mélanger au fouet jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse. 
  • Mettre le mascarpone et l’édulcorant à base de tagatose dans un bol et mixer. Ajouter le mélange de chocolat et remuer. 
  • Monter les blancs en neige et incorporer délicatement au mélange pour en garder toute la légèreté. 
  • Tremper les speculoos dans le café et les disposer dans le fond de chaque verrine.
  • Recouvrir du mélange chocolat/mascarpone et mettre au réfrigérateur pendant minimum 4 heures avant de servir. 
  • Garnir de granulés ou de chocolat râpé selon ses goûts.

Valeur calorique par portion = 301 kcal

7 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée) 

Téléchargez ici la recette du tiramisu au chocolat et spéculoos

Santé des Belges: le surpoids touche un adulte sur deux

Moins de tabac et moins d’alcool, mais toujours plus de surpoids, tel est le constat de la nouvelle Enquête de Santé. Dans la foulée, les nouvelles recommandations alimentaires appellent notamment à manger plus de végétaux et à réduire la consommation de boissons sucrées.

La dernière Enquête de santé 2018, réalisée par Sciensano, vient de livrer ses résultats. Du côté des bonnes nouvelles, elle relève que le pourcentage de fumeurs dans la population âgée de 15 ans, bien que problématique, n’a cessé de diminuer depuis 2001, pour atteindre 19,4 %. Même tendance pour l’alcool qui, bien que consommé par 76,6 % de la population de 15 ans et plus, connait une diminution du nombre de buveurs quotidien. Cependant, le « binge drinking », qui consiste à boire au moins 4 verres en moins de 2 heures pour les femmes et 6 pour les hommes), est pratiqué par un jeune sur 5.

Pas d’amélioration en revanche pour le surpoids et l’obésité, qui n’ont fait qu’augmenter au cours de ces 20 dernières années…

En savoir plus sur l’Enquête de Santé 2018 de Sciensano

1 adulte sur deux est trop lourd

L’Enquête indique que pas moins de 49,3 % de la population est en surpoids, et que l’obésité concerne 15,9 % (contre respectivement 41,3 % et 10,8 % en 2017). Cela peut s’expliquer entre autres par :

  • L’activité physique : 30,1%seulement de la population fait de l’exercice physique d’intensité modérée au moins 150 minutes par semaine (natation, vélo…). Le temps passé assis est également trop important : jusqu’à 6 heures en moyenne par jour.
  • L’alimentation : seulement 1 personne sur 3 de 6 ans et plus mange la quantité quotidienne recommandée de 2 fruits par jour. Pour les légumes, le pourcentage est de seulement 38%. 1 personne sur 5 boit chaque jour des boissons sucrées et 38% consomment quotidiennement des snacks salés ou sucrés.

Notons qu’il existe aussi certains signes encourageants : en Flandre, l’étude HBSC (Health Behaviour in School-aged Children), menée auprès de plus de 11 000 jeunes âgés de 11 à 18 ans, rapporte qu’entre 2014 et 2018, la consommation de légumes chez les jeunes a augmenté, celle de boissons sucrées a diminué, et que le surpoids est passé de 16 % à 14 %.

Moins de sucres

Dans la foulée de l’Enquête de santé, le Conseil Supérieur de la Santé vient de publier ses recommandations alimentaires pour la Belgique. Ces recommandations sont classées par ordre d’importance qu’elles ont pour la santé. Les 5 principales recommandations font l’objet d’un nouveau visuel, l’Épi alimentaire, qui appelle à manger plus de céréales complètes, de fruits et légumes, de légumineuses, de fruits à coque et graines, et à réduire le sel.

Découvrez l’Épi alimentaire des 5 priorités alimentaires

Le CSS appelle également à limiter la consommation de boissons contenant des sucres ajoutés, à privilégier les boissons sans sucres ajoutés, l’eau étant le premier choix. Les boissons rafraîchissantes dont la saveur sucrée provient des édulcorants ont donc leur place dans le contexte sanitaire actuel, à côté de l’eau, qui reste la première des boissons recommandées.

Références:

  • Sciensano. Enquête de Santé 2018. Communiqué du 1er octobre 2019.
  • Conseil Supérieur de la Santé. Avis-9284. Recommandations alimentaires pour la population Belge adulte – 2019.
  • L’Épi alimentaire. Food in Action 2019.



Tarte aux fruits

Sophie Charlier de Tomate-Cerise réinvente la recette de tarte aux fruits de sa grand-mère! Un classique aux saveurs d’antan…

Ingrédients (pour 8 portions) 

Pour la pâte  

  • 250 g de farine 
  • 150 g de beurre à température ambiante 
  • 10 g de poudre de stévia 
  • 1 œuf 

Pour la garniture  

  • 1 conserve d’ananas 
  • 100 g de crème fraîche  
  • 1 œuf 
  • 25 g de d’édulcorant à base de sirop d’agave et de stévia  

Préparation

  • Préparez la pâte en mélangeant tous les ingrédients. Froncez le moule avec la pâte. Vous pouvez également d’abord laisser durcir la pâte enveloppée dans un papier film pendant 30 minutes au frigo et ensuite l’étaler avant de froncer le moule.  
  • Disposez les fruits sur la pâte.  
  • Préparez la garniture en mélangeant les œufs, le sucre et la crème.  
  • Versez cette garniture sur les fruits.  
  • Enfournez pendant 30 minutes dans un four préchauffé à 200°C. 

Valeur calorique par portion = 352 kcal

23 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée) 

Téléchargez ici la recette de la tarte aux fruits

Sucrer sans sucre limite l’hypotension chez les seniors après le repas

Remplacer le sucré par des édulcorants basses calories a-t-il un intérêt chez la personne âgée? Oui, pour limiter le risque d’hypotension survenant après le repas, comme le révèle cette nouvelle étude.

On parle souvent des problèmes liés à une pression sanguine trop élevée qui, au long cours, est associée à une augmentation du risque d’accident cardiovasculaire. Mais il existe une autre situation à risque, moins connue, qui représente un risque important et que l’on retrouve plus souvent chez la personne âgée : la diminution anormale de la pression sanguine survenant de façon spécifique après le repas. C’est ce qu’on appelle l’hypotension post-prandiale (HPP), une situation désormais reconnue comme un problème clinique fréquent et important. En effet, l’HPP concernerait 24 à 48 % des personnes âgées en bonne santé, et se retrouve plus fréquemment en cas de diabète de type 2 et de maladie de Parkinson (1) (2). Le problème est que cette HPP augmente le risque de syncope et de chute, et sa présence est associée à une mortalité plus élevée.

En savoir plus sur le diabète de type 2

Les plaisirs sucrés très appréciés

Si l’apport en sucre est souvent tenu à l’œil en cas d’excès de poids et/ou de diabète de type 2, ce n’est pas le cas chez bien des personnes âgées, où les petits plaisirs sucrés sont très appréciés. Ils procurent du plaisir gustatif, mais sont aussi un moyen de maintenir un apport calorique suffisant pour limiter la perte de poids et/ou le risque de dénutrition chez la personne âgée. Mais quel est l’effet de la consommation de sucres sur le risque d’HPP ? C’est la question que s’est posée une équipe de chercheurs de l’Université d’Adélaïde, en Australie. En effet, contrairement au sel, dont les effets sur la pression sanguine sont bien documentés, les effets du sucre et ses alternatives ont été relativement peu étudiés.

À lire aussi : pourquoi on craque pour la saveur sucrée?

L’effet des sucres chez la personne âgée

Les chercheurs ont donc mené une recherche systématique pour identifier les études pertinentes portant sur les effets de différents sucres, mais aussi d’édulcorants avec ou sans calories. Les résultats, publiés dans la revue scientifique Nutrients, montrent que chez les jeunes adultes bien portants, la pression sanguine n’est généralement pas affectée par les sucres. Cependant, chez les personnes âgées, le glucose, et dans une moindre mesure le saccharose (ou sucre ordinaire), entraînent une réduction de la pression sanguine après le repas. Cependant, les données disponibles sur les édulcorants avec et sans calories, qui sont plus rares, ne montrent qu’un effet minime ou nul sur la pression sanguine après le repas. Les auteurs concluent que des modifications alimentaires où les sucres sont remplacés par des édulcorants, qu’ils soient avec calories (comme des polyols ou du tagatose) ou sans calories, constituent une stratégie simple et efficace dans la prise en charge de l’hypotension post-prandiale.

À lire aussi : Plaisir sucré, plaisir salé: des mécanismes différents identifiés

Références:

Pain perdu et pommes caramélisées

C’est idéal pour ne pas jeter du pain un peu sec et se régaler de surcroît de pommes véritablement caramélisées sans sucre.

Ingrédients (pour 8 portions) 

  • 8 tartines
  • 4 oeufs
  • un peu de lait
  • 2 pommes
  • 2 c. à s. de beurre
  • 2 c. à s. de poudre au sucralose (recette traditionnelle = 4 c. à s. de sucre) 

Préparation

  • Battre les œufs avec un peu de lait dans un bol large. 
  • Préchauffer une poêle. Y faire fondre une cuillère à soupe de beurre. 
  • Tremper brièvement les tartines dans le mélange œufs/lait et les poêler jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées (2 à 3 minutes de chaque côté). 
  • Pendant ce temps, éplucher les pommes et les couper en fines tranches. Mettre le reste du beurre avec le sucralose dans une autre poêle et porter à ébullition. Ajouter les morceaux de pomme et les faire dorer. 
  • Servir le pain perdu avec les morceaux de pommes caramélisées. 

Valeur calorique par portion: 146 kcal

10 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée) 

Téléchargez ici la recette du pain perdu

Sangria aux fruits sans alcool

Faites le plein de vitalité avec cette sangria fruitée, sans alcool et sans sucres ajoutés, que nous propose Everyday Marta, notre blogueuse culinaire.

Ingrédients (pour 6 personnes)

  • 200 ml de jus d’oranges pressées
  • 200 ml d’eau pétillante
  • 400 ml de jus de canneberges non sucré
  • 2 c. à s. de sucralose cristallisé (= 2 c. à s. de sucre)
  • Le jus d’1 citron vert
  • 1 orange
  • 1 pomme
  • 6 fraises

Préparation

  • Verser le jus d’orange, l’eau pétillante et le jus de canneberge dans une cruche en verre.
  • Ajouter le sucralose.
  • Laver les fruits et les couper en petits morceaux, sans les peler.
  • Ajouter les fruits coupés et le jus de citron vert dans la cruche.
  • Bien mélanger avec une grande cuillère en bois.
  • Mettre la sangria minimum 4 heures au réfrigérateur avant de servir.

Valeur calorique par verre : 70 kcal 

5 g de sucre en moins (qu’une version sucrée) 

Téléchargez ici la recette!

Pas de risque de diabète avec les boissons light

Cette étude, menée auprès d’une population où la consommation de boissons light sans sucres et d’édulcorants basses calories est élevée, ne montre aucune association avec le risque de développer un diabète.

Bien que les édulcorants basses calories n’entraînent pas d’augmentation du taux de sucre dans le sang et n’apportent pratiquement pas de calories, certains travaux ont suggéré qu’ils pouvaient être incriminés dans le développement du diabète de type 2. Ces travaux reposent sur des observations, comme le fait qu’il y ait plus de diabète parmi les consommateurs d’édulcorants basses calories. Bien entendu, cela ne permet en rien d’établir un lien causal entre la consommation d’édulcorants basses calories et le diabète, même si c’est ce que suggère une certaine presse. D’ailleurs, il n’est pas étonnant que les personnes qui cherchent à contrôler leur taux de sucre ou à manger moins de calories remplacent plus souvent le sucre et les denrées sucrées par des édulcorants basses calories que les autres…

À lire aussi : toutes les études ne se valent pas!

Des Indiens d’Amérique suivis pendant 8 ans

Cette nouvelle étude est particulièrement intéressante parce qu’elle a été effectué auprès d’une population avec des taux d’obésité importants, les Indiens d’Amérique, où la consommation d’édulcorants basses calories est élevée. Les 1359 participants font partie de la cohorte « Strong Heart Family Study », une étude consacrée au décryptage des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires et d’autres problèmes de santé qui y sont associés chez les Indiens d’Amérique.

Tous les sujets ayant pris part à l’étude étaient exempts de diabète et de maladies cardiovasculaires au début. Ils ont été suivis pendant 8 années avant de faire le point. La glycémie ainsi que les taux sanguins d’insuline ont été mesurés à plusieurs reprises après un jeûne de 12 h.  La consommation d’édulcorants basses calories et de boissons light a été évaluée à l’aide d’un questionnaire de fréquence alimentaire, complété d’un questionnaire supplémentaire lors des examens.

Maitrisez les termes « light », « zero », « sans sucres » dans les boissons

Aucune association entre boissons light, édulcorants et diabète

Les questionnaires alimentaires indiquent que 40 % de la population rapportent consommer régulièrement des boissons light, et 41 % utiliser des édulcorants basses calories pour sucrer leurs boissons. Au terme des 8 années de suivi, 98 cas de diabète se sont déclarés. Les résultats, publiés dans la revue scientifique European Journal of Clinical Nutrition, sont clairs : après avoir tenu compte de différents facteurs confondants, il n’y a aucune association significative entre la consommation de boisson light et d’édulcorants basses calories, et les taux d’insuline à jeun, ceux de glucose à jeun, et l’apparition de cas de diabète.

Les auteurs concluent qu’en dépit d’une consommation importante de boissons light et d’édulcorants basses calories, aucun de ces deux paramètres n’est associé au risque de diabète. Ces données concordent parfaitement avec l’avis des instances en charge de l’évaluation de la sécurité alimentaire, qui considèrent que la consommation d’édulcorants basses calories, dans le respect de la DJA, est parfaitement sûre et ne peut être reliée au risque de diabète.

Ma consommation d’édulcorant respecte-t-elle la DJA ? Faites le test

Références:

Jensen P N et al. Eur J Clin Nutr. Published 28 June 2019.

C’est quoi l’Edulcotest ?

Combien de denrées avec des édulcorants puis-je consommer par jour ? Pour le savoir, rien de plus simple, faites l’Educoltest ! Cet outil exclusif donne une vue réelle de votre niveau de sécurité sur base des aliments et boissons que vous consommez chaque jour, en précisant le type et la marque du produit.

L’édulcotest est le seul outil qui évalue votre apport réel en édulcorants

Connaître l’apport réel en édulcorants d’un aliment ou d’une boisson n’est pas une démarche facile dans la mesure où la mention de cette information sur l’étiquette n’est pas obligatoire pour le fabricant. La tâche est d’autant plus compliquée que la quantité d’édulcorant qui peut être consommée en toute sécurité diffère d’un édulcorant à l’autre et dépend du poids corporel. Les simulations antérieures se basaient sur la teneur maximale autorisée dans les produits, ce qui n’était pas le reflet de la réalité. C’est ici que repose l’intérêt de l’Edulcotest. Cet outil permet une évaluation correspondant à la réalité de consommation de tout un chacun. Il a été développé grâce au support scientifique de l’ASBL Nubel (Nutriments Belgique), qui gère la table belge de composition des aliments (www.internubel.be). En 2015, l’association a mandaté l’Institut de Santé Publique (devenu Sciensano) d’effectuer des analyses des principales sources d’édulcorants en Belgique. Ces données sont à la base de l’analyse de votre consommation réalisée par l’Edulcotest.

Edulcotest : comment ça marche ?

L’édulcotest vous permet de vérifier si quantité d’un ou plusieurs produits édulcorés (qui contient un ou plusieurs édulcorants) que vous consommez est sûre, c’est-à-dire ne dépasse pas la DJA (Dose Journalière Admissible). Le calcul de l’Edulcotest s’effectue à partir de votre poids corporel et est adapté aussi bien aux adultes qu’aux enfants. Étant donné que les enfants ont un poids plus faible que celui des adultes, ils atteignent plus rapidement une valeur qui approche la DJA. De même, les diabétiques consomment parfois une quantité relativement importante d’édulcorants. Retenez toutefois que la DJA n’est pas un seuil de toxicité, mais bien un seuil de sécurité à long terme. C’est la quantité d’une substance qui peut être consommée au quotidien durant toute la vie sans être à l’origine de problèmes de santé. Elle dépend de l’édulcorant et du poids.

En pratique ? Il vous suffit d’ajouter le ou les produits consommé(s) au cours de la journée et l’application détermine automatiquement les édulcorants concernés et le % de la DJA atteint sur la journée avec le volume consommé.

Faites l’Edulcotest maintenant !

Les meilleurs régimes 2019

Le régime méditerranéen est premier des meilleurs régimes 2019 suivi par les régimes DASH et flexitarien. Le régime cétogène figure parmi les plus mauvais.

Ce classement des meilleurs régimes 2019 est établi chaque année en janvier par U.S. News & World Report Diet. Il est réalisé avec l’aide d’un panel de nutritionnistes, diététiciens et médecins spécialisés dans le diabète, la santé cardiaque et la perte de poids. Chaque expert doit évaluer 41 régimes pour 7 différents aspects, comme la facilité à le suivre, son aptitude à protéger contre les maladies chroniques, et la probabilité avec laquelle les personnes qui l’adoptent vont perdre du poids, mais aussi la maintenir.

Le régime DASH détrôné

Pendant des années, c’était le régime DASH qui occupait la tête de ce classement. Comme son nom détaillé le laisse entendre – Dietary Approach to Stopping Hypertension – ce régime a été développé initialement pour lutter contre l’hypertension. Il a montré qu’outre le contrôle du sel, le fait d’augmenter la part des fruits et légumes, de privilégier les céréales complètes, les noix et les graines ainsi que les produits laitiers maigres était nettement plus efficace pour contrôler la pression sanguine que de se focaliser sur le sel. Et puis, au fil des années, ce régime DASH c’est avéré bénéfique à bien des égards pour prévenir les maladies chroniques, y compris pour lutter contre l’obésité.

L’alimentation méditerranéenne au top

L’alimentation méditerranéenne a une bonne réputation pour la santé, et cela depuis de nombreuses années. Elle possède plusieurs points communs avec le régime DASH, notamment sa richesse en fruits et légumes, la préférence pour la volaille et le poisson à la place de la viande rouge, mais se caractérise aussi par le recours à l’huile d’olive comme seule source de matières grasses. C’est de plus une alimentation qui n’a rien de frustrant, compatible avec la convivialité. Mais si cette alimentation, qui a déjà été largement étudiée,  est parvenue à décrocher la première place, c’est probablement en raison de recherches récentes qui suggèrent qu’elle peut augmenter la longévité et réduire les maladies chroniques.

En 3e position, se retrouve le régime «flexitarien», nom donné à une alimentation essentiellement végétarienne, mais dans laquelle la viande, volaille et le poisson ont encore une place. Ce mode alimentaire est aussi facile à mettre en place de façon durable.

infographie-meilleurs-regimes-2019

 Le régime cétogène sanctionné

Le régime cétogène, qui consiste à supprimer les sources de glucides (féculents, fruits, sucres ajoutés…) est souvent présenté comme la solution radicale pour perdre du poids rapidement. Mais ses effets à long terme, sur le poids comme sur la santé en général, préoccupent les scientifiques depuis longtemps. Et c’est certainement par manque de données convaincantes qu’un régime cétogène comme le Whole30 Diet – qui supprime tout ce qui est soja, produits laitiers, céréales, alcool, légumineuses et sucres ajoutés pendant 30 jours – se retrouve si mal placé: il occupe la 38e place sur 41.

«Quel que soit l’alimentation adoptée, explique Hélène Lejeune, Présidente de l’UPDLF (Union Professionnelle des diététiciens de langue française), lorsque l’on souhaite perdre du poids, il est certes important de réduire l’apport calorique, en réduisant notamment les calories venant des matières grasses, ainsi que les sucres ajoutés (ce que le recours aux édulcorants basses calories peut rendre plus facile pour garder la saveur sucrée). Mais il est aussi important de continuer à fournir à l’organisme tous les nutriments dont il a besoin pour éviter les carences. Ce sont ces objectifs que poursuit le diététicien pour accompagner la perte de poids»

Retrouvez plus d’informations sur ce rapport!

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Des questions sur le diabète ? Un poids sain relève du défi ? Ou tout simplement besoin d’inspiration pour manger moins sucré ?