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Semaine des diététiciens : les 1000 premiers jours

A l’occasion de la semaine des diététiciens, de nombreuses actions gratuites sont menées par les membres de l’association UPDLF. Cette année, cette action sera reportée à une date ultérieure en raison de la crise sanitaire. Son thème vaut néanmoins la peine d’être abordé: les 1000 premiers jours, de la conception jusqu’à l’âge de 2 ans.

La semaine des diététiciens se déroule généralement chaque année au mois de mars. Elle a pour objectif de faire connaitre la profession de diététicien et ses nombreuses facettes. Des actions gratuites sont menées par des diététiciens membres de l’UPDLF (Union processionnelle des diététiciens de langue française), à l’hôpital, en cabinet privé, dans les maisons de repos, des espaces de conférences… Cette année, compte tenu de la situation particulière liée à la crise sanitaire, elle sera reportée à une date ultérieure. Son thème « les 1000 premiers jours » reste néanmoins très intéressant. Ce concept, lancé par l’Unicef, couvre toute la période de la grossesse, depuis la conception, et les deux premières années de vie après la naissance.

Envie de sucré pendant la grossesse

On sait désormais que cette période est déterminante pour le développement de l’enfant, et la santé de l’adulte qu’il deviendra. L’alimentation du jeune enfant et aussi de la maman pendant la grossesse sont des facteurs importants qui contribuent au développement harmonieux du fœtus et du nouveau-né. Certaines femmes ont, pendant leur grossesse, de très fortes envies de sucré, qui peuvent être difficiles à contrôler. Si craquer pour un fruit est plutôt une bonne chose, mieux vaut éviter de se rouer sur les aliments gras et sucrés, afin de ne pas prendre trop de poids. Les conseils d’un(e) diététicien(ne) sont à ce titre bien utiles.

Découvrez comment manger moins sucré, mais pas avec moins de plaisir

Qu’est-ce que le diabète de grossesse ?

Aussi appelé diabète gestationnel, il se manifeste par une augmentation de la glycémie vers la fin du 2e et du 3e trimestre. Il est généralement transitoire, et disparait après l’accouchement. Cependant, le fait de l’avoir développé durant la grossesse rend la femme plus à risque de développer un diabète de type 2 plus tard dans la vie. En cas de diabète de grossesse, il s’agit d’être encore plus vigilant à l’égard des sucres ajoutés. Une alimentions équilibrée ainsi que la pratique régulière d’une activité physique  constitue le meilleur moyen de prévenir l’apparition du diabète de grossesse.

À lire aussi : Les édulcorants sont-ils sans danger pour les femmes enceintes ?

À l’aube de la vie

L’alimentation la plus adaptée au nouveau-né est incontestablement le lait maternel. L’OMS préconise l’allaitement exclusif pendant les 6 premiers mois. Lorsque l’allaitement n’est pas possible ou souhaité, seules des formules adaptées aux nourrissons peuvent être données. Tous les enfants qui viennent au monde sont attirés, de façon innée, par la saveur sucrée. Et le sucré procure du plaisir. Il est donc facile de faire plaisir au jeune enfant avec des denrées sucrées. Mais ici aussi, il s’agit d’être prudent pour ne pas le surcharger de sucré, au risque de favoriser le développement d’un excès de poids. Le contrôle de l’apport en sucres ajoutés commence donc très tôt dans la vie…

À lire aussi : pourquoi on craque pour la saveur sucrée

Plus d’informations sur la semaine des diététiciens : www.lesdieteticiens.be

Moins de sucre : les mythes sur les boissons light

Réduire sa consommation de sucre, en voilà une bonne résolution ! Que va-t-on boire ? De l’eau bien sûr, mais que penser des boissons light/zéro ? Voici 5 raisons pour lesquelles les boissons light/zéro font l’objet de mythes qui ne sont pas près de mourir.

En janvier, l’heure est aux bonnes résolutions. Manger plus équilibré et faire du sport figurent en au haut du panier des modifications envisagées pour débuter une nouvelle année. Du côté des boissons, c’est l’occasion d’accorder à l’eau la place qu’elle mérite. Et pour boire moins sucré, tout en gardant le plaisir de la saveur sucrée, il y a les boissons light/zéro qui, dans la plupart des cas, ne contiennent pas de sucres ajoutés. Pourtant, on entend beaucoup de choses à leur sujet et nombreux sont ceux qui se posent la question : les boissons light/zéro sont-elles mauvaises pour la santé ? C’est ce que suggèrent certaines informations pseudoscientifiques, qui vont à l’encontre des avis des instances scientifiques officielles et cultivent certains mythes à l’égard de ces boissons. Aaron E. Carroll, professeur de pédiatrie et chercheur, qui écrit beaucoup sur la recherche scientifique et est l’auteur du livre « The Bad Food Bible », s’est exprimé sur le sujet dans le New York Times. Il a épinglé 5 raisons pour lesquelles les mythes sur les boissons light/zéro ne sont pas près de disparaître.

À lire aussi : 3 principaux mythes sur les édulcorants basses calories

Le mythe du naturel

Première raison épinglée par Aaron E. Carroll dans le New York Times : la perception selon laquelle tout ce qui est artificiel est mauvais. Rien que le terme « édulcorant artificiel » fait chimique. Mais tout est chimique, même le monoxyde de dihydrogène, une autre façon de nommer… l’eau ! Certains ingrédients existent dans la nature, d’autres sont créés, ce qui ne signifie pas que l’un soit meilleur que l’autre.

Visualisez notre infographie : Naturelle ou artificielle : quelle substance est-elle la plus sûre?

Deuxième raison : à une époque où la santé est une préoccupation croissante, les sodas, quels qu’ils soient, sont stigmatisés dans certains milieux. Il est vrai que les sodas ne sont pas essentiels à la vie. Mais il y a bien d’autres choses que nous mangeons et buvons qui ne sont pas indispensables à la vie : nous n’avons pas besoin de crème glacée ni de chocolat, mais ces denrées sont consommées pour le plaisir. Néanmoins, pour les sodas comme les autres aliments non indispensables, la modération reste de mise.

Les chercheurs sous pression

Troisième raison : les scientifiques doivent publier pour garder leur job ! En tant que chercheur, le Prof. Carroll témoigne de la pression qui est mise sur la recherche scientifique : il faut trouver des fonds et il faut publier. Il explique que la solution la plus simple consiste à prendre un grand nombre de données et à publier une analyse montrant une corrélation entre certains facteurs et certains résultats. Cela conduit à des « constats » du type « tout le monde est déshydraté et nous devons boire de l’eau », « le café affecte la santé… ». Tant que la culture scientifique exige la production comme mesure du succès, de telles études paraîtront. Et comme les médias ont aussi besoin de publier pour survivre – et les sujets sur la nourriture et la santé sont prisés -, nous continuerons à lire des articles sur la façon dont les boissons light/zéro vont nous tuer, estime Carroll.

Quatrième raison : dans la recherche, il faut analyser un grand nombre de données ; ce n’est pas un jeu d’enfant, mais les acquérir est encore plus coûteux, explique Carroll. Du coup, les grandes bases de données sont concentrées dans quelques universités prestigieuses, qui attirent de ce fait les chercheurs pour créer des ensembles de données plus grands et plus récents, et attirent les médias. Médias qui accordent beaucoup de crédit non pas sur base de la valeur de la recherche, mais du prestige de l’université.

Cinquième raison : les études d’observation ont des limites qui ne sont pas comprises. Ces études permettent de mettre en évidence des associations, mais pas d’établir un lien de causalité. Pour les boissons light/zéro, il se peut que les personnes qui les consomment se soucient plus de leur poids ou de leur santé. Cela pourrait par exemple être une crise cardiaque ou à l’autre problème de santé qui amène à boire moins sucré, et non l’inverse !

Tout ceci explique, selon ce chercheur, que le cycle dans lequel des études et des articles qui y sont consacrés, causera encore et toujours plus de craintes que justifié.

À lire aussi : études scientifiques : comment interpréter les résultats?

Référence: d’après l’article de Aaron E. Carroll publié dans le New York Times le 14 octobre 2019.

Granité aux pommes

Comment faire un granité aux pommes sans sucres ajoutés, sans sorbetière et sans se prendre la tête ? Rien de plus simple, avec cette recette que nous propose la blogueuse Sophie Charlier (Tomate-Cerise).

Originaire du sud de l’Italie, de Sicile plus précisément, le granité est à la frontière entre le sorbet et la glace pilée. Il se réalise facilement sans sorbetière et s’accommode de tous les fruits. Très facile à réaliser, cette recette est toute légère et se déguste tout au long de l’année.

Ingrédients (6 portions)

  • 450 g de pommes
  • 450 ml d’eau
  • 4 c à s de jus de citron
  • 5 g d’édulcorant en poudre au sucralose
  • Pour la déco : 1 pomme verte + menthe fraiche

Préparation

  • Éplucher les pommes et les couper en quartiers.
  • Déposer les pommes, l’eau, le jus de citron et le sucralose dans un blender.
  • Mixer jusqu’à l’obtention d’une structure lisse.
  • Verser la préparation dans un plat. Couvrir d’un papier film et placer au congélateur pendant 2 heure.
  • Reprendre le plat et gratter la glace à la fourchette. 
  • Remettre au congélateur pendant 1 heure.
  • Au moment de servir, gratter la glace et servir avec quelques morceaux de pommes et un brin de menthe.

Astuce

La variété des pommes utilisées déterminera le goût de votre granité.
Ici, nous avons opté pour mixer deux sortes de pommes: la granny pour son petit côté acidulé et la jonagold pour son côté très parfumé.

Valeur calorique par portion = 41 kcal

8.3 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée)

Téléchargez ici la recette!

Le diabète continue à progresser, mais reste méconnu

Alors que les chiffres sur le diabète en Belgique n’ont jamais été aussi alarmants, une enquête menée à l’initiative de la Diabetes Liga révèle que les connaissances sur cette affection sont encore assez limitées.

La dernière enquête de santé menée par Sciensano (1) révèle l’ampleur de la situation concernant le diabète en Belgique : ainsi, ce n’est pas moins de 5,9 % de la population âgée de 15 ans et plus qui est atteinte de diabète : 6,6 % en Région wallonne, 5,9 % en Région bruxelloise et 5,5 % en Région flamande. La maladie a continué à progresser entre 2017 et 2018, notamment en raison du vieillissement de la population. Mais au fait, qu’est-ce que le diabète ?

À lire aussi : puis-je manger des fruits en cas de diabète ?

Les types de diabète :

Rappelons qu’il existe 3 types de diabète, celui de type 2 étant de loin le plus fréquent.

  • Le diabète de type 1 : il représente environ 10 % des cas de diabète. C’est une maladie auto-immune qui se manifeste généralement durant l’enfance, et doit être traitée par des injections d’insuline.
  • Le diabète de type 2 : il concerne 85 à 90 % des cas de diabète, et il se manifeste plus tard dans la vie, même s’il apparait de plus en plus tôt. Il résulte en grande partie d’une alimentation mal équilibrée et d’un manque d’activité physique.
  • Le diabète de grossesse : comme son nom l’indique, il survient au cours de la grossesse chez une femme n’ayant pas eu de diabète auparavant. Bien que les symptômesdisparaissent généralement à la fin de la grossesse, il fait courir un risque accru de diabète de type 2 plus tard dans la vie.

À lire aussi :comment prévenir le diabète de type 2 ?

Connaissance du diabète : une mauvaise note de 4,9/10 en moyenne

À l’occasion de la 29e journée mondiale du diabète, qui s’est tenue le 14 novembre dernier, la Diabetes Liga, (ligue flamande du diabète) a commandé une enquête sur les connaissances autour du diabète parmi la population flamande (2). Cette recherche, menée par iVOX auprès de 1000 personnes en Flandre, fait ressortir les points suivants :

  • 3 personnes sur 10 déclarent ne pas savoir ce que signifie réellement « diabète ».
  • Seules 6 personnes sur 10 savent qu’il s’agit d’une maladie chronique.
  • Les connaissances à propos du diabète atteignent en moyenne la note de 4,9/10.
  • Même les personnes confrontées au diabète ont une note à peine supérieure à la moyenne : 5,4/10.

Quelle est la principale cause du diabète de type 2 ?

L’enquête révèle que le sucre est considéré comme un coupable majeur pour 4 personnes sur 10. En réalité, ce n’est pas tant le sucre que l’excès d’énergie apportée par les aliments (auquel le sucre peut contribuer) par rapport aux besoins énergétiques (besoins qui diminuent avec un mode de vie sédentaire) qui sont incriminés dans le diabète de type 2.

Enfin, une personne sur deux pense que le diabète est traité avec un régime restrictif, alors qu’en réalité, c’est une alimentation saine et équilibrée – dans laquelle les sucres ajoutés sont certes limités – combinée avec une activité physique adaptée mais régulière – qui est préconisée.

Plus d’info sur le diabète sur le site de l’Association Belge du Diabète

Références:

  1. Enquête de Santé 2018. Sciensano 2019. https://his.wiv-isp.be/fr/SitePages/Rapports_complets_2018.aspx
  2. Diabetes Liga. Communiqué de pesse du 29 octobre 2019.

Spritzer de fête à la grenade

Pour être de la fête, sans alcool et sans sucres ajoutés, rien de tel que ce mocktail vivifiant que vous propose la blogueuse Ellen, de Kokerellen.

Ingrédients (pour 4 personnes) 

  • 1 grenade* 
  • 1 citron vert 
  • 2 c. à c. de stévia en poudre cristallisée 
  • 750 ml d’eau pétillante 
  • 4 branches de romarin 

* Peut être remplacée par 150 ml de jus de grenade (pur) 

Préparation 

  • Couper la grenade en deux et récupérer les grains. Pour ce faire, prendre en main chaque moitié avec le côté coupé vers le bas et taper le côté rond avec une cuillère en bois. 
  • Mettre le jus et les grains dans un bol mesureur et mixer jusqu’à l’obtention d’un liquide homogène. 
  • Passez ce liquide au travers d’un passoire fine ou dans un essuie de vaisselle pour récupérer le jus. 
  • Presser le citron vert et l’ajouter au jus de grenade. Ajouter la stévia en poudre cristallisée et bien mélanger. 
  • Choisir des verres festifs et y mettre un fond de glaçons. Répartir le jus et compléter ensuite d’eau pétillante. Décorer à l’aide de brins de romarin 

Valeur calorique par portion = 37 kcal 

4 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée) 

Diabète : que penser des sucres à la mode?

Sirop d’agave, de dattes, sucre de coco, de bouleau… les sucres à la mode sont-ils une bonne alternative au sucre blanc ? La diététicienne enseignante Marie-Noëlle Pirnay (UPDLF) fait le point.

Manger équilibré et moins sucré concerne toute la famille, jeunes et moins jeunes, diabétiques ou non. Mais par quoi remplacer le sucre blanc raffiné dans son alimentation ? Aujourd’hui, de nombreuses alternatives au sucre sont présentes sur le marché, et connaissent un franc succès : les sucres à la mode ou « tendance ». Sont-ils une bonne astuce pour manger moins de sucre ? Sont-ils meilleurs pour la santé ? Réponses avec la diététicienne enseignante Marie-Noëlle Pirnay, qui a abordé ce sujet à l’occasion d’une journée d’étude organisée par l’Union professionnelle des Diététiciens de langue française (UPDLF).

En savoir plus sur moins de sucre

Coco, agave, rapadura… les sucres à la mode

SucresOrigineCompositionCaractéristiquesTeneur en sucresIndex glycémique
Sirop d’agave Agave bleuSurtout du fructoseFavoriserait les maladies cardiovasculaires 76%Bas
Rapadura, panela, muscovado, jaggery, gur Canne à sucre Surtout du saccharose, un peu de fructose Contiennent peu de vitamines et minéraux malgré tout 95%Moyen
Sucre de coco Extrait du jus de fleur du cocotier Surtout du saccharose Gout particulier, apprécié en pâtisserie 95%Bas
Sirop de dattes Fruit du dattier Fructose, glucoseLes fibres sont perdues à la cuisson75%Moyen
Sirop de riz brun Riz brun fermenté + orge Maltose, glucose La résorption rapide du glucose et lente du maltose sont un atout pour les sportifs 65 à 75%Elevé
Sirop d’érable Tronc de l’érable Surtout du saccharose A conserver au frais95%Moyen
MielAbeilles (fleurs)Glucose, fructose, saccharoseAttention aux faux miels75 à 80%Bas pour les miels liquides, élevé pour les miels solides

Téléchargez notre infographie sur les sucres tendance!

Les sucres à la mode font partie des sucres ajoutés

Si tous ces sucres ont une origine variée et sont à la mode, précise M-N. Pirnay, il ne faut pas perdre de vue qu’ils restent des sucres, font partie des sucres ajoutés,  que donc leur usage doit rester limité. Ils ne sont pas, en soi, meilleurs pour la santé. Ainsi, pour des gâteaux et autres recettes de pâtisseries, diminuer d’un tiers la portion de sucre est une bonne astuce. L’objectif est de ne pas dépasser 10 % de l’apport énergétique total sous forme de sucres ajoutés (ce qui correspond à 50 g de sucre pour 2000 kcal). Et pour celles et ceux qui souhaitent garder la saveur sucrée sans les effets sur le taux de sucre et l’apport énergétique, les édulcorants basses calories, qu’ils soient anciens comme le cyclamate, l’aspartame et l’acésulfame K, ou plus récents comme les extraits de stévia et le sucralose,  sont une option qui peut aider à respecter la limite pour les sucres ajoutés, conclut la diététicienne.

À lire aussi : le sucre, les sucres, quelle différence ?

Références: Pirnay M-N. Sucres à la mode et édulcorants. 16e Journée d’étude l’UPDLF, Ottignies, 11 octobre 2019.

Tiramisu au chocolat & speculoos

Un tiramisu au vrai chocolat et au vrai spéculoos, nul besoin d’ajouter encore du sucre pour se faire plaisir !

Ingrédients (pour 8 portions)

  • 300 g de mascarpone 
  • 100 g de crème fraîche 
  • 40 g d’édulcorant à base de tagatose (recette traditionnelle = 80 g sucre) 
  • 80 g de chocolat fondant 
  • 3 œufs 
  • 100 g de speculoos 
  • 150 ml de café 

Préparation

  • Préparer le café et le laisser refroidir. 
  • Mettre la crème dans une petite casserole et porter à ébullition. Retirer du feu. 
  • Couper le chocolat en petits morceaux et l’ajouter à la crème. Laisser reposer 2 minutes avant de bien remuer pour obtenir un mélange homogène. On peut également faire fondre le chocolat dans la crème au micro-ondes.
  • Séparer les blancs des jaunes. Ajouter les jaunes un par un au mélange de chocolat. Mélanger au fouet jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse. 
  • Mettre le mascarpone et l’édulcorant à base de tagatose dans un bol et mixer. Ajouter le mélange de chocolat et remuer. 
  • Monter les blancs en neige et incorporer délicatement au mélange pour en garder toute la légèreté. 
  • Tremper les speculoos dans le café et les disposer dans le fond de chaque verrine.
  • Recouvrir du mélange chocolat/mascarpone et mettre au réfrigérateur pendant minimum 4 heures avant de servir. 
  • Garnir de granulés ou de chocolat râpé selon ses goûts.

Valeur calorique par portion = 301 kcal

7 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée) 

Téléchargez ici la recette du tiramisu au chocolat et spéculoos

Santé des Belges : le surpoids touche un adulte sur deux

Moins de tabac et moins d’alcool, mais toujours plus de surpoids, tel est le constat de l’Enquête de Santé 2018. Dans la foulée, les recommandations alimentaires appellent notamment à manger plus de végétaux et à réduire la consommation de boissons sucrées.

L’Enquête de santé 2018, réalisée par Sciensano, a livré ses résultats. Du côté des bonnes nouvelles, elle relève que le pourcentage de fumeurs dans la population âgée de 15 ans, bien que problématique, n’a cessé de diminuer depuis 2001, pour atteindre 19,4 %. Même tendance pour l’alcool qui, bien que consommé par 76,6 % de la population de 15 ans et plus, connait une diminution du nombre de buveurs quotidien. Cependant, le « binge drinking », qui consiste à boire au moins 4 verres en moins de 2 heures pour les femmes et 6 pour les hommes), est pratiqué par un jeune sur 5.

Les chiffres de la dernière Enquête de consommation alimentaire menée par Sciensano ont été publiés en 2024 : il confirment que le surpoids touche en moyenne la moitié de la population âgée de 3 ans et plus.

À lire aussi : La moitié de la population belge en surpoids

Moins de sucres

Dans la foulée de l’Enquête de santé, le Conseil Supérieur de la Santé a publié ses recommandations alimentaires pour la Belgique. Ces recommandations sont classées par ordre d’importance qu’elles ont pour la santé. Les 5 principales recommandations font l’objet d’un nouveau visuel, l’Épi alimentaire, qui appelle à manger plus de céréales complètes, de fruits et légumes, de légumineuses, de fruits à coque et graines, et à réduire le sel.

Tarte aux fruits

Sophie Charlier de Tomate-Cerise réinvente la recette de tarte aux fruits de sa grand-mère! Un classique aux saveurs d’antan…

Ingrédients (pour 8 portions) 

Pour la pâte  

  • 250 g de farine 
  • 150 g de beurre à température ambiante 
  • 10 g de poudre de stévia 
  • 1 œuf 

Pour la garniture  

  • 1 conserve d’ananas 
  • 100 g de crème fraîche  
  • 1 œuf 
  • 25 g de d’édulcorant à base de sirop d’agave et de stévia  

Préparation

  • Préparez la pâte en mélangeant tous les ingrédients. Froncez le moule avec la pâte. Vous pouvez également d’abord laisser durcir la pâte enveloppée dans un papier film pendant 30 minutes au frigo et ensuite l’étaler avant de froncer le moule.  
  • Disposez les fruits sur la pâte.  
  • Préparez la garniture en mélangeant les œufs, le sucre et la crème.  
  • Versez cette garniture sur les fruits.  
  • Enfournez pendant 30 minutes dans un four préchauffé à 200°C. 

Valeur calorique par portion = 352 kcal

23 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée) 

Téléchargez ici la recette de la tarte aux fruits

Sucrer sans sucre limite l’hypotension chez les seniors après le repas

Remplacer le sucré par des édulcorants basses calories a-t-il un intérêt chez la personne âgée? Oui, pour limiter le risque d’hypotension survenant après le repas, comme le révèle cette nouvelle étude.

On parle souvent des problèmes liés à une pression sanguine trop élevée qui, au long cours, est associée à une augmentation du risque d’accident cardiovasculaire. Mais il existe une autre situation à risque, moins connue, qui représente un risque important et que l’on retrouve plus souvent chez la personne âgée : la diminution anormale de la pression sanguine survenant de façon spécifique après le repas. C’est ce qu’on appelle l’hypotension post-prandiale (HPP), une situation désormais reconnue comme un problème clinique fréquent et important. En effet, l’HPP concernerait 24 à 48 % des personnes âgées en bonne santé, et se retrouve plus fréquemment en cas de diabète de type 2 et de maladie de Parkinson (1) (2). Le problème est que cette HPP augmente le risque de syncope et de chute, et sa présence est associée à une mortalité plus élevée.

En savoir plus sur le diabète de type 2

Les plaisirs sucrés très appréciés

Si l’apport en sucre est souvent tenu à l’œil en cas d’excès de poids et/ou de diabète de type 2, ce n’est pas le cas chez bien des personnes âgées, où les petits plaisirs sucrés sont très appréciés. Ils procurent du plaisir gustatif, mais sont aussi un moyen de maintenir un apport calorique suffisant pour limiter la perte de poids et/ou le risque de dénutrition chez la personne âgée. Mais quel est l’effet de la consommation de sucres sur le risque d’HPP ? C’est la question que s’est posée une équipe de chercheurs de l’Université d’Adélaïde, en Australie. En effet, contrairement au sel, dont les effets sur la pression sanguine sont bien documentés, les effets du sucre et ses alternatives ont été relativement peu étudiés.

À lire aussi : pourquoi on craque pour la saveur sucrée?

L’effet des sucres chez la personne âgée

Les chercheurs ont donc mené une recherche systématique pour identifier les études pertinentes portant sur les effets de différents sucres, mais aussi d’édulcorants avec ou sans calories. Les résultats, publiés dans la revue scientifique Nutrients, montrent que chez les jeunes adultes bien portants, la pression sanguine n’est généralement pas affectée par les sucres. Cependant, chez les personnes âgées, le glucose, et dans une moindre mesure le saccharose (ou sucre ordinaire), entraînent une réduction de la pression sanguine après le repas. Cependant, les données disponibles sur les édulcorants avec et sans calories, qui sont plus rares, ne montrent qu’un effet minime ou nul sur la pression sanguine après le repas. Les auteurs concluent que des modifications alimentaires où les sucres sont remplacés par des édulcorants, qu’ils soient avec calories (comme des polyols ou du tagatose) ou sans calories, constituent une stratégie simple et efficace dans la prise en charge de l’hypotension post-prandiale.

À lire aussi : Plaisir sucré, plaisir salé: des mécanismes différents identifiés

Références:

Pain perdu et pommes caramélisées

C’est idéal pour ne pas jeter du pain un peu sec et se régaler de surcroît de pommes véritablement caramélisées sans sucre.

Ingrédients (pour 8 portions) 

  • 8 tartines
  • 4 oeufs
  • un peu de lait
  • 2 pommes
  • 2 c. à s. de beurre
  • 2 c. à s. de poudre au sucralose (recette traditionnelle = 4 c. à s. de sucre) 

Préparation

  • Battre les œufs avec un peu de lait dans un bol large. 
  • Préchauffer une poêle. Y faire fondre une cuillère à soupe de beurre. 
  • Tremper brièvement les tartines dans le mélange œufs/lait et les poêler jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées (2 à 3 minutes de chaque côté). 
  • Pendant ce temps, éplucher les pommes et les couper en fines tranches. Mettre le reste du beurre avec le sucralose dans une autre poêle et porter à ébullition. Ajouter les morceaux de pomme et les faire dorer. 
  • Servir le pain perdu avec les morceaux de pommes caramélisées. 

Valeur calorique par portion: 146 kcal

10 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée) 

Téléchargez ici la recette du pain perdu

Sangria aux fruits sans alcool

Faites le plein de vitalité avec cette sangria fruitée, sans alcool et sans sucres ajoutés, que nous propose Everyday Marta, notre blogueuse culinaire.

Ingrédients (pour 6 personnes)

  • 200 ml de jus d’oranges pressées
  • 200 ml d’eau pétillante
  • 400 ml de jus de canneberges non sucré
  • 2 c. à s. de sucralose cristallisé (= 2 c. à s. de sucre)
  • Le jus d’1 citron vert
  • 1 orange
  • 1 pomme
  • 6 fraises

Préparation

  • Verser le jus d’orange, l’eau pétillante et le jus de canneberge dans une cruche en verre.
  • Ajouter le sucralose.
  • Laver les fruits et les couper en petits morceaux, sans les peler.
  • Ajouter les fruits coupés et le jus de citron vert dans la cruche.
  • Bien mélanger avec une grande cuillère en bois.
  • Mettre la sangria minimum 4 heures au réfrigérateur avant de servir.

Valeur calorique par verre : 70 kcal 

5 g de sucre en moins (qu’une version sucrée) 

Téléchargez ici la recette!

Des questions sur le diabète ? Un poids sain relève du défi ? Ou tout simplement besoin d’inspiration pour manger moins sucré ?