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Tartelettes frangipane framboises

La blogueuse @Simply.morane vous propose ces tartelettes gourmandes à base de frangipane et de framboises. Vous pouvez aussi varier les plaisirs au gré des saisons, par exemple avec des poires ou des pommes.

Ingrédients (4 à 6 tartelettes) 

Pour la pâte sablée:

  • 250 g de farine blanche 
  • 125 g de beurre mou 
  • 30 g de poudre au tagatose 
  • 1 pincée de sel 
  • 1 œuf 

Pour la frangipane:

  • 100 g de beurre mou 
  • 120 de poudre d’amandes 
  • 100g de compote de pommes 
  • 50g de poudre au tagatose 
  • 2 œufs 
  • quelques gouttes d’amande amère 
  • une pincée de sel

Pour décorer:

  • 2 -3 poignées de framboises fraîches ou surgelées 
  • Amandes effilées 
Pourquoi <a href="https://www.edulcorants.eu/edulcorants/edulcorants-avec-calories/tagatose/"><span style="color: #f78da7;" class="ugb-highlight">le tagatose</span></a> est-il <strong>l'édulcorant favori des desserts</strong>?

Pourquoi le tagatose est-il
l’édulcorant favori des desserts?

Préparation : 

Pour la pâte sablée : 

  1. Disposer dans votre robot la farine, la poudre au tagatose et le beurre mou avec le batteur ‘feuille’ (on peut également faire ces étapes à la main).
  2. Lancer le robot et sabler la pâte.
  3. Ajouter l’œuf et la pointe de sel. Former une boule et laisser au frigo. 

Pour la frangipane : 

  1. Mélanger le beurre mou avec la poudre au tagatose, la compote de pommes, la poudre d’amandes et les gouttes d’amande amère.
  2. Ajouter les œufs et bien mélanger. 

Pour le montage : 

  1. Préchauffer votre four à 180°C. 
  2. Rouler et aplatir une boule de pâte sur votre plan de travail fariné. Former 4 ronds et foncer vos moules à tartelettes ou un grand moule à tarte. Piquer le fond de chaque tartelette avec une fourchette. 
  3. Enfourner pendant 7 minutes. 
  4. Les sortir du four et les garnir de frangipane. Ajouter par-dessus des framboises et les enfoncer un peu dans la pâte. 
  5. Enfourner pour 15 minutes (la tartelette doit être dorée). 
  6. Laisser refroidir ou tiédir et déguster avec quelques amandes effilées et un peu de sucre impalpable (facultatif). 

17.5 g de sucre en moins par  ½ tartelette  (par rapport à la version sucrée) 

Valeur calorique pour ½ tartelette = 317kcal 

Téléchargez la recette ici!

Nutri-Score : les édulcorants sont-ils pris en compte ?

Le calcul du Nutri-Score s’effectue sur base d’élément à favoriser et à limiter. Les édulcorants basses calories ne sont pas pris en compte pour les aliments, mais bien pour les boissons.

Le Nutri-Score est un système d’information nutritionnel qui comporte 5 couleurs et 5 lettres : de A (à privilégier) à E (à limiter). On le calcule à partir des éléments :

  • à favoriser : teneur en fruits et légumes, légumineuses, fruits à coques et graines, huiles d’olive, de colza et de noix, protéines, fibres ;
  • à limiter : teneur en calories, sucres, sel, acides gras saturés.

Edulcorants & nutri-score: qu’en est-il exactement ?

Depuis janvier 2024, le mode de calcul du Nutri-Score a été modifié par rapport à la version de 2017. Les édulcorants basses calories ou non-nutritifs ne sont pas pris en compte dans les différentes catégories d’aliments, à l’exception de celle des boissons. Bien que leur utilisation dans les boissons permette de réduire ou supprimer le sucre, leur présence est pénalisée par des points défavorables, qui correspondent au même nombre de points que 3,5 g de sucre pour 100 ml. L’utilisation des édulcorants basses calories permet néanmoins a une boisson light/zero sans sucres ajoutés d’avoir un meilleur Nutri-Score (C) qu’une boisson sucrée contenant plus de 5 % de sucres (Nutri-Score D ou E).

Confusion pour le consommateur

Selon UNESDA Soft Drink Europe, cette pénalisation des édulcorants basses calories est difficile à comprendre d’un point de vue scientifique, étant donné que ces substances ont été largement étudiées, que leur sécurité est garantie par les agences de sécurité alimentaire en Europe et ailleurs dans le Monde. Il n’y a pas de raison scientifique pour que les édulcorants basses calories soient pris en compte dans les boissons, et pas dans les autres denrées telles que yaourt, céréales pour le petit-déjeuner, purées de fruits. C’est une source de confusion pour les consommateurs, alors que le Nutri-Score a pour vocation de clarifier les informations nutritionnelles.

En savoir plus sur la position d’UNESDA ici

Nutri-Score : quels sucres comptent ?

Comment diminuer sa consommation de sucre avec les édulcorants?

Dutch baby pancakes aux fraises

Que diriez-vous de vous lancer dans l’aventure d’une crêpe hollandaise? Quel drôle de nom pour une crêpe d’ailleurs ! La blogueuse Sophie Charlier (Tomate-Cerise) vous dévoile sa version allégée en sucre.

Ingrédients (pour 4 portions) 

  • 2 œufs  
  • 90 g de farine 
  • 125 ml de lait ou alternative végétale 
  • 15 g de sucralose en poudre cristallisée 
  • 1/2 c à thé de poudre de vanille 
  • 1 c à s de beurre 
  • Astuce : utiliser 1 poêle en fonte de 16 cm qui va au four ou n’importe quel plat de la même taille qui va au four ;-)      

Pour la déco  

  • 50 g de yaourt à la grecque  
  • le zeste d’un citron bio   
  • 1 ravier de fraises  
  • Menthe  

Préparation 

  • Préchauffer le four à 200°C. 
  • Mélanger la farine, la poudre au sucralose, le lait, la poudre de vanille et les œufs. 
  • Fouetter énergiquement ou utiliser un blender jusqu’à l’obtention d’une pâte très lisse et sans grumeaux. 
  • Déposer le beurre dans la poêle et la placer au four. Lorsque le beurre est fondu, sortir la poêle chaude du four et y verser la préparation bien au centre.  
  • Faire cuire pendant 15-20 minutes. La crêpe va gonfler, les bords vont légèrement caraméliser et devenir croquants. 
  • Pendant ce temps, préparer le topping en mélangeant le yaourt avec le zeste de citron, la vanille et l’édulcorant. Réserver au frais. 
  • Sortir la poêle du four, le choc thermique va vite faire retomber la pâte. Décorer et déguster !  

Valeur calorique par portion : 198 kcal

6,75 g de sucre en moins (par rapport à la version sucrée)

Télécharger ici la recette

Dalgona coffee sans sucre

Amateur de cappuccino ou de latte macchiato ? Cette nouvelle recette hyper tendance est faite pour vous. Et saviez-vous que le Dalgona Coffee, originaire de Corée du Sud, doit son nom à son goût de caramel ? Cette recette fait actuellement le buzz sur les réseaux sociaux, alors participez vous aussi au challenge #dalgonacoffeechallenge !

C’est une recette très simple à réaliser avec du lait froid et une crème fouettée à base de café. Découvrez ici notre variante sans sucres ajoutés et qui convient aussi aux végans!

Ingrédients (pour 1 Dalgona coffee)

  • 2 c. à soupe de café instantané
  • 2 c. à soupe d’eau chaude
  • 1 c. à soupe d’édulcorant en poudre au sucralose
  • 150 ml de lait ou d’une alternative végétale
  • 5 glaçons

Préparation

  • Dans un bol, placez le café instantané, l’eau chaude et l’édulcorant.
  • Fouettez jusqu’à l’obtention d’une crème épaisse.
  • Placez les glaçons et le lait dans un verre, recouvrir avec la crème, et dégustez !

Astuce : vous pouvez décorer votre Dalgona coffe avec un peu de café soluble, de cacao en poudre ou de biscuit écrasé.

102 kcal par portion

40 g de sucre en moins (par rapport à une version sucrée)

Télécharger ici la recette!

Petits pains aux raisins

Que diriez-vous de faire vos propres petits pains aux raisins, moelleux à souhait est sans sucres ajoutés de surcroit ? La blogueuse Ellen, de Korerellen, nous livre sa recette.

Ingrédients (pour 10-12 petits pains)

  • 500 g de farine à pâtisserie
  • 1 sachet de levure sèche instantanée (11 g)
  • 2 oeufs + 1 jaune d’oeuf
  • 35 g d’édulcorant à base de tagatose
  • 50 g de beurre
  • 200 ml lait
  • 150 g de raisins secs
  • 1 orange

Préparation:

  • Presser l’orange et mettre les raisins secs à tremper dans le jus. Les réchauffer une minute au micro-ondes pour qu’ils gonflent mieux. Les réserver.
  • Mettre l’édulcorant à base de tagatose dans un grand bol. Y ajouter un à un les 2 oeufs et mélanger le tout au mixer jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse, jaune clair et légère.
  • Mettre la farine, la levure et une demi-cuillère à thé de sel dans un autre bol et mélanger au fouet. Option: ajouter des zestes d’orange au mélange.
  • Mettre le beurre et le lait dans une petite casserole ou un récipient pour le micro-ondes et faire chauffer.
  • Ajouter le mélange à base de farine à la pâte à base d’oeufs et malaxer (utiliser un mixer avec des crochets à pâte). On peut également malaxer à la main, il faut compter 15 bonnes min. pour cette étape.
  • Ajouter en versant ensuite lentement le lait chaud. Mélanger. Lorsque tout le liquide est absorbé, verser les raisins secs et les incorporer à la pâte.
  • Malaxer la pâte encore minimum 10 min. au mixer (ou 15 min. à la main) jusqu’à ce que la pâte soit souple, élastique et qu’elle ne colle plus. Lorsqu’on la touche, la pâte doit se rétracter légèrement. Si la pâte est encore trop humide, il faut continuer à pétrir et éventuellement ajouter un peu de farine.
  • Mettre la pâte dans un film plastique et la placer dans un endroit protégé pour 45 min. (sans courant d’air). Astuce: placer la pâte dans un four fermé sans l’allumer.
  • La pâte double de volume après 45 min.  
  • Préchauffer le four à 180°C.
  • Répartir la pâte en 10 à 12 petite boules de même taille et les déposer sur une taque de cuisson recouverte de papier sulfurisé. Bien répartir les boules de pâte sur la surface car elles vont encore prendre du volume.  
  • Si possible, laisser encore reposer les petites boules de pâte pendant 30 min. sous un essuie de cuisine .
  • Battre le jaune d’oeuf avec un peu d’eau et badigeonner le dessus de chaque futur petit pain.
  • Enfourner pour 20 à 25 min. jusqu’à ce que les petits pains soient bien dorés.
  • Faire refroidir même si les petits pains sont encore meilleurs un peu chauds ou à température ambiante.

Valeur calorique par petit pain = 241 kcal

6 g de sucre en moins par petit pain (par rapport à la version sucrée)

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Sport & édulcorants: pourquoi et dans quoi?

Les édulcorants sont utilisés dans de nombreuses préparations destinées à la pratique du sport, souvent en association avec des sucres. Découvrez pourquoi.

Les sucres sont un carburant de l’exercice physique. Pourquoi sont-ils dès lors souvent associés aux édulcorants dans les préparations pour sportifs ?

  1. Pour éviter une concentration trop forte en sucres qui risquerait de perturber le tube digestif.
  2. Pour donner meilleur goût à de produits avec des glucides « lents » (index glycémique bas) qui n’ont pas de saveur sucrées (ex : maltodextrines).
  3. Et de façon plus large chez les sportifs qui veulent agrémenter un régime pauvre en glucides et riche en protéines et cherchent à égayer une alimentation visant au contrôle du poids.

Prédiabète : comment prévenir le passage au diabète ?

Si rien n’est fait, le prédiabète mène au diabète dans plus d’un cas sur deux. Heureusement, il est réversible.

Pour prévenir le passage du prédiabète au diabète, la première mesure est le dépistage. Le prédiabète correspond à un taux de sucre dans le sang à jeun entre 100 et 125 mg/dl.

Le prédiabète est réversible

Heureusement, avec les bons gestes, le prédiabète est réversible :

  • Adoptez une alimentation saine et équilibrée
  • Pratiquez une activité physique de façon régulière : 150 minutes par semaine avec des sessions d’au moins 30 minutes

Conseils prodigués par l’Association Belge du Diabète – www.diabete.be/

L’effet des édulcorants basses calories sur la glycémie

Les édulcorants basses calories augmentent-ils le taux de sucre ? C’est ce que pensent certains. Réponse avec cette nouvelle étude clinique qui évalue l’aspartame et le sucralose, deux édulcorants basses calories très utilisés.

Qui n’a pas déjà entendu dans son entourage que les édulcorants basses calories, c’est encore pire que le sucre ? Qu’en réalité, l’organisme réagit comme si c’était du sucre et que, comme ça n’en est pas, c’est encore pire ! Que cela perturbe le métabolisme du sucre et provoque une sécrétion d’insuline… Bref, que les édulcorants ne sont pas bons pour la santé et qu’ils peuvent même faire manger plus !

Il faut dire que les fake news sur les édulcorants basses calories sont nombreuses. Et certains mythes, construits sur base de vieux travaux peu fiables et mal interprétés, perdurent… Malgré le fait que les travaux récents et plus fiables montrent, par exemple, que les effets d’un cola light sur la glycémie ne diffèrent pas de ceux de l’eau.

Aspartame et sucralose pur pendant 2 semaines

Une nouvelle étude menée par une équipe de l’Université de Manitoba, au Canada, vient compléter l’état des connaissances sur ce sujet. Les chercheurs ont évalué les effets de formes pures de deux édulcorants couramment consommés, l’aspartame et le sucralose, sur le métabolisme du glucose. Pour cela, ils ont réalisé une étude clinique auprès de dix-sept volontaires sains, âgés en moyenne de 24 ans et avec une corpulence normale (BMI moyen = 22,9). Les volontaires ont consommé chaque jour, pendant deux semaines, les édulcorants mixés dans de l’eau, à une dose bien précise correspondant à des apports courants pour des consommateurs d’édulcorants :

  • 14 % de la Dosse Journalière Admissible (DJA) pour l’aspartame,
  • 20 % de la DJA pour le sucralose.

Les mesures effectuées sont le suivi des taux sanguins de glucose, d’insuline, de GLP-1 (une hormone qui augmente la sécrétion d’insuline) et de leptine (une hormone de la satiété) et la résistance à l’insuline suivant la prise d’édulcorant.

À lire aussi : Consommation d’édulcorants : des niveaux sûrs en Irlande

Aspartame et sucralose n’augmentent pas la glycémie

Que montrent les résultats ? Que pour la glycémie, comme pour l’insuline, le GLP-1 et la leptine, l’aire sous la courbe est similaire après la prise d’aspartame ou de sucralose qu’au départ de l’étude (sans consommation d’édulcorant). Il n’y a pas eu non plus la moindre modification de la sensibilité à l’insuline par l’aspartame comme par le sucralose.

Voilà qui montre, une fois de plus, de façon très claire, que l’aspartame comme le sucralose pris quotidiennement pendant 2 semaines n’ont aucun effet sur le métabolisme du glucose.

À lire aussi : Boissons sucrées ou édulcorées: quel effet sur l’appétit?

Référence : Ahmad S Y et al. Appl Physiol Nutr Metab 2019  Nov7

Cookies végan & sans gluten

Envie d’un plaisir sucré sans utiliser de sucre, tout en profitant d’un bon apport en fibres alimentaires, magnésium et vitamine E ? Alors craquez pour ces cookies végan proposés par la blogueuse Sophie Chalier, de Tomate-Cerise.

Ingrédients (pour 12 cookies)

  • 20 g d’édulcorant en poudre (érythritol)
  • 2 c. à c. de sirop de dattes 
  • 150 g de beurre de cacahuètes
  • 50 ml de boisson végétale (lait d’amandes)
  • 120 g de farine d’amande
  • 50 g de noix de pécan
  • 50 g de pépites de chocolat noir
  • 1 c. à c. de vanille en poudre
  • 1 c. à c. de levure chimique
  • 1/2 c. à c. de bicarbonate

Préparation

  • Mélanger tous les ingrédients dans un bol jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène.
  • Former des boules et les déposer sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé. Les tasser légèrement avec le dos d’une cuillère. 
  • Enfourner pendant 15 minutes dans un four préchauffé à 180°C.
  • Laissez refroidir sur une grille.
  • Les cookies peuvent être conservés plusieurs jours dans une boite hermétique. 

Valeur calorique par cookie = 203 kcal

6 g de sucre en moins par cookie (par rapport à la version sucrée)

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Semaine des diététiciens : les 1000 premiers jours

A l’occasion de la semaine des diététiciens, de nombreuses actions gratuites sont menées par les membres de l’association UPDLF. Cette année, cette action sera reportée à une date ultérieure en raison de la crise sanitaire. Son thème vaut néanmoins la peine d’être abordé: les 1000 premiers jours, de la conception jusqu’à l’âge de 2 ans.

La semaine des diététiciens se déroule généralement chaque année au mois de mars. Elle a pour objectif de faire connaitre la profession de diététicien et ses nombreuses facettes. Des actions gratuites sont menées par des diététiciens membres de l’UPDLF (Union processionnelle des diététiciens de langue française), à l’hôpital, en cabinet privé, dans les maisons de repos, des espaces de conférences… Cette année, compte tenu de la situation particulière liée à la crise sanitaire, elle sera reportée à une date ultérieure. Son thème « les 1000 premiers jours » reste néanmoins très intéressant. Ce concept, lancé par l’Unicef, couvre toute la période de la grossesse, depuis la conception, et les deux premières années de vie après la naissance.

Envie de sucré pendant la grossesse

On sait désormais que cette période est déterminante pour le développement de l’enfant, et la santé de l’adulte qu’il deviendra. L’alimentation du jeune enfant et aussi de la maman pendant la grossesse sont des facteurs importants qui contribuent au développement harmonieux du fœtus et du nouveau-né. Certaines femmes ont, pendant leur grossesse, de très fortes envies de sucré, qui peuvent être difficiles à contrôler. Si craquer pour un fruit est plutôt une bonne chose, mieux vaut éviter de se rouer sur les aliments gras et sucrés, afin de ne pas prendre trop de poids. Les conseils d’un(e) diététicien(ne) sont à ce titre bien utiles.

Découvrez comment manger moins sucré, mais pas avec moins de plaisir

Qu’est-ce que le diabète de grossesse ?

Aussi appelé diabète gestationnel, il se manifeste par une augmentation de la glycémie vers la fin du 2e et du 3e trimestre. Il est généralement transitoire, et disparait après l’accouchement. Cependant, le fait de l’avoir développé durant la grossesse rend la femme plus à risque de développer un diabète de type 2 plus tard dans la vie. En cas de diabète de grossesse, il s’agit d’être encore plus vigilant à l’égard des sucres ajoutés. Une alimentions équilibrée ainsi que la pratique régulière d’une activité physique  constitue le meilleur moyen de prévenir l’apparition du diabète de grossesse.

À lire aussi : Les édulcorants sont-ils sans danger pour les femmes enceintes ?

À l’aube de la vie

L’alimentation la plus adaptée au nouveau-né est incontestablement le lait maternel. L’OMS préconise l’allaitement exclusif pendant les 6 premiers mois. Lorsque l’allaitement n’est pas possible ou souhaité, seules des formules adaptées aux nourrissons peuvent être données. Tous les enfants qui viennent au monde sont attirés, de façon innée, par la saveur sucrée. Et le sucré procure du plaisir. Il est donc facile de faire plaisir au jeune enfant avec des denrées sucrées. Mais ici aussi, il s’agit d’être prudent pour ne pas le surcharger de sucré, au risque de favoriser le développement d’un excès de poids. Le contrôle de l’apport en sucres ajoutés commence donc très tôt dans la vie…

À lire aussi : pourquoi on craque pour la saveur sucrée

Plus d’informations sur la semaine des diététiciens : www.lesdieteticiens.be

Moins de sucre : les mythes sur les boissons light

Réduire sa consommation de sucre, en voilà une bonne résolution ! Que va-t-on boire ? De l’eau bien sûr, mais que penser des boissons light/zéro ? Voici 5 raisons pour lesquelles les boissons light/zéro font l’objet de mythes qui ne sont pas près de mourir.

En janvier, l’heure est aux bonnes résolutions. Manger plus équilibré et faire du sport figurent en au haut du panier des modifications envisagées pour débuter une nouvelle année. Du côté des boissons, c’est l’occasion d’accorder à l’eau la place qu’elle mérite. Et pour boire moins sucré, tout en gardant le plaisir de la saveur sucrée, il y a les boissons light/zéro qui, dans la plupart des cas, ne contiennent pas de sucres ajoutés. Pourtant, on entend beaucoup de choses à leur sujet et nombreux sont ceux qui se posent la question : les boissons light/zéro sont-elles mauvaises pour la santé ? C’est ce que suggèrent certaines informations pseudoscientifiques, qui vont à l’encontre des avis des instances scientifiques officielles et cultivent certains mythes à l’égard de ces boissons. Aaron E. Carroll, professeur de pédiatrie et chercheur, qui écrit beaucoup sur la recherche scientifique et est l’auteur du livre « The Bad Food Bible », s’est exprimé sur le sujet dans le New York Times. Il a épinglé 5 raisons pour lesquelles les mythes sur les boissons light/zéro ne sont pas près de disparaître.

À lire aussi : 3 principaux mythes sur les édulcorants basses calories

Le mythe du naturel

Première raison épinglée par Aaron E. Carroll dans le New York Times : la perception selon laquelle tout ce qui est artificiel est mauvais. Rien que le terme « édulcorant artificiel » fait chimique. Mais tout est chimique, même le monoxyde de dihydrogène, une autre façon de nommer… l’eau ! Certains ingrédients existent dans la nature, d’autres sont créés, ce qui ne signifie pas que l’un soit meilleur que l’autre.

Visualisez notre infographie : Naturelle ou artificielle : quelle substance est-elle la plus sûre?

Deuxième raison : à une époque où la santé est une préoccupation croissante, les sodas, quels qu’ils soient, sont stigmatisés dans certains milieux. Il est vrai que les sodas ne sont pas essentiels à la vie. Mais il y a bien d’autres choses que nous mangeons et buvons qui ne sont pas indispensables à la vie : nous n’avons pas besoin de crème glacée ni de chocolat, mais ces denrées sont consommées pour le plaisir. Néanmoins, pour les sodas comme les autres aliments non indispensables, la modération reste de mise.

Les chercheurs sous pression

Troisième raison : les scientifiques doivent publier pour garder leur job ! En tant que chercheur, le Prof. Carroll témoigne de la pression qui est mise sur la recherche scientifique : il faut trouver des fonds et il faut publier. Il explique que la solution la plus simple consiste à prendre un grand nombre de données et à publier une analyse montrant une corrélation entre certains facteurs et certains résultats. Cela conduit à des « constats » du type « tout le monde est déshydraté et nous devons boire de l’eau », « le café affecte la santé… ». Tant que la culture scientifique exige la production comme mesure du succès, de telles études paraîtront. Et comme les médias ont aussi besoin de publier pour survivre – et les sujets sur la nourriture et la santé sont prisés -, nous continuerons à lire des articles sur la façon dont les boissons light/zéro vont nous tuer, estime Carroll.

Quatrième raison : dans la recherche, il faut analyser un grand nombre de données ; ce n’est pas un jeu d’enfant, mais les acquérir est encore plus coûteux, explique Carroll. Du coup, les grandes bases de données sont concentrées dans quelques universités prestigieuses, qui attirent de ce fait les chercheurs pour créer des ensembles de données plus grands et plus récents, et attirent les médias. Médias qui accordent beaucoup de crédit non pas sur base de la valeur de la recherche, mais du prestige de l’université.

Cinquième raison : les études d’observation ont des limites qui ne sont pas comprises. Ces études permettent de mettre en évidence des associations, mais pas d’établir un lien de causalité. Pour les boissons light/zéro, il se peut que les personnes qui les consomment se soucient plus de leur poids ou de leur santé. Cela pourrait par exemple être une crise cardiaque ou à l’autre problème de santé qui amène à boire moins sucré, et non l’inverse !

Tout ceci explique, selon ce chercheur, que le cycle dans lequel des études et des articles qui y sont consacrés, causera encore et toujours plus de craintes que justifié.

À lire aussi : études scientifiques : comment interpréter les résultats?

Référence: d’après l’article de Aaron E. Carroll publié dans le New York Times le 14 octobre 2019.

Granité aux pommes

Comment faire un granité aux pommes sans sucres ajoutés, sans sorbetière et sans se prendre la tête ? Rien de plus simple, avec cette recette que nous propose la blogueuse Sophie Charlier (Tomate-Cerise).

Originaire du sud de l’Italie, de Sicile plus précisément, le granité est à la frontière entre le sorbet et la glace pilée. Il se réalise facilement sans sorbetière et s’accommode de tous les fruits. Très facile à réaliser, cette recette est toute légère et se déguste tout au long de l’année.

Ingrédients (6 portions)

  • 450 g de pommes
  • 450 ml d’eau
  • 4 c à s de jus de citron
  • 5 g d’édulcorant en poudre au sucralose
  • Pour la déco : 1 pomme verte + menthe fraiche

Préparation

  • Éplucher les pommes et les couper en quartiers.
  • Déposer les pommes, l’eau, le jus de citron et le sucralose dans un blender.
  • Mixer jusqu’à l’obtention d’une structure lisse.
  • Verser la préparation dans un plat. Couvrir d’un papier film et placer au congélateur pendant 2 heure.
  • Reprendre le plat et gratter la glace à la fourchette. 
  • Remettre au congélateur pendant 1 heure.
  • Au moment de servir, gratter la glace et servir avec quelques morceaux de pommes et un brin de menthe.

Astuce

La variété des pommes utilisées déterminera le goût de votre granité.
Ici, nous avons opté pour mixer deux sortes de pommes: la granny pour son petit côté acidulé et la jonagold pour son côté très parfumé.

Valeur calorique par portion = 41 kcal

8.3 g de sucre en moins par portion (par rapport à la version sucrée)

Téléchargez ici la recette!

Des questions sur le diabète ? Un poids sain relève du défi ? Ou tout simplement besoin d’inspiration pour manger moins sucré ?