Dès la naissance, nous sommes attirés par la saveur sucrée. Cela concerne tous les êtres humains aux quatre coins du globe. Nous n’y pouvons rien : c’est inné, c’est-à-dire déterminé par le patrimoine héréditaire de l’espèce humaine. Cet attrait pour la saveur sucrée joue un rôle important dans la sélection des denrées à la naissance (à commencer par l’acceptation du lait maternel). Ainsi, du sucré, du salé, de l’acide, de l’amer ou de l’umami, seul le sucré amène le bébé à esquisser un sourire, les autres goûts provoquant une grimace. Cet attrait pour le sucré et le rejet de l’amertume est considéré comme le résultat d’une évolution naturelle pour préparer le jeune à accepter des sources d’énergie, et se protéger de substances toxiques, souvent amères. Mais si la saveur sucrée nous fait tant craquer, ce n’est pas seulement pour des raisons purement physiologiques : c’est aussi une source de plaisir !
Comment l’attrait pour le sucré évolue au cours de la vie?
L’attrait pour la saveur sucrée reste présent tout au long de la vie, toutefois il diminue à l’âge adulte et au cours du vieillissement. C’est durant l’enfance qu’il est le plus marqué, ce qui est interprété comme un moyen pour attirer les jeunes organismes vers des aliments riches en énergie pendant cette période qui compte des besoins énergétiques importants en raison de la croissance. L’attrait pour la saveur sucrée évolue cependant différemment selon les individus, avec des différences à l’âge adulte qui s’expliquent en partie par des différences génétiques.
Du sucre à la saveur sucrée, sans calories
Si le sucré plaît, une consommation excessive de sucres peut contribuer à un apport énergétique trop important, et favoriser de ce fait la prise de poids et l’obésité. Pour cette raison, différentes instances de santé recommandent de limiter la consommation de sucres. Le fait de devoir limiter sa consommation de sucres ajoutés a contribué à la recherche et au développement d’alternatives au sucre, qui permettent de continuer de profiter de la saveur sucrée, sans influencer le taux de sucre dans le sang et sans apport calorique : les édulcorants basses calories. Il est ainsi plus aisé de respecter les recommandations relatives à la limitation des sucres, tout en continuant à profiter de la saveur sucrée qui plaît. Les progrès dans la mise au point de différentes recettes ont atteint un tel niveau dans la gastronomie qu’il est désormais possible de remplacer le sucre, en partie ou complètement, sans rien remarquer au niveau du goût ! Trouvez l’inspiration dans notre section recettes.
Pour plus d’informations sur les édulcorants basses calories, leurs rôles et leurs avantages, consultez le nouveau booklet de l’ISA (International Sweeteners Association).