Ils sont présentés comme une alternative « naturelle » au sucre raffiné, et connaissent un engouement croissant. Certains d’entre eux, comme le miel ou le sirop d’érable, sont connus depuis longtemps chez nous, d’autres, comme le sirop d’agave et le sucre de coco, sont plus récents. Pourtant, tous ces sucres tendance, à l’origine, au goût, à la texture et à la couleur variés, doivent leur saveur sucrée à la même famille de molécules : les sucres, c’est-à-dire des mono et/ou disaccharides. Les plus représentés sont le glucose, le fructose et le saccharose (ou sucrose, le sucre également extrait de la canne ou de la betterave). Dans l’organisme, tous ces sucres sont transformés en glucose, source d’énergie pour les cellules, et apportent la même quantité de calories : 4 kcal par gramme.
Les mêmes repères pour tous
Les sucres tendance font donc bel et bien partie des sucres ajoutés, dont la limite de consommation est fixée à 10 % de l’apport énergétique total (ce qui correspond, pour une journée de 2000 kcal, à 50 g de sucre). Le remplacement du sucre blanc par ces sucres « tendance » ne doit donc pas servir de prétexte pour en consommer plus ! Et bien que pour certains d’entre eux, comme le rapadura ou le sirop d’érable, on y trouve des minéraux tels que le manganèse et le zinc, la quantité à consommer serait trop importante pour fournir des quantités significatives de ces minéraux. Précisons que la stévia, qui est aussi une matière sucrante tendance, n’est pas un sucre, mais un édulcorant obtenu à partir de la plante Stevia Rebaudiana, qui n’apporte pas de calorie.