FAITES LE TEST !

Boire light fait manger moins calorique que boire sucré

A l’occasion de la 9e Conférence de la Fédération Européenne des Associations de Diététiciens (EFAD), le symposium de l’International Sweeteners Association (ISA) était l’occasion de remettre les pendules à l’heure concernant l’impact des boissons light sur les apports énergétiques.

Les aliments et boissons de faible densité énergétique, c’est-à-dire qui apportent peu de calories par 100 g, sont  considérés comme des alliés pour contrôler l’apport calorique. C’est notamment ce que confirment les travaux menés par le Dr Nicolas Buckland (Université de Leeds, Royaume-Uni) et son équipe : ils montrent que l’exposition à la vue, à l’odeur ou la consommation de ces alliés du régime facilite la réduction des calories consommées lors du repas suivant. Ainsi, après avoir mangé une salade de 100 kcal en entrée, les volontaires ingèrent 21 % d’énergie en moins qu’après une entrée de même contenu calorique, mais plus dense (pain à l’ail).

Opter pour des boissons light à la place de boissons sucrées est aussi une façon de réduire la densité énergétique. Et comme le montre une nouvelle étude (1), menée auprès de plus de 22 000 adultes aux États-Unis, cela se traduit par un apport énergétique total plus faible. Mais ce n’est pas ce qu’ont communiqué certains médias, précise Sigrid Gibson (Sig-Nurture Ltd. Guildford, Royaume-Uni), qui ont laissé croire que les consommateurs de boissons light mangeaient plus de sucreries et autres produits denses en énergie que ceux qui boivent des boissons sucrées.

En réalité, cette  étude montre que par rapport aux buveurs de sodas sucrés, les buveurs de light, qui ingèrent nettement moins de calories dans les boissons, puisent très légèrement plus de calories (19 kcal/jour) dans des aliments de densité énergétique élevée et non nécessaires (sucreries, biscuits…). Mais si l’on comptabilise toutes les calories associées aux différentes boissons, l’étude montre clairement que les boissons light, tout comme le thé, sont associées à des apports caloriques plus faibles (69 kcal par jour pour le light, 64 kcal/j pour le thé) que les boissons sucrées (226 kcal), que les boissons alcoolisées (384 kcal/jour), et même que le café (108 kcal/g). Boire light plutôt que sucré apparait donc bel et bien efficace pour ingérer moins de calories.

 

Ruopeng An. J Acad Nutr Diet 2015. In Press.  Published Online:  September 11, 2015

Remplacer le sucre par des édulcorants est favorable au poids

De nombreuses données convergent pour dire que le fait de remplacer le sucres dans les aliments et boissons par des édulcorants basses calorie a des effets bénéfiques sur le poids et la masse grasse.

Le rôle des édulcorants basses calories dans le contrôle du poids fait l’objet de nombreux débats et discours contradictoires. À tel point que certains vont même jusqu’à considérer qu’ils favorisent des habitudes alimentaires malsaines et la prise de poids, ce qui pourrait d’ailleurs encourager… la consommation de sucre ! Pourtant, si l’on compile les données scientifiques disponibles, il apparaît que dans l’ensemble, la consommation d’édulcorants basses calories résulterait en une diminution de la prise de calories et une perte de poids. C’est ce qui ressortait d’une revue systématique publiée en 2016 dans le périodique scientifique International Journal of Obesity (1)

Ce travail consistait à passer en revue l’ensemble des preuves selon lesquelles la consommation d’édulcorants basses calories n’aurait pas d’effet sur l’apport calorique ou le poids, tant chez l’animal que chez l’Homme. Les données humaines les plus pertinentes proviennent d’essais randomisés contrôlés (RTC) : des 129 RTC menés à court terme, il ressort que le recours aux édulcorants basses calories à la place du sucre (dans les aliments ou les boissons) entraîne une réduction de l’apport calorique de 94 kcal par jour en moyenne. Ces résultats sont cohérents avec ceux issus d’interventions plus longues (4 semaines à 40 mois), qui montrent que le remplacement du sucre par les édulcorants basses calories entraîne une diminution du poids de 1,35 kg en moyenne.

En 2020, deux revues systématiques (2) (3) ont confirmé que la substitution du sucre par des édulcorants entraîne une réduction du poids. Il apparait de plus que cet effet est plus important chez les personnes souffrant de surpoids ou d’obésité.

En 2022, une vaste revue des études cliniques randomisées confirme que le remplacement des boissons sucrées par des boissons light a un effet (léger, mais significatif) sur le poids et la masse grasse (4).

Références
(1) Rogers P J et al ; Int J Obesity 2016, 40 :381-394. 
(2) Laviada-Molina H et al. Obesity Reviews 2020; 1-13.
(3) Rogers PJ, Appleton KM. Int J Obes 2020.
(4) JAMA Network Open. 2022;5(3):e222092. doi:10.1001/jamanetworkopen.2022.2092

Moins de sucres et d’édulcorants dans les produits : nouveau rapport

L’agence française de sécurité alimentaire, l’anses , a publié un bilan de l’utilisation des sucres et édulcorants dans les denrées alimentaires

Réduire la consommation de sucre est un objectif important dans le cadre de la lutte contre l’obésité, le diabète et d’autres maladies métaboliques. Cependant, la saveur sucrée est largement appréciée, et il est difficilement envisageable de voir disparaitre la totalité des sucres ajoutés. C’est pour garder le plaisir de la saveur sucrée, sans les inconvénients du sucre, que les édulcorants basses calories ont été développés.

L’importance de la saveur sucrée s’illustre dans le grand nombre de produits qui contiennent des ingrédients sucrants (sucres, sirop de glucose…) ou vecteurs de goût sucré (polyols et édulcorants basses calories) : dans son bilan (1), l’anses a passé en revue les listes des ingrédients sur plus de 54 000 produits présents sur le marché entre 2008 et 2020 et répertoriés par l’Observatoire de l’alimentation – Oqali.

Moins de produits avec une saveur sucrée

Résultats : les trois-quarts des produits contiennent au moins un ingrédient sucrant ou vecteur de goût sucré. Toutefois, l’anses relève qu’au cours de ces 10 dernières années, l’utilisation des ingrédients sucrants a baissé, en particulier les sirops de sucre et les édulcorants. C’est surtout le cas de l’aspartame qui, en 10 ans, a vu sa présence divisée par 4, passant de 1,8 % à 0,4 % des produits. Sachant que la consommation d’aspartame il y a 10 ans était déjà largement sous la DJA, cela suggère que la marge de sécurité est encore plus importante.

C’est dans le domaine des boissons rafraîchissantes sans alcool que le sucre a le plus baissé. L’agence explique que c’est en partie dû à un accord collectif qui a été instauré entre les principaux industriels du secteur et les pouvoirs publics pour diminuer de 5 % le taux moyen de sucres. Il y a aussi l’instauration, en France d’une taxe sur ces boissons, qui est devenue proportionnelle à la teneur en sucres ajoutés en 2018.

L’anses précise que l’étude ne s’est pas penchée sur les quantités de sucres utilisées.

Référence : Anses. Bilan de l’utilisation des sucres ajoutés et édulcorants dans les aliments transformés, 19 mars 2024.

Avoir des dents en bonne santé!

Les édulcorants basses calories ne peuvent pas être transformés en acides toxiques par les bactéries buccales. Ils respectent ainsi les dents et aident à les maintenir en bonne santé.

Les bactéries présentes dans la bouche interviennent dans le développement des caries. Ces bactéries transforment les sucres en acides. Ces acides agressent l’émail des dents, ce qui ouvre la voie aux caries. Les édulcorants basses calories ne peuvent pas être transformés en acides toxiques par les bactéries buccales. Ils respectent ainsi les dents et aident à les maintenir en bonne santé.

Le sucré ET le salé peuvent nuire aux dents

Si tout le monde sait que le sucre n’est pas bon pour les dents, il est moins connu que des aliments salés peuvent aussi être de redoutables ennemis pour l’émail dentaire : pain, chips, pâtes, riz, frites, pizza… Tous les aliments contenant de l’amidon peuvent participer au processus de la carie dentaire. Mais comment des frites peuvent-elles nuire aux dents ? Et bien, des résidus d’aliments contenant de l’amidon peuvent rester logés entre les dents bien après le repas. Or, la salive contient une enzyme, la ptyaline, qui commence la digestion de l’amidon, en le transformant en partie en glucose (l’amidon est constitué exclusivement d’un grand nombre de molécules de glucose). Une fois que le glucose apparait, les bactéries de la bouche peuvent le transformer en acide. La meilleure parade face à ce phénomène, c’est de se brosser les dents après le repas.

Acides et érosion dentaire

L’érosion dentaire est une autre menace pour les dents. Il s’agit d’une usure progressive de l’émail des dents provoquée par les acides. Ceux-ci proviennent essentiellement d’aliments tels que les limonades, les bonbons, les fruits et les produits à base de fruits. La quantité de produits acides que vous mangez ou buvez n’est pas seule en cause ; la fréquence à laquelle vous les consommez et le temps pendant lequel ils séjournent dans la bouche jouent aussi un rôle. Presque toutes les boissons (outre l’eau, le lait, le café et le thé ordinaire) contiennent des acides. Un produit non acidulé peut aussi contenir des acides. Les bonbons, les limonades et les jus édulcorés contiennent autant d’acides que les bonbons, les limonades et les jus sucrés. L’effet des acides sur l’érosion dentaire est donc identique. L’érosion dentaire est un problème complexe qui n’est pas exclusivement lié à l’alimentation. D’autres facteurs tels que le brossage et l’utilisation de médicaments jouent également un rôle (El Aidi, 2011).

Conseils

L’effet préjudiciable des acides sur l’érosion dentaire dépend également de votre propre comportement face à la consommation d’aliments et de boissons. Il est conseillé de vous limiter à 5 prises alimentaires par jour, à savoir 3 repas et 2 collations, et de garder les aliments acides le moins longtemps possible en bouche avant de les avaler.

Buvez bien, buvez malin pour vos dents!

Des chercheurs du King's College de Londres, au Royaume-Uni, ont cherché à savoir quelles nourritures et boissons acides étaient impliquées dans l'érosion des dents et si la façon dont nous les consommions avait un effet. Verdict : pour ménager vos dents, ne sirotez pas vos boissons et suivez ces quelques conseils!

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Pornstar Martini sans alcool

Portez un toast à la nouvelle année avec un Pornstar Martini sans alcool ? Et pourquoi pas ! Cette version, sans sucres ajoutés, ravira petits et grands. Ellen de @Kokerellen nous partage sa recette favorite pour les fêtes.

Ingrédients (pour 2 personnes – verres de 25 cl) 

  • 30 ml jus de citron vert 
  • 120 ml jus de fruits de la passion (chair fraiche ou surgelée) 
  • ½ bâton de vanille ou ½ c. à s. d’extrait de vanille  
  • 30 g d’édulcorant à base de stévia (1:1)  
  • 50 ml d’eau 
  • 1 blanc d’oeuf  

Finition 

  • Eau pétillante  
  • Glace pour shaker 
  • 2 fruits de la passion pour la décoration 
  • Une pointe de poudre de piment (selon les goûts)   

Pour une version alcoolisée: 120 ml de vodka 

Vous aimez cette recette? Découvrez toutes nos autres recettes !

Préparation

  • Récupérer la chair des fruits de la passion et la passer au tamis pour écarter les pépins. Réserver le jus après l’avoir bien tamisé. 
  • Pour le sirop de vanille : mettre l’eau et l’édulcorant à base de stévia dans un poelon. Couper le bâton de vanille dans la longueur et ajouter la moitié au mélange. Ajouter enfin – selon vos goûts – un peu de piment pour donner au sirop une petite touche piquante 
  • Porter le mélange lentement à ébullition et faire cuire ensuite doucement pendant 5 minutes. 
  • Retirer du feu et retirer le demi bâton de vanille. Laisser refroidir. 
  • Mettre le jus des citrons vers et le jus des fruits de la passion dans le shaker. Ajouter ensuite le sirop de vanille et le blanc d’oeuf. Si vous n’avez pas de shaker, il est possible d’utiliser un bocal en verre avec un bon couvercle. Ajouter quelques cubes de glace. 
  • Agiter vigoureusement pendant une bonne minute jusqu’à ce que le blanc d’oeuf soit bien mousseux. 
  • Répartir le mocktail dans 2 verres et ajouter éventuellement un peu d’eau pétillante pour compléter le verre.  
  • Dresser avec un demi fruit de la passion pour décorer! Bonne dégustation ! 

Valeur énergétique = 134 kcal par portion 

15 g de sucre en moins (par rapport à la version sucrée) 

Télécharger la recette ici !

Moscow Mule Mocktail

En novembre de chaque année se tient une campagne de sensibilisation au diabète. Elle vise à mettre cette maladie en lumière et à informer patients et entourage en matière de prévention et de gestion de la maladie.

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Tout sur les effets secondaires de l’aspartame : mythe ou réalité ?

L’aspartame est un des édulcorants les plus utilisés au monde pour remplacer le sucre, pour donner aux aliments un goût sucré sans ajout de sucre. C’est aussi une des substances les plus étudiées. Néanmoins, on entend souvent parler des dangers de l’aspartame, de ses effets secondaires. Cancers, maux de tête, troubles intestinaux… Quel sont les effets de l’aspartame sur la santé ? Est-il nocif ?

D’où vient l’aspartame et où peut-on le trouver ? 

L’aspartame est un édulcorant intense, fabriqué à partir de deux acides aminés naturellement présents dans notre alimentation. Il a été découvert en 1965. Comme les autres édulcorants basses calories, son utilisation dans l’industrie alimentaire a fortement augmenté depuis cette date pour remplacer le sucre. L’aspartame est présent sur de nombreux marchés et dans de nombreux produits. C’est l’un des additifs les plus étudiés au monde et dont la sécurité a été réaffirmée à maintes reprises.

L’aspartame se retrouve dans l’alimentation, partout dans le monde, avec l’objectif principal de donner un goût sucré sans apporter de sucre. De cette façon, l’apport calorique peut également être limité. Le pouvoir sucrant de l’aspartame est jusqu’à 200 fois plus puissant que le sucre ordinaire (sucre de table) et sa valeur calorique est négligeable. Une toute petite quantité suffit donc pour imiter la saveur sucrée.

Découvrez combien de kcal l’aspartame contient ici ! 

Faut-il avoir peur des effets secondaires de l’aspartame ? 

L’aspartame est consommé pour réduire sa consommation de sucre, en particulier de sucres ajoutés. De nombreuses informations alarmistes circulent sur le net et dans les médias, et font état des effets secondaires de l’aspartame. On peut ainsi trouvez des messages telles que l’aspartame est cancérigène : cancer du côlon, cancer du poumon, cancer du foie… Ou même une tumeur au cerveau ? L’aspartame provoque le cancer : cette affirmation est-elle vraie ? Non, l’aspartame n’est pas nocif !

On peut lire aussi que l’aspartame peut déclencher des crises d’épilepsie et avoir un effet sur la glande thyroïde. D’autres symptômes de «  l’intoxication à l’aspartame » sont évoqués : allergie, mal de ventre, troubles intestinaux…  Ces effets secondaires de l’aspartame sont-ils une réalité ? Les édulcorants devraient-ils être tout simplement retirés des rayons ? Qui décide ? Ces affirmations inquiétantes sont nombreuses, mais elles sont injustifiées. Examinons cela de plus près et essayons de rétablir la vérité sur les effets secondaires de l’aspartame.

Peut-on consommer de l’aspartame pendant la grossesse ?  

L’un des soi-disant effets secondaires les plus redoutés de l’aspartame est le développement du cancer. Peut-on vraiment développer un cancer si on consomme de l’aspartame ? Soyez rassuré ! Les consommateurs ne courent pas de risque de cancer lorsqu’ils boivent des sodas light, prennent une confiture allégée ou utilisent un édulcorant pour leur café par exemple. L’aspartame a été classé comme « possiblement cancérigène » par le CIRC, mais en examinant l’exposition, les autorités de sécurité alimentaire concluent que la consommation d’aspartame reste parfaitement sûre. Comment est-ce possible ? La réponse est simple, et vous pouvez la découvrir ici ! 

Que disent les autorités de sécurité sur les effets secondaires de l’aspartame ? 

Différents organismes internationaux vérifient si les édulcorants et tous les autres additifs alimentaires sont sans danger pour la consommation. Ils se basent pour ce faire sur la recherche scientifique. Ils précisent le type de denrées dans lesquelles les édulcorants peuvent être utilisés, ainsi que les quantités maximales pour s’assurer qu’une consommation, même élevée, de ces denrées reste parfaitement sûre.

Voici quelques-unes des agences de sécurité dans le monde :

  • L’Organisation mondiale de la santé (OMS) est responsable de l’analyse au niveau mondial, notamment au travers de son comité d’experts sur les additifs, le JECFA..
  • La Food and Drug Administration (FDA) se penche sur la question pour les États-Unis.
  • L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) le vérifie pour l’Europe.

Pour en savoir plus sur les instances et leurs rôles dans ce domaine, rendez-vous ici!

En juillet 2023, suite à la classification de l’aspartame comme « possiblement cancérogène » par l’IARC, le JECFA a réexaminé la question en tenant compte de l’exposition, et a réaffirmé la sécurité d’utilisation. Comme les autres agences en Europe et aux Etats-Unis notamment. Les recommandations sur l’aspartame restent inchangées. Les denrées dans lesquelles l’édulcorant est utilisé peuvent donc être consommés en toute sécurité. Il est sans danger pour l’homme, tant que la quantité ingérée ne dépasse pas la DJA (dose journalière admissible). La DJA de l’aspartame reste à 40 mg par kilogramme de poids corporel par jour. Cela signifie qu’une femme adulte pesant 60 kg peut consommer sans risque jusqu’à 2400 mg d’aspartame par jour, correspondant à plusieurs litres d’une boisson light/zero.

C’est une bonne nouvelle. De plus, la consommation moyenne d’aspartame en Belgique reste bien inférieure à la DJA. En moyenne, les Européens n’ingèrent que 2 à 4 mg d’aspartame par kilogramme de poids corporel et par jour.

Allergie à l’aspartame, mythe ou réalité ?

Le risque de réaction allergique lors de la consommation d’aliments contenant de l’aspartame est très peu probable. L’édulcorant ne fait pas partie des 14 allergènes dont la mention sur l’étiquette est obligatoire. Certains groupes de personnes sont-ils malgré tout à risque ? On pense généralement aux femmes enceintes, aux enfants de faible poids et aux personnes âgées. En réalité, l’aspartame est également sans danger pour ces populations, comme le confirment les agences de sécurité.

Lisez la réponse de Christophe Mathys sur la consommation de l’édulcorant chez les enfants ici.  

La phénylcétonurie ou PCU : qu’est-ce que c’est ?

Il n’y a qu’une seule situation spécifique qui justifie l’éviction de l’aspartame : la phénylcétonurie ou PCU. En présence de cette maladie très rare, le corps est incapable de décomposer l’acide aminé phénylalanine (présent dans l’aspartame mais aussi dans de nombreux autres aliments contenant des protéines). Dans cette situation exceptionnelle, l’acide aminé s’accumule dans l’organisme et peut éventuellement causer des dommages au cerveau. Cet effet secondaire ne se produit que très rarement.

Aspartame et effets secondaires : conclusions 

Que faut-il retenir des effets secondaires de l’aspartame ? Qu’il n’y a pas d’effets secondaires ! Tant que la DJA est respectée, l’édulcorant peut être utilisé en toute sécurité. Il n’y a pas de risque de cancer, de tumeurs, d’épilepsie, de troubles intestinaux, de lésions cérébrales (à l’exception des personnes atteintes de PCU, une maladie rare). 

L’édulcorant peut être ajouté à nos aliments en toute sécurité et n’est pas nocif pour l’organisme. Cela a été confirmé une fois de plus par les différents organismes indépendants à la suite de la nouvelle évaluation de la recherche scientifique existante. Tant que votre consommation reste inférieure à la DJA, vous ne risquez pas d’effets secondaires. Comment savoir si vous consommez trop d’aspartame ? Faites le test ici : complétez le formulaire avec ce que vous mangez quotidiennement et voyez si votre consommation d’édulcorants est sans danger !

Vous voulez manger moins de sucre, vous voulez consommer moins de calories ou simplement surveiller votre alimentation ? Alors l’aspartame, comme d’autres édulcorants basses calories, peut vous aider. Il ne contient pas de sucre et a une valeur calorique négligeable par rapport au sucre de table. D’ailleurs, vous en avez besoin de très peu pour donner un goût sucré à un plat. De nombreuses personnes l’utilisent.

On peut lire toutes sortes d’affirmations dans les médias, mais elles ne sont pas toujours fondées. Des déclarations erronées peuvent effrayer inutilement les consommateurs. Essayez toujours de vérifier l’information auprès d’une source fiable, comme un professionnel de la santé, par exemple. Sur notre plateforme, vous trouverez des informations étayées, basées sur les recherches scientifiques disponibles sur les édulcorants et le sucre, rédigées par une équipe d’experts en nutrition.

Biscuits au spéculoos

Une odeur délicieusement épicée de cannelle, gingembre et noix de muscade flotte dans la cuisine... Ça vous rappelle quelque chose? L’hiver est à nos portes et avec lui son éventail de petits plaisirs!

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Comment arrêter le sucre ? Conseils pour un meilleur équilibre

Une consommation excessive de sucre peut nuire à la santé. C’est précisément la raison pour laquelle de nombreuses personnes veulent en manger moins ! Mais comment faire concrètement pour diminuer sa consommation de sucre ? Voici quelques conseils et astuces.

Quels sont les dangers du sucre ?

Une consommation excessive de sucre a un impact négatif sur la santé, non seulement parce qu’elle augmente l’apport énergétique, et peut donc contribuer à l’obésité ce qui a un impact significatif sur la santé. Le sucre exerce également un effet direct sur le corps : il augmente par exemple la glycémie (ou taux de sucre dans le sang) et il peut provoquer des caries dentaires. Il est donc important de veiller à limiter les apports en sucres. Le Conseil supérieur de la santé recommande de limiter la consommation de sucres ajoutés à un maximum de 10% de l’apport énergétique total

Pourquoi suis-je « accro » sucre ?  

Notre envie de sucré est innée et universelle. Et elle est même utile ! Pas besoin de se sentir coupable d’aimer la saveur sucrée, mais ce qui est dangereux pour la santé, c’est une consommation excessive de sucre. 

La raison pour laquelle nous sommes si attirés par la saveur sucrée est en partie due au circuit de récompense, qui s’active après avoir mangé des aliments sucrés : « Quand on mange des aliments sucrés, le cerveau libère de la dopamine, aussi appelée hormone du bonheur. Cette sécrétion de dopamine a un effet immédiat qui vous fait vous sentir bien ». Michaël Sels (diététicien en chef UZ Antwerpen). Mais cela ne dure pas longtemps… 

Vous ne pouvez pas résister à l’envie de manger des aliments sucrés ? Êtes-vous toujours attiré par les produits sucrés ? Vous êtes « addict » au sucre ? Commencez par découvrir d’où vient cette envie de sucré. Suivez les conseils de Michaël Sels.  

Pourquoi trop de sucre est-il mauvais pour moi ? 

Le « sucre » fait référence à un sucre spécifique, à savoir le saccharose ou sucrose (également connu sous le nom de sucre de table). Mais il existe d’autres sucres : glucose, fructose, lactose… C’est pourquoi on parle des sucres au pluriel. Ils ont tous la même valeur énergétique (4 kcal par gramme), mais ils diffèrent les uns des autres. Par exemple, l’intensité de leur goût sucré est différente, ainsi que leur effet sur le corps. 

Par exemple, la consommation de saccharose (sucre ordinaire ou sucre de table) et de fructose est associée à des dommages aux dents chez les enfants, surtout lorsque leur hygiène dentaire n’est pas optimale. Par ailleurs, tous les sucres ajoutés, et le fructose en particulier, peuvent se transforrmer en graisse, et causer des dommages au foie lorsqu’ils sont trop abondants dans notre alimentation. Dans les cas extrêmes, ils peuvent entraîner des maladies hépatiques graves, telle que stéatose hépatique non-alcoolique ou NASH. 

Lire aussi : comment le sucre donne-t-il de la graisse ? 

Les sucres ajoutés peuvent également avoir un effet négatif sur les facteurs de risque cardio-métaboliques. Cela signifie qu’ils ont une influence sur divers facteurs qui peuvent favoriser le développement des maladies cardiovasculaires. 

Les sucres contiennent 4 kcal par gramme ce qui n’est pas négligeable. Lorsque vous consommez plus de calories que vous n’en dépensez, votre poids corporel augmente. Cela peut conduire au surpoids et même à l’obésité, une maladie grave associée à de nombreuses autres maladies. Le diabète de type 2 en est un exemple, tout comme les maladies cardiovasculaires. 

Comment diminuer le sucre ? 

Saviez-vous que vous n’êtes pas nécessairement obligé d’arrêter le sucre ? Bien qu’il soit essentiel de limiter la consommation de certains sucres, il n’est pas nécessaire de tout éliminer complètement. Le sucre n’est d’ailleurs pas un poison pour le corps, puisque c’est un carburant essentiel. Par exemple le glucose, la forme sous laquelle le sucre circule dans notre sang, est la principale source d’énergie pour nos muscles et notre cerveau. 

Cependant, il est conseillé de limiter au maximum la quantité de sucres ajoutés. La consommation de sucres ajoutés peut donc même être réduite à zéro sans aucun risque.  

Les sucres ajoutés : de quoi parle-t-on exactement ?

D’autres sucres, qui se trouvent naturellement dans les fruits et le yogourt, par exemple, peuvent toujours faire partie de votre alimentation. Étant donné que les fruits et les produits laitiers fournissent d’autres nutriments importants qui sont essentiels dans une alimentation équilibrée.  

Pour diminuer fortement la consommation de sucre, plus précisément le sucre de table, vous pouvez procéder comme suit : 

  • Analysez vos apports nutritionnels quotidiens : quels produits contiennent du sucre de table (et d’autres sucres ajoutés) ? 
  • Pouvez-vous trouver une alternative sans sucre à ces produits ? Un fruit frais ou une alternative qui remplace les sucres par un édulcorant. 
  • Pouvez-vous limiter la fréquence et la taille des portions des produits ingérés ? 
  • Ressentez-vous un besoin irrépressible de sucre (sugar craving) ? Analysez d’où vient cette envie et voyez comment vous pouvez y répondre d’une manière différente. 
  • Commencez votre journée par un petit-déjeuner copieux : parce que manger du sucre peut maintenir les envies de sucre instantanées. 
  • Lisez l’étiquette des aliments et vérifiez s’il y a du sucre (ou tout autre sucre ajouté) dans la liste des ingrédients. Fait amusant : dans le tableau des valeurs nutritionnelles des aliments, vous voyez la mention des sucres, mais cela n’indique pas s’il s’agit de sucres ajoutés qui doivent donc être limités. Les sucres naturellement présents dans les fruits et les produits laitiers en font également partie. 

En savoir plus sur le goût sucré par rapport à l’envie de sucré, par ici !  

N’oubliez pas que le miel, le sirop, le sucre de coco, la rapadura et d’autres sucres dits « naturels » font partie des sucres ajoutés et doivent être évités autant que possible. 

Les édulcorants comme alternative au sucre 

Les édulcorants, tout comme les sucres, permettent de donner aux aliments une saveur sucrée. Mais l’intérêt est qu’ils ne contiennent pas de sucre !  Ils sont divisés en deux catégories : les édulcorants massiques (ils contiennent des calories, c’est le cas des polyols) et les édulcorants basses calories. Les édulcorants sont principalement utilisés pour remplacer les sucres, pour donner un goût sucré au produit. De cette façon, vous obtenez un aliment sucré sans les inconvénients du sucre pour la santé.  

Les édulcorants basse calories, tels que l’aspartame, le cyclamate, la saccharine… ont un pouvoir sucrant beaucoup plus élevé que les sucres. Ils peuvent par conséquent être utilisés en très faibles quantités de sorte que leur valeur calorique est négligeable.  

Les édulcorants de masse, comme le sorbitol, le xylitol, l’érythritol… fournissent en moyenne 2,4 kcal/g ; ils sont utilisés comme agent de charge.

Limiter les sucres est important pour avoir une alimentation équilibrée. Ce sont les sucres ajoutés (sucre « ordinaire » ou sucre de table, sirops, etc.) qu’il convient de limiter. Les sucres naturellement présents dans les fruits et les produits laitiers font toujours partie d’une alimentation saine, car ils fournissent des nutriments importants. Pour lutter contre les envies de sucre, vous pouvez commencer par analyser votre alimentation, puis chercher des alternatives. 

L'aspartame est-il sans danger ?

Il existe beaucoup d’informations alarmistes qui évoquent les soi-disant dangers de l’aspartame. Mais en réalité, l’aspartame est l’un des ingrédients les plus étudiés de la chaîne alimentaire, et sa sécurité est bien établie par les autorités compétentes, notamment l’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) pour l’Europe.

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Tiramisu aux fruits rouges

Notre bloggeuse @simply.morane nous propose un classique revisité : un tiramisu version festive et allégé ! Le plus grand bonus ? En plus d’avoir des fruits rouges et des paillettes en décoration, Morane ne rajoute pas un gramme de sucre !

Ce tiramisu est donc allégé en sucre, mais aussi en graisse. Et tout le monde craquera pour cette nouvelle version onctueuse, grâce au goût sucré des fruits rouges et l’utilisation de skyr et d’édulcorants. 

Ingrédients (pour 8 petits pots) 

  • 250 g de mascarpone 
  • 250 g de skyr  
  • 3 oeufs  
  • 2-3 c. à c. d’édulcorant à base de maltodextrine et sucralose (ou tout autre édulcorant  – 100 g si  édulcorant pour pâtisserie)  
  • 100 g de spéculoos 
  • 200 g de fruits rouges décongelés et écrasés  
  • Quelques gouttes d’arôme de vanille 

Qu’est-ce que le tagotose?

Préparation 

  • Dans un grand bol, mélanger le mascarpone, le skyr, les jaunes d’œufs, l’édulcorant et l’arôme vanille. Bien mélanger 
  • Monter les blancs en neige 
  • Incorporer délicatement les blancs au mélange 
  • Préparer vos ramequins/verres avec en base une couche de mélange mascarpone 
  • Ensuite, une couche de fruits rouges, une couche de spéculoos, une couche de mélange mascarpone , une couche de fruits rouges, une couche de spéculoos pour terminer avec une dernière couche de mélange mascarpone. 
  • Pour décorer, au moment de servir, ajouter des micropousse ou un petit morceau de romarin et des paillettes comestibles 

Valeur énergétique = 251 kcal par portion 

18.8 g de sucre en moins (par rapport à la version sucrée) 

Télécharger la recette ici !

Massepain allégé en sucres

Cette recette de massepain hyper facile et allégée en sucres, concoctée par Chloé De Smet, diététicienne holistique, va réjouir petits et grands pour la Saint Nicolas !

Ingrédients (+/- 10 portions)

  • 220 g d’amandes en poudre 
  • 180 g à 200 g d’édulcorant à base de tagatose
  • 1 à 2 blancs d’œufs  

En option : 

  • Arôme d’amandes amères / 1 c. à s. d’eau de fleur d’oranger 
  • Cacao en poudre 
  • Colorant végétal 

Je suis diabétique : est-ce que je peux craquer pour un dessert ?

Préparation 

  • Mélanger les amandes en poudre et l’édulcorant dans une grande terrine,. 
  • Colorer la pâte en ajoutant les colorants en poudre ou liquides. Bien mélanger. 
  • Ajouter un à deux blancs d’œufs : avec 1 blanc, la texture est ferme, avec deux elle est plus souple. 
  • La poudre d’amandes a peu de goût, si vous souhaitez, ajouter l’arôme ou la fleur d’oranger au même moment que les blancs d’œufs,
  • Mélanger à la spatule et pétrir ensuite. 
  • Laisser reposer une heure au frais. 
  • Mouler en forme de bûchettes, de petites patates à rouler dans le cacao ou laisser libre court à son imagination pour créer des figurines. 
  • Conservez au frais quelques jours maximum. 

Valeur calorique = 95 kcal par portion de 24 g 

10 g de sucre en moins (par rapport à la version sucrée) 

Télécharger la recette ici !

Diabète et alimentation : 5 vrai ou faux

Il circule bon nombre d’idées reçues au sujet de l’alimentation, notamment pour les personnes diabétiques. En voici 5 issues d’un travail du Conseil diététique de l’Association du Diabète (AD) que nous abordons avec Emmanuelle Chmielewski, Diététicienne au CMP Clairs Vallons, Présidente du Conseil diététique de l’AD et Présidente du Groupement des diététiciens en diabétologie (UPDLF).

Le gouda est moins gras que le jambon cuit (jambon blanc) 

Faux. De nombreuses personnes pensent que le fromage est moins gras que la charcuterie. Du coup, elles ne mangent plus de charcuterie et mettent du fromage à la place. En réalité, le jambon cuit est une charcuterie maigre, contenant 5% de matières grasses. À l’inverse, le gouda est un fromage gras, apportant environ 30% de matières grasses. Il est préférable d’opter pour des charcuteries à max 10 % de matières grasses. Le fromage, lui, peut constituer une des 2 à 3 portions de produits laitiers recommandées quotidiennement.  

Les bananes et les raisins sont interdits aux personnes diabétiques 

Faux. Il n’y a aucun fruit interdit pour la personne diabétique. Même les fruits contenant plus de sucres peuvent être consommés avec modération. Pourquoi ? Parce que les fruits font partie des aliments recommandés, ils ont un effet favorable pour la santé, notamment parce qu’ils contiennent divers nutriments essentiels. Veillez cependant à ne pas manger les mêmes fruits tous les jours, mais à varier. On conseille de manger 2 portions de fruits par jour (soit 250 g en tout), pas en une fois, mais à deux moments différents de la journée. 

Les biscuits salés (apéritifs) augmentent le taux de sucre comme les autres biscuits 

Vrai. Le goût salé amène à penser que les biscuits apéritifs salés n’ont rien à voir avec le sucre et le taux de sucre dans le sang. Or, en réalité, les biscuits apéritifs contiennent des glucides sous forme d’amidon, qui vient de la farine. Or, cet amidon se transforme rapidement en glucose lors de la digestion, ce qui fait monter la glycémie. Sucrés ou salés, les biscuits sont à consommer avec parcimonie. 

Le pain gris contient beaucoup moins de glucides que le pain blanc 

Faux. Pains gris et pains blancs contiennent tous deux des glucides complexes sous forme d’amidon, en quantité plus ou moins équivalente (50%). Le pain gris contient plus de fibres que le pain blanc, ce qui est mieux pour la glycémie et la satiété. Or, si on recommande davantage le pain gris que le pain blanc, ce n’est pas parce qu’il contient moins de sucres ou des glucides, mais parce qu’il est meilleur pour la santé. Mais cela ne signifie pas que l’on peut en manger en plus grandes quantités ! 

Le jus de fruits peut remplacer le fruit 

Faux. On percoit souvent les jus de fruits comme sains et on les mange à la place d’un fruit entier. Or, c’est très différent. Une portion de fruit frais apporte moins de sucres, de calories et toujours plus de fibres qu’un verre de jus de fruits. Dans un verre de 200 ml de jus de fruits, on ingère environ 2 fois plus de sucres qu’avec 1 portion de fruits. De plus, la texture liquide du jus de fruits a un impact plus rapide et plus important sur l’élévation de la glycémie que le fruit frais. Autre différence à ne pas négliger, le fait de croquer/mâcher un aliment solide participe à une meilleure satiété qu’avec une boisson. Précision que les jus de fruits font partie de la pointe de la pyramide (aliments à consommer occasionnellement) et non pas de la famille des fruits.  

En collaboration avec l’Association du diabète

Association du diabète

Diabète & famille

Le diabète concerne toutes les familles: tel est le leitmotiv de la journée mondiale du diabète, organisée le 14 novembre prochain par la Fédération internationale du diabète. Découvrez notre infographie sur le thème "Diabète & famille"!

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Envie de sucré et diabète : comment faire ?

L’Homme a une préférence pour le sucré dès la naissance. Cette préférence s’estompe avec l’âge et laisse place à des goûts et des habitudes apprises. Les personnes diabétiques ont-elles plus envie de douceur que les autres ? C’est une question pour Michaël Sels, diététicien en chef à l’UZ Antwerpen.

L’envie de sucré et de nourriture en général peut avoir deux origines, explique Michaël Sels lors de l’interview. Il peut y avoir à la base un déclencheur physiologique, mais des facteurs externes peuvent également jouer un rôle. C’est précisément ce qui rend la nutrition complexe, mais aussi fascinante et amusante. La faim peut donc être de nature physiologique, mais aussi émotionnelle ou sociale.   

Pourquoi certaines personnes ont-elles envie de sucré plus que d’autres ?

Dès la naissance, nous avons une préférence pour le sucré : prenons le lait maternel pour exemple. Le goût sucré est associé à l’énergie, tandis qu’un goût aigre nous met en garde contre une nourriture potentiellement pourrie et l’amertume contre les aliments pas suffisamment mûrs. Cette préférence innée s’estompera avec l’âge et fera place à des goûts et des préférences acquises. Si nous sommes régulièrement exposés à des saveurs, nous nous y habituons et nous en aurons davantage envie. C’est la raison pour laquelle certaines personnes ont une plus forte attirance pour les saveurs sucrées que d’autres.  

Quelles sont les causes d’une envie de sucre (sugar craving)

L’envie de sucré ou sugar craving peut avoir diverses causes, indique Michaël Sels. Physiologiquement, cette envie peut être déclenchée par la faim : c’est le cas chez les personnes qui ont consommé un repas qui ne les rassasie pas. Prenons, par exemple, les personnes qui éliminent consciemment certains ingrédients de leur repas principal, comme les glucides et les graisses ; elles peuvent avoir envie d’aliments sucrés après quelques heures. Le corps indique qu’il n’est pas rassasié.  

Par ailleurs, les fluctuations de la glycémie peuvent également provoquer une envie de sucre. Une baisse soudaine du taux de sucre dans le sang alertera le corps et signalera que les sucres sont nécessaires. Les personnes atteintes de diabète devront y prêter une attention particulière. Pour assurer leur sécurité, le taux de sucre dans le sang doit être maintenu aussi stable que possible.  

Lire aussi: Goût sucré, goût pour le sucre, quelle différence ? 

La place du « cerveau » dans l’envie de sucré 

Manger des sucres déclenche un circuit de la récompense. En mangeant des aliments sucrés, le corps libère de la dopamine, aussi appelée l’hormone du bonheur. La dopamine atteint alors le cerveau qui capte le signal et vous fait vous sentir bien. C’est aussi pourquoi certaines personnes consomment des aliments sucrés encore et encore, surtout lorsqu’elles ont pris l’habitude de manger quelque chose de sucré lorsqu’elles éprouvent certaines émotions, telles que le stress, la tristesse ou l’anxiété. 

Michael Sels en consultation
Aider les patients diabétiques à gérer leurs habitudes en matière de sucre, un des aspects de la pratique de Michael Sels

Peut-on être accro au sucre ? 

En ce qui concerne les sucres, la dépendance, telle que nous la connaissons avec les drogues et l’alcool, n’est pas possible. Il n’y a pas, par exemple, de symptômes de sevrage lorsque nous arrêtons de manger des sucres. Il est vrai qu’on peut être attiré par le goût sucré. Cela peut être dû à l’habitude comme l’explique Michaël Sels : par exemple si vous mangez toujours quelque chose de sucré après les repas. Mais l’envie de sucreries peut aussi être le résultat d’autres facteurs déclenchants, tels qu’une baisse de la glycémie. Si vous voulez manger moins de sucre, vous pouvez le faire de différentes manières : vous fournissez des repas principaux nourrissants et équilibrés, vous prenez occasionnellement une collation salée, vous remplacez le sucre par des édulcorants… 

Lire aussi : Des recettes 100% réussies avec des édulcorants 

En tant que diabétique, a-t-on plus envie de sucré que d’autres ? 

Une étude a montré que les personnes atteintes de diabète ont une perception plus faible du goût sucré. En d’autres termes, ils ont besoin de plus de saveur sucrée avant de la ressentir. Cela peut expliquer l’envie accrue pour la saveur sucrée chez les patients diabétiques, indique Michaël Sels. Chez les diabétiques, la fluctuation du taux de sucre dans le sang est très importante à surveiller, poursuit-il, car il y a un risque pour la glycémie. Une personne non diabétique peut également connaître une baisse de sa glycémie, mais le corps sera mieux en mesure de la maintenir dans des valeurs sures.  

Quel conseil donner aux personnes diabétiques qui ont envie de sucré ? 

Tenez compte du facteur déclenchant. Vérifiez d’abord le taux de sucre dans le sang et suivez les directives en cas d’hypoglycémie. Cela signifie que vous devriez prendre des sucres rapides dès que possible et si le prochain repas est encore loin, mangez des glucides supplémentaires. Si le repas est proche, des sucres rapides sont toujours nécessaires, suivi du repas. 

Y a-t-il par ailleurs une faim comportementale ? Avez-vous envie du goût sucré ? Ou le repas précédent n’était-il pas suffisamment rassasiant ? Prenez-vous une collation. Préférez des collations saines comme les fruits et les noix, selon votre schéma de prise de médicaments. Pour quelqu’un qui utilise de l’insuline, il vaudra généralement mieux manger les fruits avec les repas, par exemple. 

Quelle collation choisir?

Comment pouvez-vous éviter une « envie de sucre » ?  

Mangez suffisamment pendant le repas principal, c’est le conseil le plus important de Michaël Sels, pour éviter une envie de sucre ou sugar craving. Un repas équilibré et rassasiant aide à moins grignoter entre les repas. De cette façon, vous évitez la faim et une baisse de la glycémie comme facteur déclencheur d’une envie de sucre. De plus, vous avez moins de risque de trop manger, une situation gagnant-gagnant. Vous voyez également cela, par exemple, chez les personnes qui commencent le jeûne intermittent : lors du premier repas suivant le jeûne, il y a un risque réel de trop manger.  

Choisissez un repas suffisamment riche en protéines et fibres, dit Michaël Sels. Les protéines et les fibres procurent une satiété plus grande et plus durable. Ils ralentissent la digestion du repas, de sorte qu’il y a moins de pics élevés de glycémie, qui chutent ensuite brusquement à nouveau. Un conseil très important, également pour les personnes atteintes de diabète.  

Si l’envie de sucre n’est pas de nature physiologique, c’est-à-dire si elle ne provient pas d’une sensation de faim ou d’une forte baisse de la glycémie, il est important de connaître le facteur externe. Vous aimez la saveur sucrée par habitude : après le repas ou devant la télévision…, venez-vous de voir des publicités ou avez-vous vu quelqu’un manger quelque chose, y a-t-il des bonbons dans la voiture ou est-ce de nature émotionnelle ? Êtes-vous en colère, triste ou simplement très enthousiaste… Découvrir d’où vient l’envie de sucré est la première étape, poursuit Michaël Sels. Ensuite, vous pouvez choisir comment vous allez répondre au déclencheur. 

Comment choisir des collations qui vous font vraiment du bien ? Découvrez les conseils de Michaël Sels ICI 

Orangettes

Oooooh des orangettes! Un petit délice que notre bloggeuse, Yasmine de Tartes Yaya, a mis un peu de temps à apprécier.

La combinaison fruits – chocolat n’est pas nécessairement facile mais une fois qu’on s’est laissé séduire, impossible d’y résister. Mais faut-il vraiment vous convaincre ? Dans ce cas, inutile d’attendre davantage, essayez cette nouvelle recette. 

INGREDIENTS (+/- 200 g) 

  • 2 oranges (115 g de pelures)  
  • 200 ml d’eau 
  • 250 g d’édulcorant 1:1  
  • 150 g de chocolat fondant sans sucre ajouté (sans lactose si vous êtes intolérant ou allergique) 

Vous aimez cette recette? Découvrez une autre recette de Yasmine !

PREPARATION 

  • Couper les oranges en quartiers et retirer la chair du fruit à l’aide d’une cuillière. Laisser la partie blanche sur l’écorce. 
  • Couper les écorces dans le sens de la longueur pour en faire des petites lanières d’environ 5 mm de large. 
  • Porter l’eau à ébullition et faire tremper les lanières pendant 3 minutes dans l’eau bouillante. Les retirer et les plonger dans un bol d’eau froide. Répéter encore deux fois cette opération en prenant soin de remettre de l’eau froide dans le bol à chaque fois. 
  • Mettre l’édulcorant dans un poêlon et recouvrir de 200 ml d’eau. Porter à ébullition tout en fouettant. Lorsque l’édulcorant est totalement dilué (après 5 à 10 minutes), ajouter les lanières de pelures d’orange et faire cuire 30 minutes à feu doux. 
  • Retirer du feu et égoutter. 
  • Répartir les lanières d’orange sur une taque de cuisson allant au four préalablement recouverte de papier sulfurisé et les faire sécher au four à 60°C pendant 1 heure et 15 minutes. Les retourner à la moitié du temps imparti (vérifier qu’elles sont sèches). 
  • Couper le chocolat en petits morceaux et le mettre dans un récipient pouvant aller au four à micro-ondes. Faire fondre le  chocolat à 600W par période de 30 secondes, en remuant régulièrement, jusqu’à ce que le chocolat soit complètement fondu. 
  • Tremper ensuite chaque lanière dans le chocolat fondu. Egoutter et égaliser le chocolat à l’aide d’une fourchette. Déposer les lanières recouvertes de chocolat sur le papier sulfurisé. 
  • Mettre au réfrigérateur pour que le chocolat devienne bien croquant. 

En pratique

  • 40 minutes de préparation + 15 minutes de finition 
  • 75 minutes de cuisson 
  • Sans lactose & Sans gluten 

Matériel 

  • Poêlon 
  • Taque de cuisson 
  • Papier sufurisé 
  • Fouet 

Valeur énergétique = 60 kcal par portion (+/- 20 g)

6.6 g de sucre en moins (par rapport à la version sucrée)

Téléchargez la recette ici!

Financiers à l’orange

Voici une nouvelle recette concoctée par notre bloggeuse et diététicienne Simply Morane : des financiers à l'orange, aux zestes d'orange avec une petite touche festive ! Ils sont parfaits pour accompagner un brunch ou un goûter entre les fêtes. 

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Flan de mûres & granité frais

Vous êtes à la recherche d’un dessert festif ? Un dessert aussi bon pour le palais que pour votre corps tout entier ? Charlotte Pots partage avec nous sa recette préférée, un flan de mûres avec du granité frais, sans ajout de sucre.

Cette recette est idéale pour un moment festif. Vous préférez le 100% végétal ? Si vous le pouvez, remplacez les feuilles de gélatine par de l’agar-agar. 

INGRÉDIENTS (4 personnes) 

Pour le flan 

  • 250 g de mûres 
  • 50 g d’édulcorant en poudre à base de stévia 
  • 100 ml d’eau 
  • 100 g d’alternative végétale au yaourt à base de soja saveur vanille 
  • Jus d’1 citron (+/- 45 ml) 
  • 12 g de feuilles de gélatine 

Pour le granité 

  • 2 dl d’eau 
  • 60 g d’édulcorant en poudre à base de stévia 
  • Jus d’1 citron (+/- 45 ml) 
  • 50 g d’oseille 

Lisez aussi comment Charlotte a réussi à gérer les fluctuations de son taux de sucre dans le sang ?

PRÉPARATION 

Pour le flan 

  • Faire bouillir les mûres avec l’eau et l’édulcorant et mélangez.
  • Verser le mélange à travers un tamis pour obtenir un coulis lisse.
  • Ajouter les feuilles de gélatine trempées et bien mélanger.  
  • Ajouter le jus de citron et l’alternative végétale au yaourt à la vanille. Répartir le mélange dans 4 verres et laisser reposer au réfrigérateur pendant 4 heures.  
  • Ajouter quelques mûres et une cuillerée de yogourt. Terminez avec le granité et quelques feuilles d’oseille de trèfle.  

Pour le granité 

  • Faire bouillir l’eau avec l’édulcorant à base de stévia.  
  • Ajouter le jus de citron et l’oseille et mélanger jusqu’à consistance lisse.  
  • Verser le mélange à travers un tamis et congeler.  
  • Une fois dur, vous pouvez faire des morceaux de glace avec une fourchette.  

Valeur énergétique = 181 kcal par portion 

27,5 g de sucre en moins (par rapport à la version sucrée) 

Téléchargez la recette ici!

Dessert au mascarpone, fruits rouges et granola

An-Katrien Casselman, notre guest blogueuse, nous partage sa recette d‘un dessert sain, facile et… romantique pour la Saint Valentin! Il nécessite très peu d’ingrédients et est réalisé en même pas 10 minutes. Un mix savoureux de textures grâce au mascarpone, au granola et aux fruits rouges ! Dans cette recette le sucre est remplacé par de la stévia.

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Je suis diabétique: la stevia peut-elle m’aider?

En cas de diabète de type 2, la réduction de la consommation de sucre est recherchée pour contrôler le taux de sucre dans le sang. Le recours à des édulcorants basses calories peut aussi s’avérer intéressant. C’est le cas pour l’édulcorant à base de stévia, comme l’explique cet article paru dans Medical News Today.

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Trop ou trop peu de sucre ? Témoignage de Charlotte Pots

Il a fallu 20 ans et un burn-out à Charlotte pour apprendre à contrôler son diabète et à croquer la vie à pleines dents.

« Si j’avais su à l’époque ce que je sais aujourd’hui, cela m’aurait épargné beaucoup de souffrances. En changeant mon alimentation, je peux dire que les fortes variations de mon taux de sucre sanguin appartiennent au passé. » 

Le diagnostic de diabète de type 1 est tombé en 1994 pour Charlotte Pots. L’endocrinologue, le médecin généraliste et le diététicien ont été clairs : vous pouvez continuer à manger de tout, mais comptez vos glucides et ajustez votre insuline. Aussitôt dit, aussitôt fait. « À chaque bouchée et gorgée, je comptais. Si ma glycémie était inférieure à 70 mg/dl, alors je compensais par une canette de coca et deux sandwiches. Au contraire, en cas d’un taux de sucre sanguin trop élevé, je prenais une injection d’insuline supplémentaire. » Simple direz-vous. Et bien non. Ce n’était pas ce que je ressentais. « Je suis passée d’un taux de sucre trop élevé (hyper) à un taux de sucre trop faible (hypo) dans le sang et mon humeur fluctuait aussi vite que ma glycémie.  Je ne comprenais pas ce que je faisais de mal. De plus, j’ai dû faire face à de nombreux symptômes, liés à la fluctuation des valeurs de sucre dans le sang. » Trop ou trop peu de sucre dans le sang peut aussi être dangereux. Il faut éviter cela à tous prix, mais alors que manger ?  

De trop de sucre à trop peu et encore trop… 

Trop peu, trop, trop peu…. C’est la meilleure façon de décrire les 20 premières années de Charlotte en tant que diabétique. « Chocolat, biscuits, chips… Pendant une « hypo », je pouvais tout manger dans le placard. Ce sentiment d’anxiété et de stress – un symptôme typique d’une trop faible teneur en sucre – a disparu après un certain temps. Mais deux à trois heures après cette envie de sucré, la montée en flèche de la glycémie et la fatigue écrasante étaient garanties. Les kilos se sont accumulés, lentement mais sûrement. J’étais constamment de mauvaise humeur, j’avais la sensation d’échouer en tant que maman, partenaire et employée… Ca n’était pas normal et – encore moins – sain pour mon corps ! » 

Symptômes typiques si vous avez trop de sucre, ou hyperglycémie 

L’hyperglycémie (> 200 mg / dl) est caractérisée par plusieurs symptômes qui peuvent varier d’une personne à l’autre. Certains des symptômes courants avec trop de sucre dans le sang sont : 

  • Mictions fréquentes 
  • Besoin de boire beaucoup 
  • Langue sèche ou collante 
  • Apathie 
  • Fatigue ou somnolence 
  • Perte d’appétit, nausées et douleurs abdominales

Sucres rapides : à la poubelle  

Charlotte a fini par être frappée par un burn-out. Au cours de sa recherche de solutions, elle s’est retrouvée chez un médecin en médecine chinoise. « J’ai appris que les Chinois voient le diabète tout à fait différemment. Mon corps était tout simplement trop fatigué pour traiter tous les sucres. La seule façon de sortir des montagnes russes de l’insuline était d’abandonner mes mauvaises habitudes alimentaires. Bye bye sucres raffinés, bonjour la nourriture pure avec moins de glucides, plus de protéines et des graisses saines. »  Et depuis, Charlotte ne peut plus imaginer son alimentation autrement. « Et non, je n’ai plus toutes les casseroles en double ! Toute la famille mange ensemble, les mêmes plats savoureux et sains. » Les baisses et hausses de glycémie qui étaient monnaie courante depuis des années ? Elle n’en a plus que très rarement. « Je les reconnais aussi plus rapidement. Quand je me lève le matin avec des pensées noires, je sais que mon taux de sucre est trop bas. Je ne plonge plus dans l’armoire à biscuits, mais je m’en tiens consciemment à de la bonne nourriture pour mon corps. Cela m’aide à surmonter les taux de sucre trop bas et à prévenir les pics et tous les symptômes qui leur sont associés et qui me détruisaient complètement. J’ai vraiment été sauvée par mon style de vie. Tant que vous n’arrivez pas à éviter ces montagnes russes, vous passerez d’un taux de sucre trop faible à un taux de sucre trop élevé. Mais c’est vraiment possible autrement. Et si je peux le faire, vous pouvez le faire aussi. » 

Quels sont les symptômes typiques d’une faible teneur en sucre ou d’hypoglycémie ? 

Si les niveaux de sucre dans le sang sont trop bas (< 60 mg / dl), vous verrez certains symptômes désagréables apparaitre. Ces symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre. Les symptômes les plus courants de l’hypoglycémie comprennent : 

  • Sueur 
  • Tremblements 
  • Faim intense soudaine 
  • Bâillements 
  • Vision trouble 
  • Mal de tête 
  • Palpitations 
  • Changement d’humeur 
  • Pâleur 
  • Troubles de la concentration 

3 conseils en or de Charlotte 

1/ Prenez votre hypoglycémie au sérieux 

Une hypoglycémie est toujours le résultat d’une trop grande quantité d’insuline. Alors ne l’ignorez pas. Regardez également la tendance que montre votre glucomètre. Vous voyez une ligne horizontale alors votre hypoglycémie sera modéree. Si vous voyez plutôt une flèche perpendiculaire orientée vers le bas, alors vous savez que votre hypoglycémie sera rapide. 

2/ Pas de sucres supplémentaires, optez plutôt pour des comprimés de glucose 

En cas d’hypoglycémie ou des niveaux de sucre trop bas, votre corps a besoin de GLUCOSE, pas de fructose, de saccharose ou de glucides de type long. Il faut beaucoup de temps et d’énergie à votre corps pour convertir les autres sucres en glucose. Pendant ce temps, votre glycémie peut baisser encore plus. J’ai toujours du Dextro Energy dans la poche. 

3/ Mangez moins de glucides : ça fonctionne

Manger moins de glucides à action rapide m’a permis de reprendre une vie normale, avec beaucoup moins d’insuline et d’épisodes d’hypoglycémie et beaucoup plus d’énergie.  Et Charlotte n’est pas un cas isolé. Même ceux qui n’ont pas de diabète en récoltent les bénéfices.  

Si vous avez envie de quelque chose de sucré, optez pour des desserts qui ne feront pas grimper votre glycémie. Ajoutez des édulcorants si vous voulez toujours quelque chose de plus sucré. Mais ne vous méprenez pas ! Il n’est pas utile de chercher partout le goût sucré. 

Profitez d’un délicieux dessert, c’est possible, même avec le diabète.  

Plaisir et alimentation saine vont de pair : la preuve avec le dessert préféré de Charlotte.  Cette recette n’est pas seulement festive, elle est juste à tomber. Qu’en pensez-vous ? Aimerez-vous le flan aux mûres et au granité frais ?  

7 conseils pour garder le cap quand on a le diabète

Une maladie auto-immune peut être éprouvante et vous épuiser émotionnellement (et physiquement). Comment éviter un burn-out lié au diabète ? En brisant le cercle de la négativité et en profitant de temps en temps avec insouciance des petites choses de la vie : un délicieux repas ou un savoureux mocktail sans sucres ajoutés... 7 conseils supplémentaires de Charlotte Pots, coach en diabète, souffrant elle-même de cette affection.

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Bâtonnets de glace coco mûres

Les célèbres glaces sur bâtonnet sont un moment plaisir estival par excellence. Envie cette fois d’une recette saine avec moins de sucres que les versions du magasin? Notre coach en glycémie Charlotte Pots vous propose sa recette favorite.

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Des questions sur le diabète ? Un poids sain relève du défi ? Ou tout simplement besoin d’inspiration pour manger moins sucré ?